DEUX PETITS TOURS et puis ...

DEUX PETITS TOURS et puis …                                      

Dans mes précédents messages, je prévoyais une forte abstention, les électeurs ne m’ont pas donné raison, ce dont je me réjouis.

Ce résultat me réconforte parce que, j’avais souhaité que les concitoyens se rendent aux urnes et qu’il donne l’espoir d’un sursaut.

Ce résultat prouve encore si besoin en est que lorsque le peuple se mobilise, aucune certitude ne peut être attribuée aux sondages. Pour ma part, il y a bien longtemps que je n’écoute plus ces chimères.

Le réservoir des absentéistes est donc pratiquement vide, ce qui met en évidence la réalité.

Pour la droite, comme pour la gauche, il ne reste que le réservoir des <extrémistes>

A mon humble avis, celui-ci se divise en deux tendances.

La première est celle des adhérents temporaires au comportement indéfinissable. Pour s’exprimer deux possibilités, la première, apporter leurs voix au candidat plus modéré qui cependant s’apparente à leurs idées.

Et puis il y a ceux qui sont convaincus que leur comportement <extrémiste> mérite d’être reconnu comme adhérents à un parti indépendant.

Ces derniers sont à la recherche de cette reconnaissance qui, leur permettrait de siéger à la chambre des députés (élection oblige).

N’est-ce point là, la véritable démocratie ?

Ces contestataires (classifiés ainsi) sont diabolisés par la rumeur publique et les médias, comme des <extrémistes> ou des marginaux dangereux.

Des résultats de ce scrutin, je tire les enseignements suivants :

Premièrement, la condamnation sans appel de la politique menée durant ce dernier quinquennat est évidente.

Condamnation non point parce que le candidat de l’opposition arrive en tête, mais par les <extrémistes > de gauche comme de droite.

Deuxièmement, le recul de l’absentéisme peut être l’amorce d’une prise de conscience que je souhaite florissante et pérenne.

Si nous voulons maîtriser la crise, il faudra obligatoirement que cette prise de conscience perdure et s’applique quotidiennement.

Un résultat probant ne peut être espéré que si tous les partenaires de l’économie du pays acceptent l’effort qui leur sera proposé.

Dans le cas contraire, l’affrontement est inévitable.

Troisièmement, la remarquable participation de la jeunesse à ce scrutin pourrait être le moteur du changement de société.

L’espoir est maintenant plus que jamais notre raison de se battre contre les inégalités.

Résister se conjugue toujours au présent. Ceux qui l’ont écrit nous l’ont démontré.

Pour ma part, mes convictions sont inchangées depuis mon entrée dans le monde du travail.

Cependant, je n’ai pas toujours partagé aveuglément les directions prises par les représentants de mon courant, mais je ne les ai jamais trahis.

Le 07 mai au petit matin, l’avenir de notre destin sera entre les mains d’un nouveau Président.

Ce jour là, tout est encore à reconstruire, honnêtement je n’attends point de jours meilleurs durant ce quinquennat.

Puissent encore, les faits fassent que mes soupçons ne deviennent une incompréhensible réalité.