CESSAC. Séisme d’amplitude maximale.
Voici l’objet de mon article.
Lacs de LAUBESC : les cessacaises et les cessacais sont invités à une réunion publique d’information.
J’étais fermement convaincu que le sujet de cette réunion n’intéresserait pas les citoyennes et les citoyens de CESSAC.
Néanmoins, comme pour toute conviction, j’avais l’espoir de trouver un sursaut de citoyenneté.
Malheureusement la réalité confirma mes soupçons.
Qu’est devenue la cinquantaine de ces concitoyens qui a élu le présent conseil municipal ?
Qu’elle était la véritable raison de leur choix ?
La salle accueillit seulement dix neuf personnes, sept étaient les rapporteurs du projet, six les membres du conseil municipal, trois des proches parents de ces derniers et trois simples citoyens.
J’espère que la population de CESSAC avait un motif valable pour se justifier de son absence, parce que les générations futures sauront la critiquer et la sanctionner pour son laxisme insolent.
Que sais-je ? Petite phrase célèbre, présente à l’esprit de ceux qui veulent savoir avant de critiquer ou de condamner.
Soit, ils ne veulent pas participer à la vie communale, cela m’attriste donc je m’abstiens de les informer sur le déroulement de cette réunion.
Nombreuses sont les questions que je me pose sur la pertinence de ce projet.
L’argumentation défendue par Mr Le Maire et les concepteurs de ce projet n’est pas de nature à convaincre mais inspire les réserves et le rejet.
Pourquoi ?
-le montant estimé des études et travaux à réaliser atteint plusieurs centaines de milliers d’euros, montant supérieur à celui fixé pour la vente à la société FAURE.
-le financement, fonds publics dont ceux du Conseil Général.
-le flou sur la garantie de ces promesses de financement (crise oblige).
-le type d’aménagement de ce lac aval inapproprié en ce lieu.
-la vulnérabilité des installations projetées, récurrence des actes de vandalisme et de la présence d’une faune sauvage dévastatrice.
-la délégation de la maîtrise d’ouvrage confiée au Syndicat des Bassins Versants.
-l’ampleur et la complexité des travaux à réaliser.
-les nuisances engendrées par le stockage des matériaux déblayés ;
-la suppression de la rangée de peupliers plantée sur la rive nord dont l’existence a un rôle important.
-la crainte de se retrouver avec un chantier inachevé.
-la crainte de voir disparaître ce site au profit du Conseil Général.
-la crainte de voir ces installations sans entretien faute de personnel.
-la crainte d’une fiscalité communale galopante.
-l’absence de revenus tirés de cette réalisation.
-l’absence d’opportunités, site trop éloigné d’une concentration de population.
-l’abandon de l’entretien des routes et établissements au profit de ce projet.
En conclusion, pour satisfaire une folle ambition non dissimulée, doit-on revenir à une situation identique à la promesse de vente à savoir, donner au Conseil Général le droit de décider de l’avenir de ce site ?
En cette période de crise a-t-on le droit de dépenser sans compter l’argent du contribuable ? La commune de CESSAC a-t-elle le droit de se risquer dans un projet sans crainte d’hypothéquer les générations futures ?
Un peu de sagesse de notre Conseil Municipal serait la bienvenue.