C'est ainsi que les étrangers nous définissent. Ont-ils raison?
Il est vrai que nous protestons en grognant, en rouspétant.
Quel mal y a-t-il à cela? Ce n'est autre qu'une façon d'exprimer son désaccord, d'attirer l'attention sur des décisions que nous jugeons contraire à toute logique.
Il est bon de remarquer qu'en agissant ainsi, certaines décisions sont réexaminée et reconsidérées.
Actuellement la SNCF réalise de nombreux travaux sur ses voies ferrées ce qui entraîne un nouveau programme de circulation des trains et donc des changements d'horaires. Une voie ferrée n'est pas une voie routière qui permet de rouler à droite ou à gauche en adaptant la signalisation Le résultat est cependant le même parce que lorsque vous empruntez un sens, il ne peut être parcouru par un autre véhicule en sens inverse pénalisant ainsi la fluidité du trafic.
Les voyageurs se trouvent donc confrontés à divers problèmes d'organisation difficiles à résoudre.
Concilier horaires, temps de trajet avec son emploi et la vie familiale devient un parcours du combattant.
Les ennemis sont tellement nombreux que l'on ne sait lequel supprimer en priorité.
Alors oui nous râlons et je suis de ces râleurs.
Cependant, la sagesse reprend le dessus et nous arrivons à trouver une solution.
En l'occurence, il s'agit là de travaux exécutés sur le domaine de la SNCF, mais qu'en est-il des travaux sur les routes?
Dans ce dernier cas, nous sommes contraints de trouver des itinéraires de délestage qui augmentent les délais de parcours et influencent les horaires de départ et de retour à la maison.
Au regard de ces constations, il est bon de répertorier tous les éléments qui impliquent ces contraintes.
Je constate que l'aménagement du territoire en est un et condamnable.
On a privilégié la concentration des lieux d'activités professionnelles au centre et à la périphérie des villes.
Ceci a pour conséquence de repousser les zones habitables dans nos campagnes parfois éloignées avec pour conséquence l'augmentation du nombre de transports individuels et de multiplier la cadence des transports collectifs.
Pour la SNCF ceci a entraîné une usure plus rapide du matériel et des infrastructures déjà bien endommagées.
Aujourd'hui, les conséquences sont là.
Les voyageurs sont pris en ôtages.
Quand nous sommes dans cette situation, toutes les actions sont mises en action pour s'évader.
En cette période de crise difficile d'échapper à l'érosion de nos revenus.
Le travailleur est devenu un produit à vendre. Aujord'hui, compte tenu de tous ces éléments, il se vend à perte.
En conclusion ses frais et ses diverses charges dépassent le montant des revenus de son travail, donc la création de nouveaux pauvres.
Alors voilà pourquoi nous RALONS.