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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 16:17

Le texte reproduit dans cet article est tiré du livre de Véronique JANNOT au fil de l’AUTRE.

Je ne fais que partager avec enthousiasme ma propre expérience et mon propre ressenti, m’attachant à ce qui est avant tout une philosophie de vie, une science de l’esprit, qui prône la transformation des poisons émotionnels en sagesses indispensables sur le chemin du bonheur.

Il faut prendre en compte notre potentiel de vie et développer tout ce qui est susceptible de nous aider, grâce à nos propres ressources, à surmonter nos blessures et nos inhibitions. Comment transformer l’orgueil en humilité, l’avidité en détachement, l’envie en la faculté de se réjouir du bonheur des autres, la colère en patience, l’ignorance connaissance. Faire appel à sa conscience en s’attachant à développer le meilleur de soi n’est pas toujours un chemin facile, il est même parfois long, mais combien enrichissant. Être responsable de ses pensées et de ses actes, attentif au karma et à la loi de cause à effet qui régit le quotidien et notre vie autant que l’Univers est un engagement. Un peu comme un mariage. Jurer fidélité à sa conscience pour le meilleur et pour le pire nous amène forcément à des luttes passagères mais finalement quel couple n’en a pas ? Notre existence est le résultat de notre conscience. Chaque décision en découle et chaque étape d’évolution. En fait, choisir la joie, l’amour et l’ouverture demande une attention constante. Être dans le moment présent, essayer de regarder le positif d’un évènement et de conserver le recul et l’humour tant que faire se peut relève d’un véritable choix de comportement. Un choix de vie. C’est un choix aussi que de fuir les cancans, les énergies et les personnes négatives. Choix pas toujours facile, je vous le concède. Mais il est salutaire de tenter d’avancer de la façon la plus consciente et juste possible. Avec ce bagage, la vie n’est pas la même. Beaucoup ont envie de s’engager sur ce chemin, en ressentent la nécessité. Certains l’ont fait mais souffrent de n’être pas compris, se sentent isolés avec l’étrange sensation de parler une langue étrangère. En France peut-être plus qu’ailleurs, pour paraître intelligent on se croit obligé d’être critique ou cynique, ou impénétrable. Quand on met en avant des idées positives, on est <<gentil>>, ce qui dans la bouche de bien des gens est péjoratif. Ou alors on est un philosophe, un penseur et reconnu comme tel, et là on est <<bon>>, ce qui est différent. Tout en écrivant cela, je me rends compte que c’est un adjectif que l’on emploie de moins en moins. <<Un homme bon>>, c’est à peine un compliment.

QUE PENSONS-NOUS ???

Personnellement, je pense que nous venons au monde avec un programme bien défini, mais comme tout programme il peut se modifier par l’influence d’actions étrangères, mais également par la recherche d’améliorations personnelles. Il faut savoir se protéger de l’une comme de l’autre, éviter un envahissement qui risque de détruire ou inhiber la programmation initiale. Je constate à travers ces propos que certains éléments reviennent en boucle, comme si ces derniers ne pouvaient être écartés. Sont-ils encore présents parce que notre volonté de s’en débarrasser n’est pas assez puissante et soutenue ? Ou bien parce que nous n’avons pas encore assez de courage et de sagesse pour le faire ? Ou parce que d’autres conditions nécessaires ne sont pas envisagées ?

S’engager sur une telle voie n’est pas chose facile, certaines habitudes nous plombent, nous immobilisent. Si nous arrivons à rentrer dans ce processus, nous avons fait un premier pas sur un chemin long et glissant parce que nous allons décevoir beaucoup de monde. Déçus non point parce qu’ils ne comprennent pas, mais parce qu’ils ne sont pas prêts à l’admettre. C’est là que nous devons travailler sur nous et admettre cette situation avec désintéressement, espérant qu’un jour ils prendront conscience que rien n’a changé dans notre comportement, mais que nous ne pouvons continuer dans cette adhésion sans nous compromettre. Nous sommes tenus par des obligations règlementaires auxquelles nous ne devons déroger. Puissent-ils un jour admettre que notre démarche est pour nous et la société est une pierre posée pour une société responsable. Bayard.

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