Il suffit de savoir que les gouvernements quels qu'ils soient ont tout intérêt à faire le contraire de ceux qu'ils disent. En est pour preuve l'application de la TVA(taxe sur la valeur ajoutée).
Celle-ci est d'autant plus intéressante si le prix de vente est le plus élevé.
Transformons la phrase <taxe sur la valeur ajoutée>par celle-ci, simplement en déplaçant les mots et écrivons <taxe ajoutée sur la valeur>.
Nous donnons au mot <valeur> une précision non négligeable parce que valeur peut être celle de la fabrication, peut être celle du prix de revient, peut être celle du prix de vente du détaillant. Ce dernier incorpore la totalité des majorations successives et notamment la marge bénéficiaire qui peut être un multiple très important (3 ou 4 parfois davantage).
Ceci confirme bien le premier paragraphe.
On ne cesse de nous informer de l'engouement des utilisateurs d'inter-net pour les achats en ligne, aux dépens des commerçants qui stagnent ou régressent et voient cela d'un mauvais oeil.
Par ailleurs, le gouvernement se targue de vouloir ainsi faire jouer la concurrence, mais par ailleurs redoute une baisse des revenus produits par la TVA.
Le quinquennat de Mr Le Président fait l'objet d'un martèlement incessant qui reproche un coût à la production trop élevé.
Alors que nous savons que ce sont ces multiples taxes qui alourdissent les prix de vente.
Grâce à cet outil qu'est internet (pour ceux qui ont la chance de l'avoir), nous pouvons comparer les prix.
Il ne faut pas comparer les prix des commerces de proximité avec ceux des discounts mais avec ceux des fabricants
Il est courant de trouver dans ces comparaisons la pratique des coefficients énoncés ci-dessus.
Comment dans ces conditions, le gouvernement peut relancer la consommation et préserver ses ressources procurées par la TVA.
Dernièrement, une publicité d'un commerce local, implanté dans un chef lieu de canton, affichait une économie de 100 € sur un appareil qu'il vendait jusque là 399 €, soit un prix de vente soldé de 299 €.
Une économie de 100 € par rapport à quoi?
Le fournisseur de cet article affiche quant à lui un prix de vente de 299 € sans offre promotionnelle.
Nous constatons bien que le mal reproché n'est pas au niveau fabrication mais réellement
au niveau de la commercialisation.
Ces procédés ne se limitent pas à ces cas, ils se sont généralisés dans les prestations des artisans et à plus grande échelle au niveau des gouvernements qui n'hésitent pas à taxer les revenus procurés par une taxe précédente.
Mesdames et Messieurs les Trésoriers Privés ne pleurez pas, quand vous fermerez vos portes, les gouvernements viendront à votre secours avec une nouvelle taxe à laquelle vous serez également assujettis.