GIRONDE. RD 236. UN RALENTISSEUR DISSUASIF
Ce samedi 06 novembre 2021 à 16 heures 50, cinq véhicules de grosses cylindrées, ont traversé la commune de CESSAC d’est en ouest, franchissant les ralentisseurs limités à 30 Km/h à une vitesse estimée à 150 Km/h (cent cinquante Km/h).
Cette vitesse ne permet pas la lecture de leurs plaques minéralogiques, d’autant que, 150 m à peine entre le point d’observation et un virage en sommet de côte se présente (3,60 secondes) de parcours pour perdre de vue l’arrière de ces véhicules.
Ces puissants véhicules, donc deux de couleur rouge, et, vraisemblablement de marques étrangères, de longueurs et largeurs impressionnantes n’avaient aucunes difficultés à franchir la surélévation centrale de l’écluse.
Les incivilités souvent dangereuses se propagent au même rythme que le covid 19, la réflexion de l’être humain s’amenuise avec une rapidité déconcertante, au point de se poser la question de savoir si ce virus détruit principalement les facultés mentales.
Les auteurs de cette infraction au code de la route, notamment le non-respect des limitations de vitesse, mettent en évidence une incapacité totale à faire respecter les textes publiés officiellement.
Les moyens humains chargés de l’application de ces textes sont certainement insuffisants, et malheureusement remplacés par des méthodes techniques telles que les radars, qui, sans considération des conditions logique de l’infraction, jugent et condamnent.
Ces appareils verbalisent sans analyse de la situation sur le terrain, par une implantation qui favorise le financement des caisses de l’Etat.
Les sanctions pour des fautes mineures, telle que le dépassement de la vitesse limite de 1Km/h, après application de la décote, mettent en difficulté l’équilibre financier des usagers de la route forcés à utiliser leur véhicule personnel pour pratiquer leur activité professionnelle.
Il est regrettable que la coordination de nos services ne soit pas à l’ordre du jour.
On peut se poser la question de savoir pourquoi, sur un parcours de deux à trois kilomètres, les limitations se succèdent. Sur notre réseau secondaire de routes départementales limitées à 80Km/h, se succèdent des ralentissements à 60 Km/h, 50 Km/h, 30Km/h et parfois même 20Km/h.
Nos véhicules, mêmes récents sont équipés de limiteurs de vitesse qui ne prennent pas en compte les limitations inférieures à 30K/h.
Ceci implique que, dans une agglomération ou cette limitation est souhaitée, notre attention est dirigée vers l’examen du compteur, occultant ainsi la surveillance des passages pour piétons.
J’ai toujours été attentif à l’application des règlements, parce que ma profession me l’imposait, mais également par respect de mes concitoyens.
Je viens d’être verbalisé pour un dépassement d’1Km/h dans une des zones précitées, ce dispositif technique, n’a pas pris soin de consulter mon dossier, car, ma dernière sanction remonte à plus de 50 ans.
Brièvement, je dirai que cette affaire était un choc frontal avec un véhicule de gendarmerie, qui, effectuait un dépassement de véhicules arrêtés côte à côte donc en troisième position transversale, soit donc complètement à gauche. J’étais arrêté sur la chaussée pour tourner à gauche, manœuvre que j’effectuais quotidiennement sur mon trajet, en un point où les enfants se rendant ou revenant de l’école se trouvaient.
Les sanctions furent immédiates, mise aux arrêts du fonctionnaire de gendarmerie qui mariait sa fille deux jours plus tard, et pour moi le retrait du permis de conduire pendant un mois.
Sanctions difficiles à admettre pour lui comme pour moi.
A présent, c’est une machine qui prend la décision du montant de la sanction.
Un de nos grands auteur, le poète Jean de Lafontaine, dans son poème <<Les animaux malades de la peste>>, encore une maladie comme le covid, disait :
SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISERABLE LES JUGEMENTS DE COUR VOUS RENDRONT BLANC OU NOIR .
A VOUS DE JUGER…
BAYARD.