CESSAC et ses lacs

CESSAC et ses Lacs

Par la parution du petit journal n° 4 de juillet 2011, tous les citoyens de la commune ont pu prendre connaissance de la décision de justice dans l’affaire qui oppose la Société FAURE et notre commune.

La commune se voit donc condamnée à débourser la somme colossale de 85 000 € environ.

A l’origine du litige, le dépôt de garantie de 50 000 € consécutif à la signature d’un sous-seing privé qui stipulait les engagements liant la commune à la société FAURE, pour l’acquisition par cette dernière du domaine des lacs de LAUBESC.

Pour des motifs et raisons très confus, cette transaction n’a pas abouti dans les délais impartis et la vente a été cassée.

En conséquence, la société FAURE a obtenu par jugement mis en délibéré au 31 mai 2011 que la commune de CESSAC soit condamnée au remboursement de la somme de 50 000 € majorée des intérêts produits au taux légal à compter du 27 octobre 2008.

La société FAURE a demandé et obtenu par ailleurs le remboursement de certaines prestations qu’elle aurait engagées (étude de marché, études de sol et plan topographique), pour un montant de 29 000 € environ.

Ajoutons à cela les dépens.

Ceci n’est qu’un résumé du jugement que Mr le Maire et son CM ont mis à votre disposition au secrétariat de la mairie.

Mes commentaires.

La certitude dans cette affaire est que la commune n’a pas les moyens financiers de rembourser cette somme au comptant et que ses revenus ne sont pas suffisants pour faire face aux dépenses courantes et à ce remboursement.

La marge de manœuvre est donc pratiquement nulle à moins qu’un atermoiement ne soit possible.

Qui donc est responsable de cette situation ?

Les membres du précédant CM et particulièrement son maire, mais également tous les citoyens qui ont joué à l’autruche.

Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent et laissent faire (EINSTEIN)

Force est de constater que l’élection d’un Conseil Municipal ne peut se faire sans mûre réflexion.

La gestion financière (argent des citoyens) devrait se faire avec autant de rigueur que celle de nos ménages ce qui est rarement le cas.

La responsabilité morale ne semble pas avoir effleuré un seul instant ces têtes pensantes, cautionnées par sectarisme politique toutes tendances confondues

Une récente manifestation me donne un nouveau regard sur un autre aspect des comportements. J’avais déjà envisagé cette hypothèse, la voilà à présent confirmée.

 Des querelles familiales indélébiles alimentent la tension existante, des règlements de compte prennent en otages les citoyens de la commune qui payent les frais de cette guerre.

Ces lacs et le château ont une histoire commune et attisent la convoitise.

Quel est donc l’avenir de ce site ?

La précipitation de certaines décisions fait que ce centre de loisirs des lacs de LAUBESC se voit amputé du plan d’eau aval.

La nouvelle municipalité n’a pas, volontairement ou par manque d’expérience, vérifié l’étendue du patrimoine communal, et pris connaissance de ses différends éléments constitutifs, notamment en ce qui concerne ce site.

La précédente équipe avait connaissance de l’illégalité de la création de ce lac aval, elle s’est entêtée dans l’opposition avec les services de la Préfecture qui réclamait le dépôt d’une demande de construction.

Un recensement des retenues d’eau engagée sur le plan national, fait apparaître ce lac clandestin que notre municipalité a déclaré potentiellement dangereux. Ceci suffisait pour que, par mesure de précaution la Préfecture en demande son assèchement.

C’est là que notre CM a pêché.

Etant donné que le plus important des travaux était déjà réalisé, il eut été judicieux de faire une demande officielle de création. Pourquoi ?

La commune manque de financement c’est une réalité, cependant, la durée de présentation du dossier et le temps nécessaire à la prise de la décision par les services de la Préfecture favorisait la recherche de partenaires de financement et le renflouement des comptes communaux.

Que reste-t-il aux Cessacais de ce site merveilleux ?

Un lac pour activité de la pêche et une zone de mauvaises herbes dont les graines vont polluer les terres voisines en cultures, un refuge pour des rongeurs indésirables.

Il est fait allusion à divers projets pour anoblir ces lieux, verrons-nous un jour l’un d’entre eux et comment seront financées ces investigations.

Un peu d’humilité et de sagesse seraient les bienvenues.

J’en doute fort parce que certains éléments du CM embrassent déjà d’autres ambitions.

La nouvelle CdC élargie aura-t-elle un soupçon de volonté pour cautionner un projet d’une commune qui ne pèse que de 186 habitants, démunie des ressources nécessaires à son seul fonctionnement.