EDF/GDF. La vérité sur les augmentations.
Encore et toujours, les abonnés qui financent les dividendes des actionnaires alors que les investissements stagnent.
Les impostures qui perdurent voilà l’attitude de la société de profits.
Ces augmentations galopantes sont contraires à la politique argumentée.
EDF/GDF ne cesse de nous dire que l’augmentation du prix de revient du Kwh est due à la masse salariale trop importante.
En étant généreux, disons : soit.
Celle-ci n’a cessé de diminuer depuis des années et le prix de l’énergie a décuplé.
Imposture ou mauvaise analyse volontaire ?
L’anticipation est l’arme choisie par ces structures pour favoriser l’interprétation fructueuse au service d’une finance mal utilisée.
Si nous apportons un peu d’attention aux annonces qui nous sont faites, il n’est pas difficile de comprendre qu’elles sont leurs intentions.
La politique de nos gouvernements successifs dirige les constructeurs vers la création de bureaux et de logements peu <énergivores>, ce qui à terme conduira à considérablement diminuer le chiffre d’affaire d’EDF/GDF. D’où l’anticipation d’engranger rapidement l’argent indispensable au financement des actionnaires.
Mais voilà qu’en est-il et qu’en sera-t-il demain pour le consommateur ?
Ma maison, la vôtre ne peut recevoir ces nouvelles technologies sans démolir ce qui existe.
L’investissement nécessaire ne sera jamais rentabilisé.
Indirectement certes, nous financerons les aides accordées aux logements nouveaux économes en énergie. Mieux encore nous paierons ainsi deux fois plus cher nos factures ;
EDF/GDF est incapable d’investir durablement dans l’énergie photovoltaïque parce qu’elle n’a pas les supports nécessaires à ces installations.
Je pense plutôt qu’elle ne veut pas car elle sait déjà que ce système n’est pas rentable.
Dans cette hypothèse, elle fait appel aux particuliers et les incite à s’orienter individuellement dans de tels équipements, avec pour obligation de leur vendre l’énergie produite.
En un mot, elle ne prend aucun risque et nous laisse devant tous les problèmes qu’une telle installation peut générer. Quant aux risques ils sont également pour nous.
La loi nous impose que ces installations soient assurées en responsabilité civile. Elles doivent l’être dans notre intérêt en valeur car elles sont très vulnérables en cas de tempêtes de grêle ou de vent.
Quel en sera le coût supplémentaire pour ce nouveau contrat ?
Nos toitures recevront un poids supplémentaire qui viendra fragiliser notre charpente qui examinera la faisabilité du projet ?
A combien s’élèvera la modification éventuelle de cette charpente ?
Les vices de construction par qui seront-ils recherchés ?
Qui assumera la charge de l’entretien si ce n’est le propriétaire ?
Quelles seront les clauses du contrat passé avec EDF/GDF pour ce qui concerne les coupures de fourniture ?
Quelles seront les pénalités encourues ?
En cas d’incendie provoqué par cette installation, comment sera indemnisée la maison support ?
La responsabilité civile que devient-elle ?
Tous ces problèmes, EDF/GDF s’en lave les mains.
Pour étayer ceci, il suffit de voir comment les installations ont été remises en état après les deux dernières tempêtes.
Des câbles électriques retiennent les supports qui ont pris du gîte, des fluctuations de la tension sont dues aux dérivations desserrées, des ruptures de conducteurs sont relevées ça et là fragilisés par des amorçages lors de leurs chutes.
EDF/GDF se concentre sur les moyens d’obtenir des bénéfices substantiels au détriment d’un service de qualité.
Pour ce qui nous concerne, dans le cadre actuel de fourniture et de commercialisation de ce produit, aucun bénéfice ne peut en être tiré. Les bénéfices ne peuvent intervenir que lorsque les installations seront amorties.
Le vieillissement interviendra bien en amont de ce point de rentabilité.
IL S’AGIT BIEN D’UNE IMPOSTURE.