Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 19:32

La VIE du Rail N°3417 du 29 mai 2013. Passages à niveau dangereux.

 Pour la première fois, la SNCF et RFF ont été tous deux mis en examen pour homicides involontaires pour avoir sous-estimé    la dangerosité du PN d’Allinges où un car scolaire avait été heurté par un TER il y a deux ans.

On connaîtra le verdict fin juin.

Le 26 juin, le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains rendra son jugement dans le procès de la collision d’Allinges qui avait fait sept morts parmi les collégiens en Haute-Savoie. Soit tout juste deux ans après cet accident au cours duquel, le 2 juin 2008, un car scolaire avec à son bord 55 personnes était resté coincé sur le passage à niveau d’Allinges avant d’être heurté par un TER. Pour la première fois de son histoire, Réseau ferré de France  (RFF) a été mis en examen à un procès pénal suite à un accident à un passage à niveau, au côté de la SNCF (mais c’est la deuxième fois que RFF est mis en examen suite à un accident de chemin de fer). Les deux établissements publics sont poursuivis pour homicides involontaires, pour avoir sous estimé la dangerosité de ce passage à niveau, situé sur un dos d’âne, dans un virage en épingle à cheveux, sur une route en pente forte et à proximité d’un carrefour.

RFF et la SNCF ont plaidé la relaxe, en insistant sur la faute du chauffeur. Dans cette affaire, le juge d’instruction voulait vérifier si l’infrastructure pouvait représenter un élément s’additionnant à la faute du conducteur, explique-t-on côté RFF. Le gestionnaire des infrastructures  ferroviaires rappelle que les passages à niveau (PN) se trouvent à l’intersection  de deux mondes : le ferroviaire et le routier. Nous ne sommes pas seul à agir. La sécurisation des passages à niveau nécessite l’intervention de nombreux acteurs : RFF bien sûr ainsi que la SNCF en tant que gestionnaire délégué, mais aussi le conseil général si la route est départementale ou l’Etat si elle est nationale, la direction des transport et la direction de la sécurité routière au ministère de l’Ecologie, les forces de l’ordre,…., énumère Bernard CHARVET, le directeur de la sécurité du réseau à RFF. Les avocats de la SNCF et de RFF ont souligné que la dangerosité du passage à niveau d’Allinges était liée à la configuration de la route, qui dépasse largement les compétences de RFF et la SNCF. De plus, ils ont assuré que les deux entreprises n’avaient jamais été alertées sur la dangerosité de ce passage à niveau. Il n’était pas classé dans la liste des PN préoccupants et en soixante ans, il n’avait connu aucun accident, assure-t-on côté RFF.

Cet article conforte mes soupçons déjà évoqués dans mes précédents articles relatifs à cette affaire.

Madame la Juge d’Instruction au tribunal de Thonon-les-Bains a su faire preuve d’une exceptionnelle lucidité dans l’examen des circonstances de ce drame qui aura marqué les familles endeuillées, le chauffeur du car et bon nombre de nos concitoyens.

Demain, le verdict sera rendu dans cette affaire, j’espère et je souhaite que le bon sens prévale.

Un jugement est un acte difficile à rendre, par son importance et les conséquences qui en découlent.

Pour la mémoire de ces enfants qui ne demandaient qu’à continuer leur existence paisiblement, pour ce chauffeur de car qui a tout mis en œuvre pour éviter ou minimiser la catastrophe, nous nous devons de respecter les termes de ce jugement.

Demain, chacun d’entre nous peut avoir à vivre ce même scénario, nous pourrions alors mesurer toute la gravité d’un tel drame.

Regrettons cependant que ce drame est peut-être la conséquence de négligences dans l’examen de la création de ce PN et des aménagements qui ont pu intervenir durant ces soixante années. Dans cette période, des augmentations de la vitesse des trains ont certainement été faites, ce qui a demandé la modification du profil au droit du PN en courbe, accentuant donc le dos d’âne.

Comme il est noté dans l’article ci-dessus, les intervenants sont très nombreux, il est donc surprenant qu’aucun d’entre eux n’est décelé ce profil dangereux.

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 19:23

Une initiative très intéressante qu'il faut mettre en application sans attendre.

 

COUPER LES BANQUES EN DEUX

Délibération n° 2013-018 - Séance du 13 juin 2013

Secrétaire: CHOPIN René

Objet : VOEU POUR UNE SEPARATION STRICTE DES BANQUES

Un débat a lieu sur une question vitale pour tous les citoyens de notre pays, d'Europe et du monde, mais il se déroule en coulisse: c'est la

séparation entre les banques de dépôt et de crédit d'une part, et les banques d'affaires et de marché de l'autre.

Le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires ne sépare presque rien, et permet donc aux abus de perdurer. Il n'empêchera

pas un nouveau krach financier d'avoir lieu. Pire, en cas d'accidents bancaires, ou bien les banques bénéficieront toujours de la garantie publique,

ou bien les autorités publiques se chargeront de faire assumer aux actionnaires, clients et déposants les pertes des activités de marche des

établissements en situation critique, comme ce fut fait à Chypre.

La situation est la suivante: combinés, les actifs de BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE représentaient 344 % du PIB

français en 2009, contre 95 % en 1990. Les quelque 5000 milliards d'euros d'aides fournies par les pays européens aux banques entre 2008 et

2012 n'ont fait que reporter les échéances en gonflant les bulles financières et en imposant l'austérité aux peuples.

Nous voyons toujours les conséquences des emprunts toxiques se manifester auprès des collectivités locales comme auprès des particuliers.

Nous constatons que l'accès au crédit pour les entreprises se durcit. Nous déplorons les efforts fiscaux demandés aux collectivités locales,

certaines allant jusqu'à se financer directement sur les marchés financiers parce que les besoins de la population augmentent et que les dotations

de l'État sont réduites.

Considérant que les établissements bancaires ne peuvent à la fois fournir les services indispensables au développement économique et social et

manoeuvrer sur les marchés financiers;

Considérant que contribuables et clients doivent être intégralement protégés des égarements de la finance, et que le crédit aux entreprises, aux

collectivités territoriales et à l'État ne peut continuer à dépendre de stratégies financières; Considérant qu'aucun argument ne peut s'opposer à la

sanctuarisation des activités de dépôt et de crédit, sauf l'intérêt des établissements financiers eux-mêmes;

Considérant qu'il y a urgence, à la fois en raison des effets de la crise sur la vie quotidienne de nos collectivités et de ses conséquences tant au

niveau de la France que de l'Europe;

Le conseil de CREANCEY, à l’unanimité des membres présents

SE PRONONCE pour la mise en place d'une législation de séparation stricte entre banques de dépôt et de crédit d'une part, et

banques d'affaires et de marché d'autre part

DEMANDE le dépôt et le vote, à l'Assemblée nationale et au Sénat, de la proposition de loi relative au crédit et à la séparation entre

banques de dépôt et banques de marché 1I qui nous a été soumise et qui répond à nos

Préoccupations et à ce que le conseil général de la Côte d’Or et le conseil régional de Bourgogne émettent à leur tour leur voeu

appelant à la même prise de responsabilité des parlementaires français.

Fait, délibéré et signé en séance, les jours, mois et an susdits

Pour copie conforme,

Le Maire,

BERTHOUX Denis

DÉLIBÉRATION DU

CONSEIL MUNICIPAL

République française

COTE D'OR

Canton de POUILLY-EN-AUXOIS

Commune de CRÉANCEY

21320 CRÉANCEY

Téléphone: 03 80 90 89 28

Télécopie: 03 80 90 89 71

e-mail : mairie.creancey@orange.fr

Le treize juin deux mille treize à 20 heures 30, les membres du Conseil municipal

de CRÉANCEY, convoqués conformément à la loi, se sont réunis au lieu ordinaire

de leurs séances, sous la présidence de Denis BERTHOUX, Maire

Etaient présents:

BERTHOUX Denis, GIRARD François (procuration), CHOPIN René, PATRIAT

Elisabeth, QUIGNARD Jean-Pierre , LUCOTTE Jean-Marc

Absents : DESNOYER Fabrice, CORNESSE Jean-Pierre , PAJOT Marc

Nombre de Conseillers

- Afférents au Conseil: 9

- En exercice: 9

- Qui ont pris part à la délibération: 6

Date de convocation: 06 juin 2013

Date d'affichage: 14 juin 2013

Acte rendu exécutoire après dépôt en Souspréfecture

de BEAUNE et publication ou

notification du 14/06/2013

Certifié exécutoire en application de l’article 1er de la

loi n° 82623 du 22 juillet 1982 et du CGCT.

Acte publié le 15 juin 2013

Partager cet article
Repost0
18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 19:49

SURPOPULATION CARCERALE.

Dans mon précédent article, je dénonçais une démographie galopante et ses dangers.

Aujourd’hui, une confirmation de ces propos est faite par cette surpopulation carcérale qui conduit à la grève le personnel pénitentiaire. Cette situation est dénoncée depuis de nombreuses années. Pour cela la France a reçu des remarques désobligeantes de la part de Bruxelles. De nombreux rapports sur l’état des prisons et de leur fonctionnement de ces établissements ont été remis aux autorités. De nombreuses promesses ont été faites mais jamais totalement honorées.

La situation est maintenant dangereusement explosive.

Si les gouvernements successifs n’ont pas su gérer les problèmes de l’emploi, eux aussi inquiétants pour la sécurité, ils n’ont pas mieux appréhendé ceux de l’incarcération.

Qu’arrivera-t-il si une émeute éclate dans une prison avec un débordement certain du personnel pénitentiaire ?

Faudra-t-il faire appel aux forces de CRS pour contenir l’émeute ?

Comment pourra-t-on empêcher que l’information ne soit transmise dans d’autres prisons, par les réseaux sociaux et enflamme toutes les prisons de l’hexagone ?

Aurons-nous assez de forces mobiles pour contenir tous ces débordements ?

Sommes-nous certains que simultanément le monde ouvrier ne déclenchera pas un mouvement national de protestation ?

En un mot, serions-nous alors entrés dans un système de révolution ?

Les citoyens français perdent patience parce qu’ils ne voient pas apparaître un soupçon de justice sociale, mais constatent que de jour en jour on cultive la création de nouveaux délinquants.

Nous pouvons admettre que la punition doit permettre de sanctionner tout manquement aux règles de la vie en société.

Cependant pouvons-nous accepter qu’un être humain puisse être humilié et détruit par des conditions que nous n’oserions appliquer à des animaux ?

Les revendications du personnel pénitentiaire ne portent pas uniquement sur des conditions de travail mais également sur les déplorables conditions de détention.

Faut-il donc construire d’autres prisons ou mettre en œuvre des moyens humains permettant de guider sur la bonne voie cette jeunesse désœuvrée ?

Combien de centres d’apprentissage pourrait-on construire avec le prix de la construction d’une prison ?

Ne serait-il pas plus judicieux de former des moniteurs d’apprentissage en lieu et place des gardiens de prison ?

Monsieur Le Président, Monsieur Le Premier Ministre, il est grand temps que vous preniez vos dispositions pour que les vrais problèmes de vos citoyens soient réellement pris en considération.

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 19:34

LES  SACRIFIES

Récession, régression, à chacun son vocabulaire.

 Il aura fallu plus de soixante années aux pouvoirs institutionnels pour qu’ils admettent que la France est dans cette situation.

Soixante années, pourquoi ?

Cette situation est apparue dès lors que le premier citoyen a été privé de son emploi par la disparition de son usine ou par sa modernisation, et que, pour pallier à ce manque à gagner, l’état lui a versé des indemnités de chômage.

Cette nouvelle situation a-t-elle attiré l’attention de ces responsables politiques ou bien ont-ils volontairement voulu l’ignorer ?

 Réponse difficile à donner.

Pour ces citoyens, honorés de ce nouveau titre de <chômeurs>, c’était bien une récession.

Si socialement ces indemnisations étaient humainement consenties en puisant sur les revenus fournis par la population active, il n’en est pas moins vrai qu’elle provoquerait à brève échéance un déficit pour les caisses de retraite et de la protection sociale.

Le constat aujourd’hui est impressionnant, accablant, incommensurable.

Qui à ce jour peut exactement dire combien ils sont ?

Qui sont les responsables d’une telle débâcle ?

Il est inconcevable qu’aucun des gouvernements successifs n’aient prises aucune disposition drastique pour enrayer ce processus d’autodestruction.

Comment avoir pu encourager une démographie galopante, alors que nous avions sous les yeux le spectre d’un avenir incertain ?

Cette démographie insensée est l’ennemi destructeur majeur de notre planète.

La déforestation à grande échelle pour création de nouvelles terres agricoles cultivables en  est le meilleur témoin. Détruire ces arbres c’est ôter à la terre ses poumons et la condamner à l’asphyxie. Le processus est une œuvre irréfléchie parce que ces terres devront créer des aliments pour les animaux qui deviendront une part importante de notre alimentation.

 A-t-on pensé un seul instant que ces projets ne pourraient pas remplir le rôle qui leur est dévolu parce qu’un phénomène climatique aura tout détruit ?

 Peut-on prendre ce risque sans mettre en péril la vie de millions d’êtres humains ?

Aujourd’hui, les actifs ne travaillent plus seulement pour ceux qui ont pu faire valoir le droit à la retraite, mais également pour indemniser cette jeunesse à la recherche d’un emploi. Ces retraités qui hébergent et subviennent à leurs enfants ou petits enfants afin d’éviter qu’ils viennent grossir les rangs des SDF, participent activement à la solidarité nationale.

Ces jeunes, qui, pour subsister, s’adonnent à des activités illégales, réprimés par une police nécessairement plus nombreuse, qu’il faut rémunérer avec les fonds publics.

Ces fonds publics qui font défaut pour donner une formation à cette jeunesse désœuvrée, dont l’insertion dans la société est devenue impossible.

Alors, à court d’argumentation et de solution, le gouvernement taxe les revenus des retraités, handicapant ainsi la consommation des ménages et par conséquence la relance des activités.

La démographie n’est pas le seul élément perturbateur, il y a la délocalisation de nos sociétés, les trop nombreuses réformes de l’enseignement, la honteuse politique de libération des marchés, l’endettement des ménages par recours aux micros crédits, le gaspillage de nos énergies … Tous ces éléments au service des actionnaires ou d’un patronat dont le seul objectif est l’enrichissement par l’esclavage de ses employés, confirmés dans leur comportement par des gouvernements laxistes.

La France a perdu tout son éclat par tous ces scandales qui viennent au grand jour quotidiennement.

Il ne peut y avoir de redressement sans rigueur. Sur qui peut-on frapper à présent pour relever notre patrie ?

La fraude fiscale s’amplifie, parce que les trop nombreuses lois le permettent, qu’aucun contrôle ne s’exerce, et que ceux qui sont reconnus coupables ne sont pas suffisamment sanctionnés.

L’enseignement est un grand responsable parce qu’il a été incapable de s’opposer aux décisions stupides des ministres de l’enseignement. Pourquoi notamment a-t-on accepté que des enfants qui n’avaient pas le niveau puissent entrer en sixième et s’acheminer vers le bac en creusant  chaque année le retard ?

Pourquoi les parents n’ont-ils pas réagi à la connaissance de ce mode opératoire ?

Aujourd’hui la France peut se targuer d’avoir près de deux millions de jeunes sans instruction ou métier manuel. Triste record pour un pays qui se dit novateur…

Que penser du monde médical qui affiche également un record de scandales, mettant en péril la vie de nombreux patients.

Qu’est donc devenue l’éthique notamment en matière de désintéressement ?

Que penser de ces dispositions qui obligent le passage par un cabinet de généraliste pour consulter un spécialiste ? Est-ce ainsi que l’on compte diminuer le gouffre financier de la SS ?

Seul le profit est la meilleure ordonnance qu’ils savent rédiger.

Augmenter la productivité est une aberration si la production est de mauvaise qualité. Pour augmenter les profits, les produits souffrent tous sans exception de l’obsolescence. Tout commerce avec l’extérieur est devenu impossible parce que les mêmes produits sont fabriqués par ces pays qui étaient nos acheteurs. Les concurrencer est devenu impossible parce que les charges sociales n’ont pas été uniformisées. Les artisans se plaignent de ne point trouver de main d’œuvre qualifiée alors que l’on a créé le statut d’auto-entrepreneur. Ces derniers étaient certainement qualifiés si on a pu leur accorder ce statut. Alors les artisans sont-ils des menteurs ou des égoïstes ?

Comment la justice peut-elle prendre des sanctions à l’encontre des simples citoyens, quand ceux qui devraient donner le bon exemple son impliqués dans toutes sortes de méfaits ?

Comment peut-on penser mettre hors d’état de nuire ces groupuscules qui se structurent parce que l’injustice sociale ne cesse de progresser ?

Comment ose-t-on reprocher aux parents de ne pas éduquer leurs enfants quand  principalement ils recherchent comment leur assurer un toit et un minimum de nourriture ?

Quotidiennement la liste des <SACRIFIES> s’étire. Ces femmes et ces hommes que l’on dépouille de leur dignité, que l’on donne en pâture au monde de la finance et du patronat et que l’on entraîne vers une révolution afin de les exterminer sans ménagement.

Oserions-nous encore accorder un minimum de confiance à ce monde politique ?

Faudrait-il une nouvelle République plus sociale et plus humaine ?

Faut-il recommander aux familles de préférer un seul enfant qui recevrait tout ce dont il a besoin pour réussir, à une famille nombreuse qui se dirigerait vers la misère ?

Les enfants que l’on a souhaités pour qu’ils soient des actifs et qui sont aujourd’hui un lourd fardeau, ne sont-ils pas l’exemple à ne pas suivre ?

La France n’a plus le droit à l’erreur, si elle ne veut pas se retrouver dans une situation identique à celle de la Grèce.

Le bon sens et la logique seront-ils les facteurs d’actions profondément réfléchies de Monsieur Le Président et du premier ministre ?

Les engagements pris lors de la campagne Présidentielle, notamment ceux concernant le monde de la finance, l’évasion et la fraude fiscale, seront-ils menés à terme?

 De ces résultats dépend le redressement de notre pays.  

Partager cet article
Repost0
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 19:28

Collision d’ALLINGES. L’ombre d’un doute.

Article de la revue La Vie du Rail n°3412 du 24 avril 2013.

 

Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF, poursuivis pour homicides involontaires dans le procès de la collision entre un autocar et un TER à un passage à niveau à Allinges (Haute-Savoie) qui avait fait le 8 juin 2008 sept morts parmi des collégiens , ont plaidé la relaxe le 12 avril devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains. Le parquet a requis une amende de 300 000 euros à l’encontre de la SNCF et de 150 000 euros contre RFF pour leur <<défaillance>> dans la <<détection du caractère dangereux du passage à Allinges>>.Il a également requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à l’encontre du chauffeur.

Les avocats des deux entreprises ont souligné que la dangerosité du passage à niveau d’Allinges était liée à la configuration de la route, qui dépasse largement les compétences de RFF et la SNCF. Ils ont également assuré que les deux entreprises n’avaient jamais été alertées de la dangerosité de ce PN. Ils ont enfin insisté sur la responsabilité du chauffeur du car qui<< n’a pas respecté le code de la route>>.

Le passage à niveau d’ALLINGES n’a été classé qu’en 2012 dans la liste des passages à niveau préoccupants. Sa suppression est prévue à terme, pour un coût de 18 millions d’euros, selon RFF.

Le jugement est attendu le 26 juin.

 

Cette décision de justice est conforme au schéma type utilisé dans ce type d’affaire.

Que ces deux entreprises soient poursuivies pour <<homicide involontaire>>, c’est incontestable car c’est bien le train qui est venu percuter l’autocar. On aurait pu poursuivre le conducteur du train comme il est fait pour le chauffeur du car, mais ces deux entreprises assument globalement cette responsabilité. Toutefois, si ces dernières jugent que le conducteur du train à commises des erreurs des sanctions internes seront prises à son encontre.

Les dispositions sont différentes pour le chauffeur du car, son propriétaire n’assure pas la responsabilité de son employé. Ce propriétaire pourrait être poursuivi s’il était retenu contre lui que le matériel n’était pas bien entretenu.

Je constate avec surprise que parmi les prévenus qu’il y a une absence de marque en celle de la DDE. Pourquoi ?

Nul n’ignore qu’un passage à niveau (PN) est un croisement entre une route et une voie de chemin de fer. En conséquence toute installation en ce point requiert la présence de toutes les parties prenantes. Un examen commun du site est organisé et chacune des parties est tenue de faire part de ses objections ou accords. Ceci est consigné sur un procès-verbal.

 Partant de ce constat chacune de ces entités réalise les aménagements qui sont de sa compétence dans les emprises de la SNCF et RFF pour celles-ci, dans les emprises de la voierie pour la DDE.

Nous voyons donc une lacune dans l’absence de la DDE à ce procès.

Voilà naître << l’ombre d’un doute>>

Les procédures ont-elles été réellement mises en application ? Voila une première question.

Certains affirment que le conducteur du car a manœuvré sur le PN.

Cette hypothèse est possible, alors pourquoi a-t-il été obligé de manœuvrer ?

La raison la plus probable, c’est qu’il s’est trouvé devant un problème de profil routier sur le platelage ce qui a pu contrarier la trajectoire du car, l’entraînant vers une immobilisation hors de ce dernier. Cette situation l’aurait obligé à manœuvrer pour se dégager.

Cette initiative, peut-elle être jugée dangereuse ou salvatrice ?

Le bilan aurait peut-être pu s’alourdir si elle n’avait pas été tentée. Une percussion moins tangentielle pouvait provoquer un déraillement et des victimes dans le convoi ferroviaire.

Quelle infraction au code de la route aurait-il pu faire ?

Si ce profil routier est l’élément déclencheur de cette collision, c’est peut-être du à un dévers important à prendre en considération pour un classement du PN sur la liste des <<accidentogènes>>.

Ce classement conduit obligatoirement à un complément spécifique de la signalisation routière. C’est là que les différentes parties interviennent.

Cette <<ombre d’un doute>> m’interpelle et m’oblige à cette question de conscience de savoir qui est ou sont les principaux responsables.  

Le conducteur du car qui subit les conséquences d’une mauvaise évaluation de l’état du PN ?

Ou la DDE et les deux sociétés RFF et SNCF pour leur mauvaise évaluation des risques ?

N’a-t-on pas oublié les services de la Préfecture signataires de l’arrêté préfectoral autorisant la création ou modification du PN ?

Le manque de coordination entre les différents services, handicape les bonnes décisions par défaut de vigilance auxquelles il y a lieu d’ajouter les problèmes de financement.

J’espère et souhaite que ces pertes humaines entraînent une prise de conscience sur les responsabilités de chacun afin que de tels drames ne viennent encore endeuiller des familles et détruire la vie souillée de remords.  

Partager cet article
Repost0
9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 16:45

 Je regrette de ne pouvoir afficher l’image de cette belle scarole au cœur blanc, je l’ai consommée ce midi. Alors, Adieu ou au revoir …
> > > > > > >>

 

 On marche vraiment sur la tête. On ne recule devant rien pour faire du fric......

 

Suite à ce que m'a dit une personne aujourd'hui concernant le désherbage des salades pour les blanchir,je ne l'ai cru qu'à moitié et après une rapide recherche sur Google ,je suis tombé sur le cul !Lisez plutôt: 

Il existe de nombreux sujets tabous en France. L'augmentation alarmante du nombre de cancers en est un.

 

Le sujet des pesticides et de l'ensemble des produits phytosanitaires en est un autre. Notre société sait qu'il y a corrélation entre les deux, mais l'ensemble des pouvoirs publics et des médias préfère fermer les yeux. Pourtant, les légumes qui sont à l'étalage ont l'air bien honnêtes, bien mignons et bien proprets. Bien rassurants en tous cas. Peut-être un peu trop justement.

 


> > Qu'elle est belle cette scarole au coeur jaune-blanc que l'on trouve au rayon des légumes ! Pourtant, les jardiniers savent que ce nest pas facile dobtenir ce coeur clair, même en retournant un pot de fleur sur la salade une semaine avant la cueillette pour que l'absence de lumière la blanchisse. Un ami qui travaille chez un maraîcher raconte : la solution de ce maraîcher pour blanchir la scarole est simple : un léger coup de désherbant sur la salade juste au moment de la commercialisation. Oui, vous avez bien lu : un désherbant !
> > Et si cette pratique était courante ? En en parlant autour de moi, je me suis rendu que les producteurs de pommes de terre de mon secteur faisaient une opération similaire : au lieu de s'emmerder à faucher les fanes qui poussent avec les pommes de terre, ils traitent le champ avec un « défanant » (qui n'est autre qu'un désherbant) une semaine avant la récolte. Et tous les résidus se retrouvent dans notre assiette.

 


> > Jean-Luc est atteint dun cancer. Les cancérologues de Besançon lui ont conseillé de ne manger que des légumes de son jardin ou des légumes dont il est sûr de la provenance. La profession médicale doit certainement savoir des choses …Nul doute que l'utilisation de produits phytosanitaires est une bombe à retardement et que tout ça est en train de nous sauter en pleine tête, comme le montre l'exemple des bananes de la Martinique.

 

Cela me fait penser à un propos de Pierre Rabhi lors de sa conférence à Besançon : « Et si, avant un repas, au lieu de se dire Bon appétit, on se disait plutôt Bonne chance »

 

 La nature est une richesse elle nous est offerte gratuitement préservons là ....


> >  

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 19:17

P5080177.JPG

La Pêche, une Passion,

 

L’Entre-deux-Mers a de nombreux sites de pêche, rivières, lacs et étangs, certains étaient assidûment fréquentés comme les lacs de LAUBESC, puis délaissés au profit d’autres transformés en lieux de concours comme le lac DUCOURT.

Depuis quelques temps, ce dernier draine de nombreux amateurs de pêche à la truite, en est pour preuve cette prise de vue qui montre une partie seulement des nombreux véhicules.

Tous les week end un concours est organisé pour le plaisir des petits et des grands.

Quand les enfants ont la chance de prendre une superbe truite, on ne sait plus qui des deux frétille le plus. Même les dames viennent taquiner le goujon.

Cet un rassemblement très convivial, on en profite pour pique-niquer avec joie surtout quand la température est clémente comme aujourd’hui.

Comme vous pouvez le voir sur le deuxième cliché, les prises sont parfois exceptionnelles, cette truite dépassait les 1800 grammes, de quoi doper la recherche du meilleur trophée.

Une initiative simple, mais encore fallait-il y penser.

P5080178.JPG

Partager cet article
Repost0
8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 19:11

P5040175.JPG

A VOTRE BONNE SANTE

Voici un aspect des vignobles de l’Entre-deux-MERS. Ce ne sont pas les rares journées chaudes de ce début de mois de mai qui ont roussi l’herbe indésirable sous les rangs de vigne, mais les désherbants toxiques utilisés. Ce spectacle n’est pas unique sur cette parcelle mais fréquemment rencontré dans ce paysage, ceci pour vous faire prendre conscience des quantités nocives pour les plantes mais également pour tous les êtres vivants et particulièrement pour les humains.

L’utilisation à grande échelle de ces désherbants et tous les autres traitements phytosanitaires de la vigne sont dangereux pour la santé. Une récente étude faite dans les vignobles très renommés du MEDOC dénonce ces méfaits.

Mais qu’importe la boisson pourvu que l’on ait l’ivresse ou de graves maladies !!!

L’emploi de ces désherbants est toxique par leur évaporation, les infiltrations vers les nappes d’eau et surtout par la dispersion dans l’atmosphère de ces herbes desséchées et fragmentées.

Toutes ces particules inhalées ou avalées envahissent notre organisme et provoquent des complications respiratoires, neurologiques ... 

Malgré les recommandations dans l’utilisation de ces produits, ces traitements sont répétés tout au long de l’évolution annuelle de la vigne.

Alors que consommez-vous du jus de raisin ou une mixture chimique ?

Que reste-t-il de naturel dans cette bouteille de vin ?

Votre bouteille n’est plus qu’un produit pharmaceutique. Qui ose encore croire que le liquide contenu est un jus naturel, comment peut-on affirmer que cette année sur cette parcelle votre vin aura le goût de noisette et l’année prochaine celui d’une mandarine, si chimiquement on ne le transforme.

Tout au long de ces décennies, la culture de la vigne s’est dénaturée, les principes des anciens qui préféraient un produit naturel et de qualité, se sont transformés en un dangereux  bisness dont le motif principal est devenu le profit quel qu’en soit la méthode.

Aujourd’hui, la nature est désertée par les insectes et les oiseaux, les abeilles disparaissent par la présence des frelons asiatiques, mais ces derniers ne sont pas les seuls responsables, tous ces produits chimiques contribuent à leur disparition.

Une menace très grave fait son apparition. Dans nos forêts, des essences d’arbres, châtaigniers, chênes, arbres fruitiers subissent les attaques de cette pollution et de parasites qui détruisent la couronne d’écorce, ils  sont condamnés par une déshydratation.

La pollinisation n’est plus assurée et nos jardins sont contaminés.

Voilà comment votre santé va s’amenuiser sans que personne ne pourra ou ne voudra en déterminer la cause.

Les centenaires ne vont pas se multiplier comme le prédisent certains politiques, la seule multiplication envisageable c’est celle des profits du monde pharmaceutiques ou de produits chimiques.

 

Partager cet article
Repost0
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 20:00

La France ? La Révolution maintenant ou …

 

La France se bat désespérément pour rétablir l’équilibre de ses comptes. Mais que faire quand durant toutes ces années nos gouvernements ont eu les yeux plus gros que le ventre.

Des mesures impopulaires exceptionnelles voient le jour, provoquant un mécontentement général.

La tension est au plus haut niveau, nous devons nous attendre à des actions dramatiques. Le pays sera en pleine révolution maintenant ou en guerre dans quatre ans.

Les citoyens ne croient plus en ces femmes et hommes qui nous gouvernent, se désintéressent  de la politique. Les préoccupations multiples, la montée du chômage avec l’incertitude qu’elle engendre rend les esprits belliqueux.

Vivrons-nous un autre mai 1968 ?

Si de telles émeutes devraient voir le jour, elles seraient plus rapides et plus violentes, avec des vies humaines sacrifiées. La plus laide des guerres se dessine, la guerre civile qui met en affrontement des français contre des français. Dans un tel conteste, notre réflexion est inhibée et nos actions incontrôlables.

Quand en 2008 la crise montrait son bout de nez, notre Président en fonctions à l’époque devait mettre à genoux ce monde de la finance, fustigeant au passage tous les pays qui avaient participé à cette situation. Son quinquennat s’est déroulé avec autant de laisser aller qu’auparavant, des dépenses somptueuses et inutiles se sont ajoutées à la dette, pour mieux gonfler le ballon au-delà de la pression admise.

La montée du chômage n’inquiétait pas comme à ce jour, dans un ménage, il y avait au moins une des deux personnes du couple qui travaillait. Aujourd’hui des ménages sont sans emplois à cela se sont ajoutés les enfants qui ne trouvent pas un premier emploi.

Les restrictions, ces citoyens n’ont aucune peine à les supporter parce que toute leur vie ils ont été obligés de faire des choix et d’abandonner certains projets alors que d’autres s’enrichissaient en spéculant en bourse.

Ce n’est pas un seul élément qui met ces citoyens en colère, mais toutes ces petites humiliations qui mèneront certains à voler ou supprimer la vie à leurs semblables.

Ventre affamé n’a pas d’oreilles, la faim conduira au pillage, à l’insurrection.

S’insurger contre qui, tous ces financiers renfloués par le précédent gouvernement et qui aujourd’hui font la sourde oreille quand on demande un crédit, ou contre le gouvernement actuel parce qu’il est en place et que tant bien que mal, il essaye de recoller les morceaux du vase.

Un président n’a cessé de nous rappeler qu’il fallait être solidaires, nous l’avons cru parce que c’est dans la nature des citoyens, cette solidarité nous a conduits à la plus grave crise mondiale.

La France fait preuve de courage, cela sera-t-il suffisant pour échapper à ces heurs que nous redoutons tant

Notre pays est affaibli par tant de divisions partisanes, ce qui permet aux rapaces de tournoyer au-dessus de cette proie, prêts à fondre sur elle pour nous subordonner.

On achète nos vignobles, nos usines, confisquant les maigres ressources qui devraient nous permettre de rétablir nos comptes.

Quand il ne restera que nos carcasses ils retourneront chez eux en nous critiquant encore davantage.   

Je ne souhaite ni la révolution ni la guerre mais nous sommes très nombreux à croire que c’est inéluctable.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 16:29

P5010174.JPG  

 Cette main tendue, avec ce bouquet de bonheur,

Pour vous tous ce geste de mon coeur,

Qu'elles vous fassent oublier vos instants de douleurs

Et vous dire que demain les jours devraient être meilleurs.

                                                                                  Michèle

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : 33-laubesc
  • : Réflexions sur les sujets d'actualité. Recherche de l'éveil d'une société déboussolée. Clins d'oeil à la nature et à l'environnement sur les sujets quotidiens
  • Contact

Recherche

Liens