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12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 17:26

Les Présidents et les gouvernements se succèdent, le satellite France est en situation stationnaire, pire encore il a entamé une rotation inverse sous l’impulsion dominatrice de certains membres de l’EU.

Le chômage, globalement toutes catégories confondues ne cesse d’augmenter, les emplois précaires se multiplient et la misère gagne du terrain.

Le partage des richesses n’est percevable que dans les milieux modestes, ceux qui ont encore en eux un peu d’humanité.

La richesse de ceux que l’on qualifie de <nantis> s’amenuise et prépare la révolution sanglante. La faim fait sortir les loups du bois, leur protection accentue la progression dangereuse, la rage de vengeance décuple l’appétit alors que la nourriture se fait rare.

Le jeu de l’autruche finira par payer un lourd tribut parce que nos dirigeants auront pour le moins réussi à lever les citoyens les uns contre les autres.

Qui osera laisser mourir ses enfants de famine, ne voudra plus partager parce qu’il n’en aura pas les moyens ?

Tous les ans, une nouvelle génération voit en détresse, incapable de tendre la main pour s’accrocher à la branche inexistante et tomber dans l’abîme de l’alcool, de la drogue, de la prostitution et devenir une larve rampante.

L’époque des orientations scolaires est présente en cette fin d’année scolaire, ou devons-nous orienter nos élèves ?

Longtemps les métiers manuels ont été dénigrés, repoussés pour diverses raisons, à tel point qu’aujourd’hui les patrons s’en servent comme argument pour dénoncer la possibilité de trouver du personnel qualifié.

C’est un ignoble mensonge pour camoufler le refus évident d’embauches.

Comment pourrions-nous diriger nos enfants dans cette direction alors que le patronat ne veut pas créer ou combler les postes vacants.

Le père Noël extra-terrestre a perdu ses repères, avec son traîneau, il ne cesse de distribuer hypothétiquement des cadeaux avec des chèques sans provisions, tentant de laisser à celui qui lui succèdera, des engagements qu’il ne pourra pas honorer.

Il suffit pour se convaincre de la malhonnêteté de ces propos, de regarder l’étalement de ces propositions.

Après moi le déluge dit-on.

Ce n’est pas un déluge mais l’anéantissement d’une civilisation.

Oui la France est désorbitée, le satellite n’est plus en mesure d’émettre les ondes nécessaires au fonctionnement d’une société sans repères.

Dans son programme, le Président avait fait de la concertation un acte prioritaire, la réalité démontre son contraire. J’ai peut-être mal interprété ses propos et oser comprendre que l’autoritarisme serait l’outil indispensable dans une nouvelle démocratie.

Tous les résultats sans exception démontrent l’échec total de son mandat, les chiffres du chômage sont sans cesse manipulés, nul ne peut à ce jour dénombrer la liste des sans-emplois, des citoyens à la recherche d’un logement, des fermetures de commerces ou d’entreprises, de surendettés, de citoyens qui mettent fin à leurs jours par la faute de cette situation, d’enfants déficients en nourriture et en soins.

La France a perdu et continu de perdre toute estime, elle n’a plus de poids face à d’autres nations de l’EU qui considèrent nos propos comme une infamie.

La France vient de démontrer avec le désastre causé par les inondations, son incapacité à gérer l’organisation de son territoire.

La gestion du patrimoine ne répond plus aux règles élémentaires de prévision des risques, chacun des intervenants dans les décisions de cet aménagement, souvent pour des raisons inavouables, autorisent des constructions concentrées en des zones potentiellement dangereuses.

Les intérêts financiers ou politiques prennent le pas sur la raison. L’entretien n’est plus réalisé périodiquement comme le bon sens le préconise, quand il est fait, c’est au moindre coût, c’est du moins ce que nos dirigeants croient.

J’ai espoir en la jeunesse, parce que je la sais capable de redresser la barre, je pense également que ce redressement se fera dans la douleur.

Il faut souvent savoir souffrir, pour pouvoir se réjouir du balbutiement d’un léger mieux.

Les concitoyens que j’ai le plaisir de côtoyer, notamment dans notre jeunesse me donnent cet espoir, même si je sais que je ne le verrai pas.

L’ESPOIR fait vivre, alors peut-être prolongera-t-il encore mon avenir ?

Bayard

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