2012- PRESIDENTIELLES

2012- PRESIDENTIELLES.

LE MONDE NE SERA PAS DETRUIT PAR CEUX QUI FONT LE MAL, MAIS PAR CEUX QUI REGARDENT ET LAISSENT FAIRE.   EINSTEIN

Vous avez pu constater par le contenu de mes articles que j’étais convaincu que la crise qui venait d’éclater voilà déjà plus de trois ans serait une des plus graves que nous aurions à subir.

Rares ont été ceux qui ont consenti à partager cette déclaration.

Rien d’étonnant à cela parce que la majorité des citoyens de la population française sont nés après la dernière guerre.

C’était l’époque de la reconstruction, du plein emploi et d’une croissance équilibrée.

La France dont la vocation essentielle était l’agriculture, fournissait sans excédents pervers la nourriture pour une population sensiblement égale à la moitié de celle d’aujourd’hui.

Mais déjà, l’industrialisation grignotait les terres cultivables et dépeuplait la campagne de sa main d’œuvre.

Nous en sommes témoins à présent, cet essor n’a duré qu’un feu de paille.

L’argent plus facilement gagné est venu transformer ces hommes et ces femmes empreints de valeurs essentielles bien éphémères.

Aujourd’hui, la crise nous détruit quotidiennement par petites doses homéopathiques, elle nous entraine vers une faillite financière et morale. Cette population n’est pas en mesure de  mener le combat qui devrait nous permettre de remonter la pente.

Pour rétablir l’équilibre financier, nos politiques de haut niveau devront avoir le courage d’abandonner leur autosatisfaction et regagner un soupçon d’humilité.

Par des pratiques mensongères répétitives, nos politiques quelle qu’en soit la couleur, sont sans cesse à la recherche du pouvoir en laissant de côté les problèmes importants qui tenaillent les citoyens.

A-t-on besoin de tels dirigeants pour conduire le pays ?

Certains hommes politiques pragmatiques ont tenté de tenir la France parmi les états sans problèmes financiers, ils ont été remerciés parce que trop visionnaires.

Leurs idées étaient-elles extravagantes ou réalistes ?

Je pense à Mr DE GAULLE, à Mr BARRE, à Mr DELORS qui souhaitaient mettre en pratique la rigueur budgétaire et morale qui n’avait pas la dureté de celle que nous allons subir à présent.

Elle était justifiée et réalisable parce que le pays était en pleine ascension industrielle.

2012 les Présidentielles avec qui ?

C’est une question qui revêt une gravité exceptionnelle. Pourquoi ?

La présidence de Mr SARKOZY se solde par un échec total.

S’il n’est pas totalement responsable il l’est pour une large part. Avant d’être président, il a eu la responsabilité de nombreux ministères. A chacun d’entre eux, il a voulu laisser une empreinte, provocant à chaque fois une levée de contestations qui le conduire à quitter ses postes sans jamais atteindre son but.

A-t-il en ce temps la mis en application de la rigueur budgétaire ? Non.

Sur ce point, que fait-il en tant que Président ?

Qui donc saurait admettre que le recours à un emprunt pour en rembourser un précédent ne serait pas la spirale qui mène au désastre ?

Mais quel est donc cet organisme de notation qui accorde les 3 A à une France surendettée ?

Mais quelle est donc cette école qui fait des hommes et des femmes politiques des menteurs ?

Nous avons bien compris que Mr SARKOSY ne peut figurer sur la liste des prétendants à l’Elysée.

Alors qui pourrait être éligible ?

La France se meurt parce que trop de candidats pour une élection présidentielle.

A droite comme à gauche, des divergences apparaissent parce que chacun veut laisser une empreinte. La cohésion est loin d’être atteinte même s’ils ont l'air de faire l’effort d’être d’accord, nous ne pouvons accorder notre confiance parce que nous savons que l’élection terminée chacun fera entendre sa dissonance.

De quel type de président peut-on souhaiter en période de crise aigue ?

La leçon nous est donnée par La GRECE et l’Italie.

Il faut un homme ou une femme capable de choisir un premier ministre qui formera un gouvernement de coalition avec des hommes et des femmes qui seront des techniciens spécialistes de chacune des questions à traiter.

Un homme ou une femme capable de traiter toutes les classes sociales avec la même attention, qui mènera le combat pour une même Europe sociale, qui saura imposer la rigueur nécessaire au redressement, qui saura sanctionner les récalcitrants.

A cette rigueur faudra-t-il ajouter peut-être également un peu de protectionnisme, parce que trop grande est la disparité avec les pays émergents.

Qui donc pourrait-être cette perle rare ?

Je n’en vois pas pour les présidentielles de 2012.

 Ceci m’incite à croire que les présidentielles de 2012 seront sans aucun doute les élections les plus désastreuses par les abstentions, les bulletins blancs ou nuls.

Espérons que les citoyens prendront conscience qu’une page doit être tournée si nous ne voulons pas crouler sous une chape de plomb.