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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 17:15

Cet article est construit avec des paragraphes tirés d'une revue, rapportés sans modification du texte original.

La société de consommation est renforcée par nos peurs subconscientes.

Le marketing actuel, qui incite à la consommation infinie, repose sur plusieurs besoins et peurs psychologiques.

La consommation peut satisfaire deux besoins névrotiques principaux: celui d'être reconnu et celui de posséder, tous deux engendrés par la peur de ne pas être aimé et d'être faible.

Le sociologue Veblen THORSTEIN qualifie de <<consommation ostentatoire>> l'acte de consommer pour se sentir exister à travers les regards des autres, qu'on imagine envieux et admiratif.

Le consommateur cherche à montrer aux autres, ou à lui-même que s'il possède certains biens, c'est parce qu'il dispose d'un capital économique ou culturel important. Par conséquent, il attend des autres une reconnaissance sociale de sa puissance économique ou de sa distinction culturelle.

en effet, le besoin de consommer pour paraître vise à compenser des carences identitaires. Le besoin de reconnaissance sociale repose sur un manque d'estime de soi, donc un besoin d'être aimé pour sa force, qui repose sur la peur d'être faible et de ne pas être suffisamment aimé.

le besoin de possession et d'accumulation est quasiment illimité chez les milliardaires, qui accumulent plus qu'ils ne pourront jamais consommer ou dépenser.

Le changement vers une démocratisation des structures sociales et économiques suppose des actions concrètes et des luttes sociales sur le long terme et au quotidien, et pas seulement un travail psychologique personnel. Cependant, pour parvenir à créer une société nouvelle émancipée, les êtres humains, qu'ils soient citoyens, militants, dirigeants ou chef d'Etat, ne pourront se dispenser d'un travail lui aussi quotidien, intérieur et extérieur, de nature psychologique et relationnel visant une transformation de leur personnalité.

le besoin de consommer s'alimente donc de deux peurs principales : la peur de manquer et celle de ne pas être reconnu. Le détachement et l'acceptation vis-à-vis de ces peurs névrotiques permettent aux individus de retrouver une sécurité psychologique intérieure et finalement de se recréer de vraies valeurs, telles celles d'être solidaire et de vivre dans la sobriété heureuse comme le dit Pierre RABHI

VOICI mon analyse.

Ce phénomène n'est pas nouveau, il est seulement pris en considération plus intensivement. La considération que certains font d'eux dépasse de loin ce que nous pouvons imaginer. Il s'agit en définitive de l'orgueil décuplé. Quand nous sommes issus de milieux modestes, cette image nous frappe davantage, cependant, c'est peut-être là que nous trouvons le moins d'imbus de leur personne. Alors que j'étais encore un enfant, cette attitude s'affichait chez les propriétaires ruraux, ceux qui avaient la chance d'avoir hérité de leurs parents et qui possédaient la majorité des terres de la commune étaient de ceux-là. L'arrivée des machines agricoles motorisées ont contribué au développement du phénomène. C'était la course à l'acquisition d'un tracteur, à l'augmentation du cheptel, à l'installation de clôtures électriques pour garder les troupeaux. Fini le rôle de berger, c'était dévalorisant.

Qui n'avait pas la plus puissante des voitures, ces véhicules que l'on ne savait pas maîtriser et, qui furent dans mon village l'objet des premiers morts sur la route. La démographie galopante fait que se phénomène s' amplifie.

En 1889, la France inaugura la tour Eifel, le plus haut édifice de l'époque. Voilà les prémices du vouloir paraître. Aujourd'hui ces constructions se font dans d'autres pays plus riches et prospères que la France. Nous voyons bien que cette boulimie est bien éphémère. Pourtant, il faut bluffer au monde entier pour sauvegarder notre image ternie de notre patrie.

Tout est prétexte à cette fuite en avant pour tenter d'épater, cela ne suffit pas à restaurer la confiance et surtout doper notre économie incapable de rivaliser avec ces puissances qui courent vers la même catastrophe que la nôtre.

Toutes les couches de notre société sont impactées par ce désir de tromperie. Cela va de la construction aux illuminations de fin d'année. Qui aura la plus belle ou la plus gigantesque ?

Qui donc attache un intérêt à ces artifices ?

Cela touche également le cadre vestimentaire, que sont devenus les bleus de travail arborés par nos ouvriers, les tabliers de l'école qui avaient le pouvoir d'effacer les différences sociales ?

Qui donc aujourd'hui a la pudeur de se regarder dans un miroir et de se dire qu'il est un simple commun des mortels. Cette folie les accompagne jusqu'à leur tombe. Seule l'incinération les ramène à leur origine, une cendre que personne ne pourra contempler.

Bayard

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 15:04
CASH INVESTIGATIONS
CASH INVESTIGATIONS

Madame Elise LUCET, n’est pas du genre langue de bois. Son émission sur France 2, CASH INVESTIGATION en est une bonne preuve.

Toutes ses émissions sur les sujets sensibles sont une réussite. Les commentaires que nous pouvons lire ou entendre sont des plus élogieux.

C’était un état des lieux difficile à imaginer, à moins d’être plus ou moins plongé dans ce système en tant que victime anonyme.

Je peux vous certifier qu’il n’y a rien d’exagéré dans cet état des lieux très inquiétant.

Pour être aux premières loges des rangs de vignes, je confirme que les épandages sont nombreux et très dérangeants.

Après avoir débuté ma vie dans une campagne Pyrénéenne, loin de toute nuisance chimique ou pollution industrielle, j’ai investi la vie urbaine pendant toute une carrière. Je me suis retiré à présent en milieu rural de l’Entre-deux-Mers en GIRONDE.

Ici le cadre ressemble d’avantage à la tranchée des baïonnettes qu’à un éden bucolique.

Dès mon arrivée en l’an 2000, j’ai constaté que la culture de la vigne ne ressemblait en rien à ce que j’avais connu.

Les traitements se succédaient à intervalles rapprochés, conditionnés par des conditions atmosphériques, mais également par des dispositions gouvernementales qui demandaient aux viticulteurs de traiter par mesures <de précaution>.

J’ai vite compris que, nos gouvernements étaient à la solde des grands fabricants de traitements phytosanitaires, d’engrais, de désherbants et que sais-je encore.

L’amendement des vignobles ne se limitaient pas à cela, il y avait également l’épandage d’ordure ménagères broyées, en provenance d’une déchetterie submergée par les déchets ménagers qu’elle ne pouvait traiter.

La découverte de telles pratiques me conduisit à des investigations personnelles. Je savais que je n’obtiendrais aucune information de la population de ce petit village peuplé d’autochtones accrochés à leurs pieds de vigne.

Des problèmes de pollution, liés eux aussi à la vigne fournirent l'occasion d'interpeler les responsables politiques et les provocateurs de troubles de l'environnement.

Nul ne voulait admettre cette situation évidemment.

J’ai donc essayé de porter mes soupçons auprès de ces exploitants viticulteurs, d’attirer leur attention sur les risque sanitaires engendrés par leurs pratiques.

C’est à cet instant que les querelles entre ruraux et citadins remontèrent à la surface.

Ma condamnation fut immédiate, le citadin qui veut nous apprendre ce qu’il ne connait apparemment pas est inconcevable.

C’est ainsi que l’on est condamné sans jugement. De nombreux habitants ne m'adressait plus la parole. C’était sans compter sur ma ténacité.

La logique me conduisit à saisir les responsables au plus haut niveau, les ministères impliqués. Vous connaissez certainement le processus employé pour le traitement de ce type de sujet.

Mon dossier fut transmis à la Préfecture du département qui prit contact avec moi.

A cette époque, ils avaient encore la délicatesse de vous faire croire à l’importance qu’ils donnaient à ces problèmes. Ils ont essayé de noyer le poisson, mais je persistais avec détermination. Je finis par avoir un minime résultat sur le territoire en stoppant l’épandage des ordures ménagères. Résultat insignifiant au regard des troubles dus aux traitements de la vigne qui se multipliaient d’année en année.

L’entêtement des viticulteurs perdurait. Pourtant dans leur milieu professionnel, les cas de maladie Parkinson, Alzheimer, cancer de la peau, de la langue, des poumons augmentaient dangereusement.

Il n’est pas rare de trouver sur la même parcelle des employés affairés à mettre en place les rameaux et les machines qui épandent les traitements.

Les petits hameaux de ma commune sont tous impactés par ces épandages faits sans respect des règles élémentaires, notamment l’orientation des vents. Ces produits sont tellement volatiles que je les ressens à plus de deux kilomètres. Je suis alors obligé de me confiner à l’intérieur de mon habitation.

Les produits employés sont sans cesse modifiés, pour des raisons économiques, les rotations ont été diminuées, non point pour des raisons de santé, mais des raisons économiques (économies de carburant). Ajoutez à cela l’échappement des gaz des machines agricoles et vous comprendrez pourquoi il y a tous ces cas de maladies.

Notre région est très vallonnée, ce qui provoque des ruissellements importants, donc une concentration de tous ces produits nocifs dans le lit des cours d’eaux qui les parcourent.

Ou sont donc faits les prélèvements éventuels analysant le taux de pollution ?

Ces résultats sont certainement bien en-dessous de la réalité.

Des scientifiques de renom ne cessent de dénoncer le danger potentiel pour l’humanité. On recense de nombreux cas de stérilité chez les utilisateurs de ces produits.

Ces viticulteurs, un jour devront passer le relai à l’autre génération, une population qui est déjà imprégnée de ces métiers de la terre.

Comment trouver ce personnel s’ils n’ont pu assurer la descendance ?

Voilà un simple clin d’œil sur ce sujet qui demanderait des pages.

Si l’être humain n’occupait pas une place prépondérante dans mon esprit, je pourrais, pour le moins, être satisfait de cette situation.

Comment pourrait-on recruter de futurs viticulteurs, si, les actions relationnelles de parents à enfants n’existaient plus ?

Comment, ramener à de plus sages pratiques tous ces viticulteurs victimes de ces chimistes criminels qu’aucun état ne veut égratigner ?

Je pense que cette belle et fructueuse émission aura reçu la visite de nombreux téléspectateurs, qu’elle aura réveillé le désir de se battre tous ensemble pour que notre descendance vive des jours meilleurs.

En notre âme et conscience prenons nos responsabilités, condamnons ces pratiques insensées par tous les moyens qui nous sont donnés.

Je constate, que la qualité de l’air est mesurée dans les grandes agglomérations mais pas dans nos campagnes.

A-t-on peur de bloquer les capteurs, ou sommes-nous des victimes nécessaires à l’enrichissement de quelques nantis ?

Bayard.

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 17:47

La France dispose de nombreuses structures agricoles, des paysans valeureux, qui exploitent avec courage et savoir faire des propriétés de toutes tailles, produisent des denrées de très bonne qualité.

Ils ont hérité de leurs parents les terres et ce savoir-faire.

L’ingratitude de la météo met à mal tous leurs efforts en quelques minutes, les privant de leurs maigres revenus en les noyant dans la douloureuse amertume.

Si vous n’avez pas eu la chance de partager avec eux la passion qu’ils portent à leur terre, alors de grâce ne leur jetez pas la pierre

. Les manifestations organisées actuellement sont pour le moins logiques, et, pour l’instant ne sont pas comparables à celles des années vingt du siècle dernier.

L’incohérence gouvernementale, encore elle, leur reproche d’avoir des structures trop petites, des installations aux normes obsolètes, les accusent pour cela d’avoir de mauvais résultats.

Quel terrible affront pour cette corporation !

Quelle épouse d’artisan, accepterait que son époux soit absent du foyer de 5 heures du matin à parfois 22 heures le soir, pour qu’en fin de mois il ne puisse pas nourrir sa famille ?

Qui donc des citadins ou des ruraux non agriculteurs est capable de comparer la qualité produite par ces petites structures avec celle des fermes à milliers de bêtes.

La croissance animale demande plusieurs semaines, parfois plusieurs mois et peut dépasser l’année, combien sont-ils à savoir cela ?

Ce temps est précieux et gage de la qualité des produits que nous consommons.

La qualité notamment gustative est tributaire du temps.

Les grandes structures, encouragées par les industries agro-alimentaires ont pour principal objectif le profit afin d’engranger d’énormes bénéfices.

La production de viandes avec une nourriture à base de farines vitaminée a au moins deux conséquences dont la gravité atteint un niveau inconcevable.

Problèmes pour notre santé et celle des animaux en relations avec la consommation de ces produits, et la mise en danger de l’équilibre financier des ménages.

Quand un animal est ainsi nourri, il produit énormément de graisses de mauvaises qualité, mais font monter l’aiguille de la balance du commerçant

. Nous payons donc du gras et non de la chair ferme.

Nous savons tous qu’en cuisant le gras fond et réduit donc le volume consommable. Conséquence, notre morceau consommé ne pèse plus que la moitié du poids facturé.

La ménagère est déçue parce que ses convives quittent la table avec l’estomac creux.

Pour corriger le tir, seule une opération est possible, c’est d’acheter un morceau plus lourd, ce qui met son budget en péril ;

On dit que la France n’a pas de grosses exploitations, pourtant elle a la plus importante bergerie d’Europe avec 65 millions de moutons que nous sommes.

Souvent je dis que la responsabilité est collective, c’est encore le cas pour cela.

Nous sommes incapables de nous unir pour faire la pression nécessaire à entraver cette dérive qui nous conduit à la misère physique, intellectuelle et financière.

Avant de critiquer des actions que l’on croit injustifiées, prenons le temps d’évaluer les enjeux et d’apporter notre soutien à toute revendication citoyenne sensée.

Demain, quand nos petites fermes auront disparu, nous serons les premiers à regretter, le chant du coq dans la basse-cour ou le beuglement des vaches dans une prairie herbue.

Les bâtiments se délabreront et nos paysans, tout comme nous seront des pauvres gueux. Bayard

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:15

Cet article est tiré de la revue Biocontact n° 265-févruer 2016. Obsolescence programmée, le grand gaspi sur les décodeurs TNT !!! Dans la nuit du 4 au 5 avril 2016, la télévision numérique terrestre (TNT) passera à un nouveau format d’image haute définition (codec MPEG 2 à codec MPEG 4), rendant obsolètes près de 6,3 millions de postes de télévision, c’est-à-dire tous ceux d’avant 2009 et une partie de ceux vendus sur la période 2009-2012 (source ANFR) dans les 57% de foyers français qui passent encore par une antenne. Seule solution : changer de téléviseur ou s’équiper d’un adaptateur (de la taille d’un décodeur). Zéro Waste France et Halte à l’obsolescence programmée (HOP) dénoncent la quantité de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et le gaspillage de ressources naturelles qui constituent cette opération. Ce sont en effet 6,3 millions de téléviseurs et tous les anciens décodeurs TNT dont on va provoquer l’obsolescence, pour satisfaire les opérateurs mobiles désireux de récupérer plus de fréquences hertziennes pour le très haut débit mobile. Hasard du calendrier, ou stratégie pour stimuler la consommation avant les fêtes, la communication gouvernementale a démarré il y a quelques semaines. Une véritable aubaine pour les distributeurs d’électroménager qui recommande de s’équiper d’un adaptateur (pour 25 euros) mais aussi et surtout d’acheter un nouveau téléviseur. <<Aucune consultation préalable des associations de consommateurs et de protection de l’environnement n’a eu lieu et aucune sensibilisation n’est réalisée auprès des téléspectateurs sur la fin de vie de leur équipement actuel>>déplore Laetitia Vasseur présidente d’Halte à l’obsolescence programmée (HOP). Pour Flore Berlingen directrice de Zéro Waste France, <<il est regrettable que le Gouvernement ne mette pas en cohérence sa politique numérique et sa politique en faveur de l’économie circulaire et autorise un pareil gaspillage de ressources naturelles>>. Il est certain que d’autres options auraient pu être envisagées pour éviter un tel gaspillage, et notamment la possibilité de faire évoluer les appareils existants plutôt que de les mettre au rebut. Zéro Waste France et HOP demandent au Gouvernement de fournir des explications sur ce choix et de mettre en œuvre immédiatement une campagne de sensibilisation des téléspectateurs à la fin de vie de leurs équipements, pour permettre a minima leur recyclage dans de bonnes conditions.

Mon information personnelle.

Des bruits fondés circulent sur le fait que cette deuxième phase de la TNT n’est pas la dernière. Une troisième est prévue dans trois ou quatre ans, avec la reproduction des mêmes problèmes.

Ci-dessus, il est fait allusion à MPEG 4 pour substitution à MPEG 2 actuel. Certaines autres informations font allusion à MPEG 3, MPEG 4 étant la future étape. Actuellement, sur le commerce, rares sont les téléviseurs équipés de MPEG 4.

Tous les téléviseurs ou presque deviendront obsolètes y compris ceux que nous venons d’acquérir. Comme il est dit dans le texte ci-dessus le Gouvernement ne s’oppose pas à ce gaspillage parce qu’il est l’heureux bénéficiaires.

En attendant le mois d’avril pour avoir un téléviseur avec un écran noir, nous avons un écran de fumée <gouvernementale>. Bayard

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 16:34
Béret Basque
Béret Basque

La FRANCE a du savoir faire, les Pyrénéens savent le montrer. Cette coiffure traditionnellement portée par les habitants de cette région, arbore de nombreuses région du monde.

Une chanson pyrénéenne a pour paroles:

Oh mon Bourgeois, ce n'est pas un reproche,

Coiffe à melon si cela vous plaît,

moi le chapeau je le mets dans ma poche,

et porte le béret.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 14:12

Certains propos de mes articles réveillent les susceptibilités de mes lecteurs et sont considérés comme provocateurs. Cela est le résultat de mon attachement à la démocratie, à la liberté de penser et de s’exprimer. ____________

De nombreux rapports sont demandés par les chefs d’état français à des personnalités qui jadis ont tenu un poste important dans la conduite de notre pays.

S’ils ont été choisis, c’est qu’ils ont contribué à la résolution de problèmes capitaux dans le fonctionnement de nos institutions ou à la protection de notre tissu social ou industriel.

Le dernier, demandé à Monsieur BADINTER doit permettre, s’il est pris en considération, à la <modernisation> du code du travail.

Je ne mettrais pas en doute la sincérité de leurs études, cependant, la relation avec le monde politique aux commandes de notre pays, m’autorisent à avoir une certaine suspicion.

Pour le moins, ces rapporteurs ont été signifiés de recommandations dirigées.

Comment pourrait-on choisir ces personnes, si, on ne connaissait pas leurs façons de penser.

Il faut que ces rapports soient plus généralistes que précis, ceci afin de préserver la possibilité de le transposer de telle manière que le résultat de la décision finale ou du vote de la loi corresponde au résultat désiré.

La démonstration est ainsi faite que nos gouvernements sont, en apparences, démocrates.

Il semblerait, à lire les propos de la presse qu’un réveil de nos concitoyens se met en place. Comment pourrait-il en être autrement!

Les ministres présentent des textes de loi, avec plus ou moins de succès, ils sont profondément remaniés avant que l’assemblée nationale les adopte, au point qu’ils ne reflètent plus le but recherché.

Tout est fait dans la précipitation, il suffit qu’un évènement grave se produise pour que soit lancée une idée sans vérification de compatibilité avec les textes officiels.

Que devons-nous penser d’un tel disfonctionnement au plus haut sommet de l’état ?

Que sera ce nouveau code du travail ?

Nous avons assisté cette dernière dizaine d’années à des prises de décisions incompréhensibles et incohérentes en matière de législation du travail. J’en ai retenu une de bonne taille.

C’est le gouvernement qui décide du montant du salaire minimum des employés. En quelque sorte, il impose aux employeurs de rémunérer leurs employés à un salaire obligatoire, mais par ailleurs, il leur demande de procéder à des négociations par branches et par entreprises. Pourquoi ?

Parce qu’il sait que c’est pratiquement impossible, et donne, indirectement le pouvoir de se débarrasser du personnel qui demanderait à ce que ses droits lui soient garantis.

Comment un état peut-il s’imposer sur un sujet, sans contrôler des dérives ?

Cela conduit à la grogne qui s’installe dans notre pays.

Rien n’est totalement parfait, j’en conviens.

Si elle est imparfaite, la loi dite des 35 heures, est une bonne loi pleine de bon sens.

Quand elle a été votée, les entreprises françaises étaient en surproduction, et la montée du chômage empirait rapidement. Cette loi pouvait entrainer une régulation certaine de l’offre et de la demande.

C’était sans compter sur les détracteurs misogynes.

Au-delà de cette régulation, cette loi aurait pu réduire partiellement la liste des demandeurs d’emplois.

Le patronat a eu recours aux heures supplémentaires pour satisfaire sa politique de l’emploi ; pour lui ses pratiques prévalent sur les lois de la république. Un état dans l’état.

En s’employant à cela, il a omis d’anticiper le discrédit produit sur la population salariée.

Il démontre par cela qu’avec cette réduction du travail, il ne pouvait plus assurer la productivité nécessaire au bon fonctionnement de ses activités, et que le recours à l’accroissement de son personnel devenait une impérative nécessité.

Une contradiction remarquable.

La surproduction a ses effets pervers, la destruction des produits devenus encombrants ou, leur vente à des prix cassés pour tenter d’amenuiser les pertes qu’elle engendre.

Elle est aussi l’objet de la perte de matières premières et d’énergies fossiles et humaines. L’agriculture est face à ce même problème de surproduction. Pire encore est le mal, ces agriculteurs vendent leurs produits à perte, ce qui est contraire à tout ce que nous avons étudié à l’école primaire à savoir que le prix de vente doit au moins être égal au prix de revient, ou à ce dernier auquel il faut ajouter le bénéfice qui, dans ce cas, devient le salaire du producteur.

Qui donc a pu oublier ces notions élémentaires de calcul ?

Je suis depuis longtemps convaincu que nous sommes entre les mains de politiques manipulateurs.

Une conviction ne peut être l’illumination passagère de l’esprit, mais le résultat de l’analyse et de la synthèse de faits marquants. La lucidité lui est un précieux secours.

Bayard

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 17:52

Il faut se rendre à l’évidence, il n’y a qu’un seul citoyen pour affirmer que le chômage va disparaître en France, c’est Monsieur le Président de notre République.

Faut-il croire qu’il ignore les panneaux de signalisation du code de la route, pourtant celui de la voie sans issue est l’un des plus simples.

Voilà plus de trois ans qu’il emprunte cette voie, et qu’il n’a pas remarqué qu’il va droit dans le mur. Aurait-il décidé de mettre fin à son mandat, donc à sa vie politique ?

Je ne vois aucune circonstance atténuante pour qu’il regagne la confiance des citoyens français. Depuis 2012, date de sa prise du pouvoir, le chômage n’a cessé d’augmenter, parce que les délocalisations permises par son prédécesseur, se sont accentuées d’une part, et d’autre part, parce que le patronat gavé d’aides a refusé toute création d’emplois, détruisant tout dialogue social et solidarité nationale.

Monsieur le Président, le mur est devant vous, ne cherchez pas une issue probable en vous tournant vers l’arrière. Il est maintenant trop tard pour revenir sur vos pas.

Votre majorité s’est fissurée progressivement, certains de vos ministres ont démissionné parce qu’ils ne pouvaient se faire entendre, des députés, qualifiés de frondeurs, ont attiré avec insistance votre attention sur la dérive du bateau que vous aviez en charge.

Vous avez perdu la confiance d’une très forte majorité de vos citoyens, ces derniers ont perdu tout espoir de retrouver un emploi, et par-delà cela, la possibilité d’assurer une vie décente pour eux et leur famille.

Les pistes que vous avez présentées pour rétablir ce déséquilibre se sont toutes soldées par un échec, vous avez condamné les travailleurs à rejoindre le banc des miséreux.

Aucun ministre de l’enseignement, ou Président de la République n’a eu le courage d’imposer une sélection juste des élèves capables de poursuivre ou pas des études supérieures.

Il fallait que la France soit aux premiers rangs par le nombre de bacheliers.

Aujourd’hui, ils sont parmi les premiers dans les rangs des sans-emplois.

Nous manquons de techniciens ou ouvriers qualifiés, parce que les entreprises n’ont pas reçu le soutien nécessaire et indispensable pour former ce personnel.

Pourtant, nous rencontrons parmi ces derniers des êtres autodidactes capables, par leurs connaissances de rivaliser avec ceux qui ont eu la chance d’apprendre sur les bancs des facs ou des grandes écoles.

Les formations qui sont promises aux demandeurs d’emploi ne peuvent pas favoriser la réinsertion dans le monde du travail si les créations d’emplois par le patronat ne sont pas au rendez-vous.

Le laxisme est l’attitude déplorable utilisée par tous ceux qui sont dépourvus de courage.

Une blessure est souvent plus dangereuse que la mort, parce qu’elle nous prépare à cette dernière dans la souffrance.

Vous avez chargé Monsieur BADINTER de vous fournir un rapport pour vous permettre de créer un nouveau code du travail. Je pense que sa sagesse peut vous être d’un précieux concours si vous avez la force et le courage d’admettre ses remarques qui pourraient être désobligeantes.

Le temps ne presse point pour reconquérir des voix nécessaires à l’échéance de 2017, mais pour maintenir la cohésion des membres de l’EU, car c’est là un sujet dont vous ne nous parlez pas souvent.

Si l’Angleterre quitte l’EU, d’autres suivront, et cette désunion sera fatale.

Voilà la voie sans issue est bien balisée, une voie qu’il ne fallait pas emprunter parce qu’un demi-tour est impossible.

Le mur de BERLIN n’a pas résisté parce que la volonté de l’abattre était souhaitée, le mur de l’impasse résistera parce que la volonté n’y est pas.

Peut-être que cet arrangement profite bien à certains.

Bayard

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:32

Certains propos de mes articles réveillent les susceptibilités de mes lecteurs, et sont considérés comme provocateurs.

Cela est le résultat de mon attachement à la démocratie, à la liberté de penser et de s’exprimer.

Quotidiennement, nous constatons que le monde s’est emballé, que les nouvelles technologies, si elles sont nécessaires pour avancer, elles ne doivent pas pour autant, laisser au bord du chemin ceux qui n’ont pas accès à cette modernisation impétueuse.

Il faudrait, aujourd’hui faire des économies pour renflouer les caisses de l’état et approvisionner les actionnaires.

Peut-on économiser quand on n’arrive pas à joindre les deux bouts ?

On supprime sans compter les employés chargés de vous remettre les imprimés nécessaires à la constitution de dossiers.

On les remplace par des machines multifonctions que l’on appréhende à utiliser tant ces taches nous sont complexes, ou mieux encore on vous invite à les obtenir via l’ordinateur.

Trop nombreux sont encore, et pour longtemps, ceux qui n’ont pas les moyens de s’équiper d’un ordinateur et de s’abonner à internet.

Qui pourrait être assez dérangé pour s’équiper d’un outil dont il ne sait pas se servir ?

On voit que nos grosses têtes pensantes n’ont pas les pieds sur terre. Ils ont la tête dans les étoiles, mais la vue trop faible pour constater qu’il y a un décalage important entre les générations.

On va encore dire qu’il faut former cette population.

Mais qui donc va le faire alors que l’on ne trouve pas des enseignants pour la génération montante?

Revenons aux économies nécessaires qu’il faut réaliser coûte que coûte. Si vous avez un ordinateur, et les compétences pour faire des recherches sur internet, il vous faudra imprimer ce document au en un exemplaire que vous garderez en copie. C’est nous qui finançons le papier et l’encre alors que jusque-là, ces fournitures étaient payées par nos impôts.

Ces derniers ne cessent d’augmenter, et augmentent d’autant plus que nous utilisons nos fournitures de bureau et autres.

Si la part matérielle peut être reléguée au second plan, il n’en est pas de même du lien social qui s’érode dangereusement.

La génération montante a été délaissée depuis trop longtemps, nous en constatons malheureusement l’ampleur des dégâts.

Faut-il à présent y ajouter les seniors ?

Que reste-t-il de l’humanité ?

Quelle est la véritable valeur d’un être humain ?

A-t-on le droit de le considérer un citoyen comme une valeur marchande ?

Serons-nous un jour cotés en bourse ?

Les citoyens sont la proie d’acteurs démoniaques passibles de peines d’internements.

Bayard

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 16:31

Vous l’avez peut-être oublié, il n’y a pas si longtemps, les banques ont tenté de nous facturer les chèques.

Cette démarche n’a pas abouti pour diverses raisons, dont une épineuse qui allait blesser ces malheureux banquiers.

Nous demandions en compensation que nos avoirs nous soient rémunérés.

L’épine dans leurs pieds leur parut infectieuse, ils abandonnèrent leur proposition, mais pas le désir de nous tirer de l’argent par n’importe quel moyen.

Le ministère des finances s’est bien gardé de leur signifier une opposition.

Alors, ces banquiers n’ont pas voulu rester sur cet échec, ils ont élaboré un autre plan, en faisant endosser aux commerçants l’objet d’une nouvelle opération.

Dans de telles hypothèses, le gouvernement, pour faire adopter des dispositions, fait usage du 49-3.

Pourquoi ne pas transposer cette pratique pour les paiements par chèques?

Vous l’avez constaté, de nombreux commerçants n’acceptent plus les paiements par chèques. La carte bancaire est devenue une nécessité.

Nous n’avons pas encore pris l’habitude, de s’assurer avant d’entrer dans un magasin, un restaurant, chez votre garagiste …, que les cartes bancaires étaient seules acceptées.

De trop nombreux magasins commettent l’erreur volontaire d’information par affichage nettement visible à l’entrée.

Pourquoi, parce qu’ils savent que lorsque vous entrez vous allez dans les rayons pour faire votre choix, et ce n’est qu’en arrivant à la caisse que vous découvrez que les paiements par chèques ne sont pas acceptés.

De très nombreuses personnes sont encore dépourvues de cartes bancaires, ne sont pas équipées d’ordinateurs et n’achètent donc pas par internet.

Comment, ces dernières peuvent-elles se tirer d’une telle situation ?

On n’arrête pas de nous parler de discrimination, n’est-ce pas une discrimination que de privilégier certains individus et négliger notamment les aînés qui ont œuvré pour l’accès et le partage à tous. La moralité dans cette affaire, est que, par voie détournée, les banquiers aidés par les commerçants, ont réussi à nos facturer nos modes de règlements, parce que les cartes bancaires sont payantes.

Les commerçants prétextaient qu’il y avait trop de chèques sans provisions, c’est peut-être vrai et fort regrettable, mais fallait-il pour cela conduire les détenteurs d’un compte bancaire à retirer de l’argent au guichet de la banque pour effectuer ses achats ?

Qui donc endosse le risque à présent, si ce ne sont les citoyens qui se déplacent avec de fortes sommes d’argent liquide sur eux ?

Voilà encore un mauvais exemple de solidarité générationnelle !

Pour ma part, j’ai adopté une action, (je ne suis pas le seul)

En quoi consiste-t-elle ?

Si un commerçant affiche à sa porte qu’il n’accepte pas les chèques, j’entre dans le magasin, demande qu’il me confirme le refus des chèques pour le règlement des achats.

Dans l’affirmative, je le salue poliment et lui dit que je vais voir ailleurs.

Il est amené à prendre une difficile décision urgente : la première, il me laisse partir et perd un client, ce qui n’est pas à faire en cette période désastreuse de consommation, la deuxième il me rappelle et accepte le paiement par chèques.(Généralement, sans que l’on me le demande, je présente une pièce d’identité, deux si cela doit le rassurer.)

C’est jusqu’à présent la majorité des cas. Pourquoi ?

Il a une crainte et non des moindres, je peux en quelques mots lui faire perdre de nombreux clients par le principe du bouche à oreille, cela lui coûterait une perte bien plus importante que l’éventuel paiement par un chèque sans provisions.

Voilà encore une fois à quoi s’emploient certains citoyens, pérenniser la destruction du tissu social.

Méditez sur cela, et dans mon prochain article je vous parlerai d’autre chose.

Bayard.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 15:52

La première question que je me pose est : POURQUOI les gouvernements ne trouvent pas de solutions ?

Rechercher les origines du mal est la priorité.

Nos politiques ne peuvent pas les ignorer, ils exploitent toutes les pistes pour démontrer qu’ils vont réduire massivement le chômage avant fin 2016.

C’est l’argument retenu par le chef de l’Etat pour avoir une chance d’être réélu.

Grossière erreur, les citoyens ont bien reconnu l’imposture du stratagème.

L’Education et l’Instruction sont les deux bases indissociables d’une bonne civilisation.

Quand notre génération évoque le temps passé par ces mots < de notre temps>, la génération montante nous traite de ringards.

Je ne peux m’offenser de ce comportement, il y a sûrement une part de vérité dans ce reproche. Cela ne m’empêche pas de dire que sans bases solides, on ne peut pas construire un édifice. L’éducation et l’instruction font défaut à notre descendance, personne n’a su porter un regard sur cette lacune.

Les parents, les éducateurs, les politiques et tous ceux qui sont en charge de la formation n’ont pas fait d’efforts d’anticipation, et ce parfois pour des raisons peu avouables.

Le résultat est catastrophique et a permis à d’ignobles penseurs de créer une force d’opposition aux gouvernements successifs.

Oui, jadis, ces deux institutions étaient présentes dans toutes les familles qu’elles soient aisées ou modestes. L’une implique l’autre et réciproquement. Nul besoin de grands discours pour développer une bonne éducation, il suffisait de copier le comportement de nos parents pour comprendre que sans efforts on n’obtient pas de résultats.

Nous comprenions que nos parents n’étaient pas suffisamment instruits pour débattre des sujets quotidiens, alors nous apprenions assidûment les bases d’une culture intellectuelle qui confirmaient les sujets d’éducation.

A ce jour, sur une population de 65 millions d’habitants que compte notre nation, près de 20 millions sont dépourvus du minimum à savoir.

Voilà à quoi le gouvernement veut remédier.

Je voudrais bien savoir comment il va s’y prendre pour rattraper un tel retard.

Comment ces disqualifiés vont ils pouvoir assimiler les textes ou les termes employés dans une formation professionnelle ?

Ce court exposé devrait permettre au gouvernement d’accepter que les méthodes utilisées pour réduire le nombre de demandeurs d’emplois ne sont pas adaptées à l’ampleur du sujet.

Monsieur HOLLANDE ne parviendra pas à inverser puissamment la courbe croissante du chômage. Il n’arrivera même pas à ramener les chiffres à ceux connus au début de son mandat. La France traîne à ses pieds les boulets que sont la finance actionnaire et le patronat.

Lui et son gouvernement n’ont pas la force et le courage nécessaire pour amener ces deux perturbateurs à la logique raison.

On vient d’entamer de nouvelles négociations, et en préambule le patronat a mis en avant ses exigences.

Si je constate une faiblesse grave de nos dirigeants, il en est de même des représentants du personnel, incapables eux aussi de faire union pour une opposition forte.

A quoi bon s’asseoir à une table de négociations quand les dés sont jetés ?

Devant de telles exigences, les syndicats devaient refuser l’invitation. Cette attitude aurait pour le moins, permis de connaître la position du gouvernement.

Si ce dernier, ne prend pas la ferme décision de ramener le patronat à la réalité, il aura perdu tout espoir de figurer à une élection possible en 2017.

Après l’élection présidentielle de 2017, sous réserve que ce parti existe encore, les élus socialistes ne seront pas assez nombreux pour former un groupe à l’assemblée nationale.

La lutte contre le chômage ne passe pas obligatoirement par la formation de demandeurs d’emploi.

Du personnel qualifié il y en a, des emplois également, cependant il y a également une forte opposition à l’embauche, souvent pour des raisons injustifiées.

A la demande du patronat, de gros allègements de charges ont été consentis, ils devaient favoriser l’embauche et donner de la compétitivité.

Aucune embauche n’a été remarquée, en témoigne la constante augmentation des demandeurs d’emplois, quant à la compétitivité elle s’obtient par des produits de qualité et un rendement acceptable, ce qui n’est pas le cas. Le rendement lui-même dépend du nombre d’employés. Difficile alors d’accepter la position du patronat qui réfute l’embauche et met en péril tout espoir de relance de la consommation. Les possibilités physiques de l’être humain ont des limites, tout dépassement entraîne des carences de santé, et par conséquence une baisse de rendement et l’augmentation du déficit de la S.S.

La démonstration semble tellement évidente que j’ai peine à croire que cette machination n’est pas volontaire.

Bayard

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