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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 20:28

Quotidiennement, un des objets ou des outils que nous utilisons tombe en panne.

C’est alors que nous constatons que notre acquisition est récente et que son utilisation est inférieure au temps de fonctionnement d’un produit identique il y a quelques années.

Nous constatons que ces procédés sont maintenant habituels, ces vices de fabrication sont soit volontaires et j’opte pour cette raison ou, le stade contrôle a disparu de la réalisation.

Le grave danger à cela est que tous les pays ont adhéré à cette indélicatesse.

Nous aurions pu penser qu’un pays comme la France, qui jadis rayonnait par sa probité et son sérieux du savoir-faire aurait su exporter ses valeurs dans ces pays en voie de développement. Elle s’enlise dans la déchéance, laissant au chômage de longue durée, ceux qui savait et voulait travailler sérieusement car cela faisait partie de notre culture.

Aujourd’hui, les entreprises ne produisent plus et se contentent de liquider leurs stocks.

Cela entraîne un déficit d’embauche et la perte à jamais de ce savoir-faire.

Comment ces responsables de production peuvent-ils croire que la relance est en bonne voie ?

Si nous avions des salaires décents pour nos emplois, il y aurait de la consommation.

Il n’y a aucun signe d’anticipation, que deviendront ces entreprises qui n’auront plus rien à vendre si la situation s’améliore ?

Tous les spécialistes tirent la sonnette d’alarme, cela est nettement suffisant, c’est le tocsin qu’il faudrait utiliser.

Mais à quoi bon quand on a décidé de jeter l’éponge.

Devant le laxisme gouvernemental, le moral des citoyens se dégrade, anéantis par les charges qui s’alourdissent, les emplois précaires qui foisonnent humilient les travailleurs.

Nos enfants sont en danger, la malnutrition entraîne des carences irréversibles, qui construisent des générations de sacrifiés.

Nos étudiants de ce milieu ne peuvent payer leurs charges et leur survie tient par des emplois précaires de courte durée et peu rémunérés.

L’esclavage est à son apogée.

La protection des employés a totalement disparu, les nouveaux tortionnaires d’aujourd’hui seront les esclaves de demain, la bataille pour la survie est impitoyable.

Qui encore est capable de raison ?

La coordination des efforts individuels est devenue impossible, chacun joue avec l’individualité. Que deviennent les équipes sportives qui jouent cette carte ?

La solidarité des citoyens est totalement absente, cela facilite les actes indélicats d’un patronat cautionné par les gouvernements successifs.

La production française part à la dérive, les éleveurs, les producteurs de fruits et légumes, les pêcheurs ne reçoivent pas le soutien de la population parce que cette dernière ignore tout de leurs professions.

Nous perdons chaque jour un peu de notre dignité, alors comme les oiseaux, nous nous cachons pour mourir.

Dans ce contexte, les vices cachés ont de beaux jours devant eux si nous n’avons pas un sursaut de responsabilité.

Bayard.

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