Le Dictionnaire de la CRISE.
Les politiques nagent très bien en eaux troubles, quelques remous et les poissons sont désorientés.
La nasse est tendue et nous capture les uns après les autres.
Les maux ont toutefois quelques avantages. Dans le cas présent, ce pourrait être le cas d’un exercice de contrôle de l’usage de notre langue.
Sans cesse répétés voici les mots évoqués pour la CRISE :
Production, producteur, productivité,
Dette, endettement, dépenses, déficit,
Compétition, compétiteur, compétence,
Je peux égrener en tout sens mon chapelet, il ne donne pas satisfaction à ma (nos) prière.
Dans quelques jours, nous fêterons Noël sur une grande partie de la planète.
Voilà une mondialisation intéressante parce qu’elle est capable de réunir les peuples quelle qu’en soit la couleur.
Perverse cependant, parce qu’aujourd’hui, cette fête a perdu ses origines pour laisser place à la spéculation.
Pourtant, le 25 décembre au matin, certains de nos chers chérubins souffrirons de cette crise cruelle.
Alors posons-nous les questions qui s’imposent.
Pourquoi être productif ? Par quels moyens ?
J’ai souvent dénoncé le gaspillage quel qu’il soit et sa cause.
Aujourd’hui, les nouvelles technologies n’apportent pas le bien être parce que, financièrement elles détournent l’argent durement gagné vers l’acquisition de futilités.
Le remplacement de l’homme par des machines aurait pu être une bonne solution s’il n’avait pas concouru à la privation d’emplois sans compensations et à la disqualification des professions.
A quand le remplacement d’un policier par un robot ?
Une machine si perfectionnée soit-elle est limitée dans sa production, alors qu’un groupe de personnes est facilement modulable.
Il est également le principal responsable du déficit des caisses de retraite et de protection sociale parce que la machine ne paie pas les charges des hommes qu’elle a remplacés.
Faut-il donc produire pour jeter ?
Faut-il former quelques hommes qui travailleront pour des centaines d’autres qui vivront à leur crochet. Il faudra bien nourrir ces derniers si l’on ne veut pas qu’ils se révoltent.
Produire pour exporter vers qui ? Les pays émergents nous inondent de produits manufacturés.
Produire pour notre consommation française, à quoi bon les citoyens ne peuvent plus financer leurs achats ou payer leurs taxes et impôts.
Quant à la compétitivité, elle ne peut-être possible que si l’Europe se dote d’une politique sociale commune. Cette dernière aurait du être la première étape de la création de la CE. Aujourd’hui elle est incapable de s’opposer à l’envahissement par des produits manufacturés en provenance de Chine ou d’Inde.
Tous ces produits sont issus de matières de mauvaise qualité et soumises à des traitements dangereux pour notre santé. Quant à la fabrication de bas de gamme, compte tenu de la durée de vie dans le temps ces produits deviennent définitivement plus chers que les produits fabriqués en France.
Nos dirigeants ont bradé notre savoir faire en leur apportant sur un plateau les ingénieurs et techniciens qualifiés pour se voir aujourd’hui noyés par leur production.
La France doit abandonner sa spécificité de surproduire pour jeter et s’orienter vers une production raisonnée de bonne qualité c’est ainsi qu’elle gagnera en compétitivité et en reconnaissance du savoir faire.
Nos dirigeants si bons pédagogues devraient nous expliquer pourquoi ces produits importés sont vendus en France avec des majorations insoupçonnables.
A qui profite cette arnaque ? Si ce n’est particulièrement à l’Etat qui engrange les montants de la TVA.
N’ont-ils pas intérêt à ce que la situation perdure ?
N’est-ce pas là l’argent pour faire du mauvais social ?
Pouvons-nous intervenir dans cette situation ?
OUI en n’achetant pas ces produits.