Jadis la FRANCE était prospère,
Ses Présidents brillaient par les bonnes manières.
Notre langue le Français,
Dans tout le monde on le parlait.
De sa capitale PARIS on rêvait,
Devant ses monuments on s'émerveillait.
Les belles dames s'habillaient de haute couture,
Les hommes portaient des trois pièces avec belle doublure.
On construisit la tour EIFFEL historique,
Que les étrangers admiraient sans la moindre critique.
De notre FRANCE agricole besogneuse,
La population se nourrissait qu'elle soit soit riche où gueuse.
Elle avait pour devise<<liberté, égalité, fraternité>>,
Qu'avons-nous fait de ces mots par la lutte fécondés.
Qu'en est-il de la FRANCE aujourd'hui?
De tous ces trésors que l'on oublie?
Nos ingénieurs, nos chercheurs nous quittent,
Pour travailler en ce pays découvert l'AMERIQUE.
Comment peut-on afficher à l'étranger de l'opulence,
Quand le pays sombre dans la décadence?
Les citoyens vivent leur quotidienne misère,
Victimes des riches qui se font la guerre.
Ces peuples CHINOIS qui de rien ne disent,
Mais en silence au plus haut sommet ils se hissent.
Et moi pauvre gaulois,
Sur ces faux pas je médite sans voix.
Désabusé sans cesse,
Je ne crois plus aux promesses.
Je suis las et fatigué,
Par toute cette énergie dépensée.
Pour voir aujourd'hui ma ballade,
Se terminer pauvre et malade.
Que sont devenus nos suffrages,
Le Président a depuis longtemps tourné la page.
Mon pays n'a plus de frontières,
Ses citoyens partagent la misère.
Et creusent leur tombe,
Dans cette belle FRANCE qui s'effondre.
Bayard
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