PANNEAU SOLAIRE. Le Miroir aux alouettes.
Passionné de technique, j’ai souhaité approfondir les performances d’un panneau solaire tel qu’il est proposé par les fabricants à ce jour.
J’ai également comparé le prix de la fourniture de ces panneaux et du réservoir <cumulus> qui stocke la réserve d’eau chaude. Cela ne fait aucun doute, le montant de cette dernière installation est dans un rapport de 3 pour 1.
Il important de rappeler que la transformation d’une énergie ou son transport sont soumises à des pertes. C’est le cas pour l’électricité, le gaz, l’énergie hydraulique, les forces mécaniques et bien d’autres encore.
Pour qu’une installation d’un panneau solaire soit performante, il faut avoir recours à une technique sophistiquée pouvant assimiler les nombreux paramètres indispensables. Or pour ce faire un ordinateur équipé d’un logiciel adapté est nécessaire.
A cette exigence, il faut y associer tout un tas de capteurs permettant d’informer en temps réel ce dispositif informatique.
L’expérience, je l’ai menée cet été particulièrement bien ensoleillé, avec des températures qui culminaient à 55 ° pendant au moins deux heures de la journée, me permettent de dire que les installations proposées, ne peuvent pas avoir un rendement optimal.
Pour obtenir celui-ci, il faudrait que ce panneau soit installé sur un mât, et motorisé pour que son orientation vers le soleil soit la meilleure. Pour ce faire, la motorisation du panneau est donc nécessaire, et les informations doivent venir par satellite si du moins il y en a un capable de les fournir. Qui dit motorisation, dit fourniture d’électricité soit par panneaux photovoltaïques ou alimentation EDF.
La facture devient pesante.
On peut également installer 3 panneaux solaires orientés respectivement vers l’est, le sud et l’ouest, afin que dans les deux systèmes nous ayons un maximum d’ensoleillement.
Malgré toutes ces précautions vous n’atteindrez jamais la température d’eau chauffée de 55° que vous offre un cumulus classique.
Les meilleurs résultats sont obtenus du mois de juin jusqu’à la fin août. Après la trajectoire du soleil et sa puissance calorifique diminuent rapidement par une perte de la durée d’ensoleillement de 4 minutes par jour.
Les pertes en température pendant le transport de l’eau chauffée du panneau jusqu’au <cumulus> sont sensiblement de 20 %.D’autre part la température de l’eau véhiculée est bien moins élevée que celle du soleil, relevée sur le panneau.
Pour véhiculer cette eau, il vos faut une pompe d’accélération parce que l’installation ne fonctionne pas en thermosiphon.
Donc comme pour la motorisation, il faut une source d’énergie électrique et bien souvent en provenance EDF, donc un abonnement.
Je ne donnerais pas dans cet article la liste de tous les paramètres qui me semblent indispensables.
Cependant d’ores et déjà si vous souhaitez optimiser votre installation il vous en coûtera une somme que vous n’amortirez pas avant le remplacement de cet équipement.
Par sa conception, l’équipement du réservoir <cumulus> démontre qu’il ne peut-être autonome puisque pourvu d’un dispositif d’élévation de la température de l’eau à chauffer par résistance électrique, et par serpentin recevant l’eau d’une chaudière.
Dans cette hypothèse, pour connaître le rendement de votre installation, il faut installer sur le circuit électrique du cumulus un compteur type EDF.
Je doute fort que cet article soit vendu aux particuliers.
En conséquence, jusqu’à preuve du contraire, nul ne peut à ce jour garantir que ce procédé d’obtention d’une réserve d’eau chaude, élevée à la température de 55° soit aussi performant qu’une installation classique.
J’aurai pu croire (si ma crédulité en moi serait présente) que nos hommes politiques, législateurs à la solde des grands groupes financiers mercantiles, pouvaient apporter un allègement à mes charges, je constate encore une fois que le monopole reste dans les mains de ces groupes.
N’est-ce pas démontré par le fait que la production des panneaux photovoltaïques est vendu à l’EDF, et que cette dernière la revend, conservant ainsi le droit de percevoir un abonnement qui pour certains avoisine le montant de la consommation.
Il n’y a pas qu’EDF qui grappille, les collectivités locales perçoivent 8% du montant de l’énergie consommée, il faut donc la comptabiliser.
CET ARTICLE N’EST QU’UN CONDENSE DE CE PROBLEME, NEANMOINS, Il POURRA PEUT ÊTRE ENTRAÎNER DES REFLEXIONS.
VOS COMMENTAIRES SERONT LES BIENVENUS, DES DISCUSSIONS PERMETTRONT DE REDUIRE LES ABUS.