Pour diverses raisons, chacun d'entre nous peut recevoir cette qualification.
Indésirables parce que nous n'avons pas la même couleur de peau, parce que nous n'avons pas la même religion, les mêmes tenues vestimentaires, les mêmes appartenances politiques, parce que nous sommes trop jeunes ou trop vieux sans que pour cette qualification aucun barème ne soit attribué. Parce que trop de critères peuvent si associer, cette énumération n'est pas exhaustive.
Par des méthodes trop souvent inappropriées, employées par nos gouvernants ou simplement par tout être humain affublé d'un quelconque pouvoir, décide sans concertation préalable de mettre à exécution une action à la limite de l'illégalité.
Mes (nos) semblables sont persécutés par des expulsions à répétition qui n'ont pour résultat que le déplacement du problème sans résultat pérenne.
Que sont devenus ces femmes et ces hommes expulsés de SANGATTE?
Ou sont-ils à présents avec leur précarité?
Quel coin de notre chère patrie a su les accueillir?
Qu'ont-ils de plus ou de moins que ces juifs que nos parents ont caché pour les soustraire à la barbarie?
Sommes-nous certains d'avoir de meilleures valeurs que les leurs?
Sommes-nous certains de les avoir informés des règles de vie sur le sol de notre patrie?
En conclusion, nos gouvernants ne sont-ils pas conduits à avouer que nous sommes trop nombreux et que notre belle France est surpeuplée?
Les ainés de notre pays ne seraient-ils pas à leur tour considérés comme des indésirasbles parce que théoriquement catalogués comme des improductifs?
Cette interrogation ne serait-elle pas corroborée par les propos et les actions de nos gouvernants qui allongent la durée du versement des cotisations pour la retraite?
Plus grave encore, ne sont-ils pas concernés par le désir de favoriser leur disparition avant l'âge d'attribution de cette dernière?
Pourquoi, quand ces derniers demandent un rendez-vous auprès d'un spécialiste (chirurgien, etc.) on leur pose sans ménagement la question de connaître leur âge?
Tout simplement pour donner une priorité à l'urgence qui doit être réservée aux plus jeunes munis d'un certificat de travail de surcroît.
Force est de constater que l'humain n'est plus considéré comme tel, mais comme une valeur marchande cotée en bourse.
Nos gouvernants voudraient bien ménager la chèvre et le choux parce que sans ces aînés, tout l'équilibre serait menacé. Il est unanimement reconnu que ce sont eux qui réinjectent l'argent de leurs pensions de retraite soit pour leurs dépenses mais surtout par les aides considérables données à leurs enfants et petits enfants, protégeant par ce fait le pays d'une révolution meurtrière qui aurait déjà éclaté.
Si notre pays se trouve un peu mieux protéger c'est parce que ces générations là on su épargner et non point grâce aux banques indisciplinées.
L'Etat rêve d'une canicule meurtrière comme celle de 2003 qui lui a permis de récupérer ces sommes qu'il ne fallait plus verser, mais en contre partie, elle a perdu le bénéfice de la TVA et les cotisations sociales.
Tout cela confirme que les décisions prises ne sont qu'un leurre, que la guerre des chiffres, des sondages, de déclarations tonitruantes, d'actions burlesques offrent à la presse étrangère l'occasion de se délecter. BAYARD