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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 16:18

ARRÊTS de TRAVAIL. L’ETAT RESPONSABLE

Nous apprenons que les « ARRÊTS DE TRAVAIL » sont de plus en plus nombreux et surtout plus long.

Le Président et son gouvernement préparent une grave modification de l’indemnisation des jours d’arrêt.

La mouture sera difficile à digérer.

Depuis de nombreuses années, pour ne pas dire depuis toujours, les Présidents de la République et leurs gouvernements sont, par leur laxisme, responsables de l’actuelle situation.

Alors que tout est mis en œuvre pour réduire la durée d’utilisation de nos voitures vieillissantes, devenues dangereuses parce que fatiguées, on recule l’âge de départ en retraite.

L’être humain cette machine, en vieillissant, devient-elle, dans tous les emplois, plus résistante aux cadences démesurées ?

L’injustice généralisée entraine les conflits sociaux dans le monde du travail, tout comme dans la vie quotidienne des citoyens.

Dans les entreprises, grandes ou petites, l’opposition entre les employés et le patronat est le fruit des dispositions prises par les gouvernements sous la pression de ce patronat.

Dans cet état de faits, l’objectivité n’a plus sa place, cette discrimination met en doute la valeur de nos dirigeants politiques à tous les niveaux.

Je dis bien injustice, en voici un exemple incontestable, à la vue de ceux qui veulent ouvrir un peu leurs yeux.

Nous, citoyens lambda,  si nous fraudons, par méconnaissance de lois ou règlements, ou par désir d’obtenir des avantages auxquels nous  n’avons pas droit, la sanction est immédiate.

Le remboursement du préjudice est remboursable immédiatement augmenté d’une pénalité conséquente.

Le patronat bénéficie d’aides de l’état, c’est-à-dire de l’argent qui nous est prélevé sur notre avoir.

Ces aides sont soumis à certaines conditions. Ce fut le cas lors de l’instauration de la semaine de travail de 35 heures par une loi de Madame  AUBRY votée par la majorité parlementaire.

Je me rappelle comme bien d’autres des polémiques de l’époque et les ignobles critiques de l’opposition.

La réduction de la durée hebdomadaire de travail serait compensée pour le patronat qui s’engagerait à embaucher un nouvel employé.

Par un tour de magie, coutumier à nos responsables politiques, les gouvernements  anticipèrent cet octroi en amont des embauches. La confiance ou la complicité de tous nos gouvernements, facilitent la fraude de ce patronat malhonnête et indélicat.

Combien de ce dernier ont-ils bénéficié illégalement de ces aides ? Nous ne le saurons jamais, la vérité est toujours difficile à dire, surtout quand nos responsables politiques sont les principaux inculpés.

Des sommes phénoménales qui font et feront défaut à une relance de notre compétitivité.

Quel gouvernement est capable de mettre une fin à ces pratiques, et, de demander le remboursement de ces aides illégalement perçues à sanctionner par des amendes pour non-respect des conditions d’attribution.

J’ai traité de ce sujet  maintes fois, si ma mémoire m’est encore fidèle, je disais que cette loi était un bon modèle sous réserve d’une application minutieuse et honnête.

Le patronat n’a voulu voir en elle qu’une pénalité à son encontre.

Pourtant, une certaine logique éclate à des yeux et un esprit ouverts.

Aujourd’hui, c’est aveuglement, nous brûle la vue et nous remplit d’amertume.

Pour répliquer à l’instauration de cette durée hebdomadaire de travail, sous la pression encore du patronat, le gouvernement a opté pour le recul de l’âge de fin de carrière active.

Faut-il être immature  pour admettre qu’un être  humain puisse conserver sa puissance physique, voire même l’améliorer en prenant de l’âge. Certes, les conditions de pratique de certains métiers ont été améliorée, cela n’empêche pas de constater que l’amplitude d’une carrière efface les bienfaits d’une modernisation.

Constatation  plus grave encore, cette incohérence dans l’enchaînement des décisions. Le patronat encore lui, avec la bénédiction de nos gouvernements ne cesse de dénoncer le manque d’adaptation aux nouvelles pratiques de tâches à présent informatisées, des travailleurs en âge avancé.

Un rajeunissement des forces productives étaient et restent nécessaires pour un renouveau de la compétitivité.

Notre taux de chômage est l’un des plus élevé de l’UE, malgré cela, l’embauche de nouveaux éléments est pratiquement nulle. Incompréhensible encore, les gouvernements successifs ont ou nous font croire qu’ils ont les yeux braqués sur une diminution « souhaitée ». J’ai une grande difficulté à admettre ce comportement.

Quelles sont, pour les caisses des services sociaux de l’état lors d’un départ à la retraite ?

Il faudra lui payer sa pension de retraite. Celle-ci est assurée par la génération montante, encore faut-il que cette dernière trouve un emploi. Donc il faut compenser ce départ par une arrivée.

La caisse de retraites sera privée des cotisations de ce retraité, mais, encore seront compensées par l’arrivée de nouveau cotisant.

C’est également vrai pour tous les organismes de protection sociale.

Tout cela est volontairement occulté par le patronat et ses complices gouvernementaux.

Oui, la loi de Madame AUBRY était une bonne loi, logique et simple.

Au-delà de l’aspect social, elle met en exergue le problème de la démographie galopante, qui d’une bonne chose, si elle est contrôlée, devient un terrible fardeau qui met en déséquilibre la stabilité d’une nation   et de l’humanité toute entière.

Quel être humain pourra supporter à lui seul sa personnelle survie et celle de ces improductifs fabriqués par ces deux entités que sont le patronat et les gouvernements.

Les acquis sociaux décidés antérieurement disparaissent ou devienne peau de chagrin, source de conflits possibles et d’une guerre civile. Ventre affamé n’a pas d’oreilles dit-on, mais ce qui me désole davantage  encore c’est l’aveuglement de mes concitoyens qui avancent les yeux fermés par un aveuglement incompréhensible.

J’aurais tant aimé que ma patrie à laquelle je suis profondément attaché soit et reste ce qu’elle a été si longtemps.

Prenons garde aux décisions hâtives prises par notre Président et son gouvernement subordonné.

Les faits désagréablement insupportables qui nous sont quotidiennement rapportés nous font frémir, les actes d’incivilité atteignent le sommet de l’état, et nous affaiblissent au niveau international.

Je crois que nos prédécesseurs ont, par orgueil, précipité, la création de l’UE. Aujourd’hui nous en payons les conséquences, ce n’est pas notre Président qui nous mettra à l’abri de représailles.

On ne peut pas continuer à mentir sur la résolution de la dette de notre pays. Ce ne sont pas nos réformes insensées qui remettront notre pays sur la bonne route.

BAYARD

http://33-laubesc;over-blog.com.

 

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