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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 16:42

ELECTIONS, Troublantes similitudes                                 

 

Cet acte citoyen met en opposition des candidats d’appartenances politiques que l’on pourrait croire opposées.

Chacun des partis, est soumis à trois tendances, les convaincus, les modérés et les extrêmes.

Chacune de ces élections, qu’elles soient au niveau national pour désigner le Président de la République ou au niveau local pour élire un conseil municipal et son maire ont pour similitude déplorable celle de rejeter l’élu en poste en usant de tous les moyens plus ou moins avouables.

Ce fut le cas dans notre commune en 2008 et c’est encore le cas actuellement en 2012 au niveau national. Certes il y a des raisons qui font que le mécontentement peut s’ajouter à des préférences idéologiques.

Les antagonistes ne pensent plus à un avenir meilleur pour les citoyens, mais à une lapidation minutieusement orchestrée à laquelle sont invités les citoyens abusés par des discours mensongers.

Aveuglés par des instincts haineux, les candidats se neutralisent en occultant les questions essentielles qui dépriment les citoyens.

Voilà la terrible image de notre France telle qu’elle est vue par les nations étrangères.

Les partis politiques s’opposent par leurs idées ce qui est concevable mais on ne peut admettre que par cela ils détruisent l’espoir de construire une cohésion sociale indispensable en cette période de crise.

Un consensus doit être conclu de toute urgence entre le patronat et les ouvriers pour relancer la production avec le souci principal de vouloir sortir le pays de son envasement.

Nous produisons trop cher clame-t-on chez les politiques mais personne n’est en mesure d’en donner les raisons. Comment dans cette hypothèse peut-on améliorer la situation ?

Nous constatons que les salaires stagnent depuis trop longtemps ce qui pénalise la consommation des ménages. Pour remédier à cette dernière carence, l’Etat attribue sans contrôles des allocations compensatoires dans le but d’éviter des mouvements de foule incontrôlables.

D’où viennent ces sommes colossales si ce n’est des ponctions infligées aux entreprises. Voilà au moins une des raisons pour lesquelles les produits manufacturés ne sont pas compétitifs. Alors, il faut compenser cela part des aides aux entreprises, et le chien se mord la queue.

Nous constatons bien qu’il faut réformer ces principes, mais on ne peut le faire sans réflexion minutieuse ni sans concertation.

La politique industrielle menée depuis deux décennies a totalement désorganisé les institutions en provocant un total déséquilibre des forces.

Cette situation est devenue inquiétante parce que devenue incontrôlable.

Les réformes trop orientées ont notamment affaibli les syndicats, éléments régulateurs des troupes en cas de conflits sociaux.

Qu’arrivera-t-il à présent en cette période de tension explosive ?

Qui régulera et encadrera les manifestants ?

Avec quel service d’ordre quand on sait que seulement 8% des salariés sont syndiqués ?

Les gouvernements ont jusqu’à ce jour acheté le silence avec le concours d’aides, mais à présent ces silencieux n’arrivent plus à survivre avec ces maigres ressources.

Pour l’instant, le bruissement est à peine perceptible, mais demain quand le tonnerre grondera la structure s’effondrera.

Ces mêmes gouvernements ont clamé haut et fort que le nombre des retraités est ou serait plus important que celui des actifs, et qu’en conséquence, il fallait encourager les naissances pour compenser le déficit des actifs.

Raisonnement utopique si l’on croit les actuels résultats.

Non seulement cette jeunesse n’est pas venue en compensation du déficit, mais en aggravation de la situation en grandissant le nombre des improductifs.

Voila le résultat d’un cas d’incohérence.

Il a donc fallu trouver un palliatif aussi incohérent et inefficace que le précédent, mais il permettait de camoufler le réel et insoluble problème par ce biais.

Quel qu’en soit le thème, l’aboutissement est l’enchainement logique d’étapes successives minutieusement ordonnées. C’est cette logique qui fait cruellement défaut.

Il faudra que le futur Président prenne conscience qu’il s’installe sur un siège éjectable et qu’il a entre ses mains une bombe à retardement élaborée par ses prédécesseurs.

 

CONSTAT accablant et inquiétant en cette fin de quinquennat.

L’Etat est une entreprise en cessation de paiement parce que les fonctionnaires (police, personnel hospitalier, etc….) ont cumulé des heures de travail qui n’ont pas été rémunérées ou compensées.

Par la formule travailler plus pour gagner plus, l’Etat a réussi à emprunter à taux zéro à ces fonctionnaires, un capital qui peut-être ne leur sera jamais remboursé.

L’Etat est donc par ce fait aussi une entreprise qui ne respecte pas son contrat.

L’Etat est donc une entreprise en voie de liquidation judiciaire par le fait qu’elle ne peut rembourser sa dette et rétablir l’équilibre financier.

Quel tribunal pourrait donc la condamner ?

La condamner à une amende serait encore une aggravation du sort de tous les citoyens surtout des cas les plus précaires. C’est ainsi que l’on peut agir en totale impunité.

Le déficit est omniprésent, dans le commerce extérieur, dans la consommation des ménages, dans la création d’emplois pérennes.

Un soupçon de prise de conscience de nos concitoyens semble se dégager de cette élection, gageons que celui-ci ne soit trop éphémère. Ce timide réveil, un œil à peine entre ouvert ne peut rester un simple clin d’œil si nous souhaitons relever le défi.

 

Je terminerai ce tour d’horizon par une petite note d’humour réaliste.

En consultation chez mon médecin, je lui déclare que la politique s’invite à notre table au quotidien et que cela me donne des nausées.

Docteur quel sera mon traitement pour cette affection ?

La politique est un virus incontrôlable me répond-il, sa mutation est tellement rapide que nous n’avons pas le temps de l’identifier.

Docteur que faire alors ?

Faites de la politique et vous serez immunisé.

Je n’ai pas voulu prendre ce risque bien plus grave que mes nausées.

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