LA COMMUNICATION, moyens et conséquences.
En toute chose, l’excès ou l’insuffisance sont de dangereux handicaps.
Les moyens techniques de la communication, de l’information, en constante et perpétuelle amélioration apportent quelques probants intérêts mais génèrent de trop graves dangers.
Au-delà de la continuelle course technologique, nous retrouvons le spectre néfaste du profit.
Qui donc sera le géant éphémère en ce domaine ?
A cette époque très lointaine où il fallait plusieurs jours, plusieurs semaines à un messager pour acheminer un pli en mains propres, tout était en corrélation.
L’informatique et internet ont fort heureusement supplanté ces moyens d’antan.
Nous voyons se multiplier des organismes comme FACEBOOK où TWITER pour ne citer que ceux-là.
Leurs services, qui sont gratuitement proposés, ne sont sur ce point qu’un leurre, parce qu’ils sont financés par la publicité à multiples facettes, et que cette dernière est alimentée par le financement des produits achetés.
La sincérité du débat qui va suivre ne fait l’objet d’aucun doute, car j’avoue utiliser également ces moyens de communication.
Cependant, cet usage n’a aucun but lucratif, mais un moyen simple d’exprimer mes réflexions, mes constatations, mon état d’âme.
Je disais ci-dessus, que tout excès ou insuffisance sont de dangereux handicaps.
Cet état que je dénonce est en corrélation avec un autre phénomène encore plus grave, celui de la méconnaissance, de la signification des mots ou des termes employés.
Il est un exemple flagrant, celui <d’Ami> utilisé par FACEBOOK.
Couramment, on peut constater que les adeptes de ce site, ont plusieurs centaines d’amis.
Qu’est-ce donc un AMI ? Une feuille morte tombée au sol, un être humain qui attire l’œil par ses mensurations ou son minois ?
J’ai peine à y croire, car quelqu’un disait il n’y a pas de marchands d’AMIS.
Non moins courant encore de lire << je t’Aime très fort>>.
Dangereux handicap que cette vulgarisation d’états, autrefois réservés à des êtres chers, liés par une affection ou affinité réciproque.
L’utilisation exagérée de ces moyens de communication a un effet déstabilisateur dans l’organisation du comportement de l’humain.
Alors que nous critiquons la surcharge des programmes scolaires et la durée hebdomadaire des cours, nos enfants passent le reste de leur temps à <pianoter> sur les IPHONES, IPOD ou ordinateurs portables.
Des dangers bien plus importants encore sont en gestation sur ces sites de communication qui pour la plupart sont sous le contrôle de la police ou autres services de renseignements.
C’est ainsi que, en partant de la définition du mot Ami : qui est une personne avec qui nous sommes liés d’affection réciproque par une affinité quelconque, on peut, par ce postulat, se retrouver mêlé à de sordides comportements et en subir des conséquences inestimables.
Alors, nous parents comment réagirons-nous à une telle réalité ?
Nous pourrons clamer l’innocence de notre progéniture, mais même si cette innocence est prouvée, il n’en sera pas moins vrai que notre enfant sera dorénavant un suspect potentiel.
Pouvons nous à ce jour mesurer l’impact sur son avenir, ses études, sa carrière ?
Notre responsabilité de parent est plus que jamais engagée, l’éducation de nos enfants est la priorité des priorités.
Nous devons nous efforcer à renforcer notre crédibilité et exiger l’application des notions de travail, de politesse, de respect des personnes et des biens, de la valeur de l’argent, de l’esprit de famille.
Très loin de nous rapprocher, ces gadgets nous éloignent et plonge chacun d’entre nous dans un isolement devenu irréversible. Le retour à une situation normale ne pourra se faire sans créer un climat conflictuel.
Ce dernier redouté par tous conduira immanquablement à l’implosion familiale et ses drames.
En notre âme et conscience, nous devons réactiver ces principes qui faisaient des générations antérieures une garantie de cette intégrité.