CD 671. AMENAGEMENT du TERRITOIRE

CD 671. AMENAGEMENT du TERRITOIRE.                                    

Développement  Durable, Environnement, Ecologie, Citoyenneté Participative, Réduction des Déficits, Contrôle des Dépenses etc… voilà le refrain quotidien.         

Des travaux pharaoniens sont entrepris sur le CD 671 entre LA SAUVE et le carrefour avec le CD11, en vue de l’amélioration de la fluidité de la circulation sur cet axe.

Décongestionner les axes routiers qui contournent BORDEAUX  est le principal objectif.

L’engorgement quotidien de ces derniers est lourd de conséquences, concentration de la pollution atmosphérique, alourdissement du coût des déplacements et des transports, aggravation du nombre des accidents…

Cette réalisation, comme bien d’autres mérite une parfaite cohérence dans le choix des décisions.

Personnellement, je constate (et je ne suis pas le seul) que ce n’est pas le cas. Pourquoi ?

Les réflexions faites au plus haut niveau donnent comme l’un des objectifs prioritaires la sécurité des véhicules en déplacement, tout en améliorant la fluidité par la suppression de sections à vitesse limitée, d’obstacles à la traversée des agglomérations, par la création de contournements quand ces obstacles posent des problèmes majeurs.

Comment concilier ces derniers, quand par ailleurs il faut protéger ces communes de la désertification ?

Pour ce projet, je considère que l’aménagement du territoire n’a pas bénéficié de l’attention qu’il méritait.

La commune de La SAUVE mérite une particulière attention en raison de son patrimoine culturel.

Un point noir ou tache indélébile handicape ce parcours.

Cette situation avait attiré l’attention depuis for longtemps. Un panneau de signalisation installé en drapeau au-dessus de la chaussée, complété par un feu clignotant orange indique que la route principale tourne à droite.

Cette installation est judicieuse mais inefficace.

Voilà plusieurs années que le feu ne s’éclaire pas. Sa visibilité est impossible depuis le poste de conduite d’un véhicule de tourisme parce que la déclivité sur les 150 m qui le précèdent est trop importante et que l’attention du conducteur est captée par les obstacles au sol (stationnement, passages pour piétons, trottoirs inutilisables, sorties des commerces).

Pour ces motifs, je déclare que la concertation n’a pas été l’intérêt principal.

Pour en être le témoin, fréquemment j’ai constaté que :

     Des automobilistes franchissent ce point dangereux sans précautions parce qu’ils ignorent la direction de la voie principale, s’engagent sur la voie en face, s’arrêtent et recule sans aucune visibilité.

     Le croisement de deux longs véhicules est impossible, il s’ensuit un blocage de la circulation parce que ces deux véhicules ne peuvent plus manœuvrer, gênés par les véhicules qui s’entassent derrière eux.

Le maintien de cette situation ne valorise pas les résultats espérés.

Notons au passage que l’habitation implantée à l’angle côté droit de la chaussée a récemment fait l’objet de mutation de propriétaire. Il est donc inconcevable qu’il ne soit pas fait usage du droit de préemption.

Itinéraire de détournement, son aménagement aurait du faire l’objet de la priorité dans les travaux connexes et s’exécuter en amont des travaux principaux du CD 671.

Ce n’a pas été le cas et c’est regrettable pour les raisons qui suivent :

-         la largeur de la chaussée sur ce parcours n’est pas adaptée à l’accroissement prévisible de la circulation d’une part, et à la circulation de véhicules longs et lourds.

-         Le tracé notamment au droit de l’ancienne maison de garde n’offre aucune visibilité.

A elles seules, ces deux carences entraînent une dégradation irréversible des accotements et des fossés jouxtant.

L’empreinte laissée par les circulations fait apparaître que la bande de roulement méritait d’être aménagée d’au moins un mètre de part et d’autre.

Si ces travaux avaient été réalisés en amont de ceux du chantier principal, le montant pouvait être divisé par deux.

Mais qu’importe c’est le contribuable qui paye.

Un élément contribue à conforter mes allégations, celui qui a obligé les décideurs à aménager un carrefour pour permettre aux nombreux véhicules du SEMOCTOM  d’accéder provisoirement à la déchetterie de St LEON.

En ce point, un arrêt pour les transports en commun a été aménagé, je n’en connais pas la raison, mais je me pose la question de l’origine de son financement. Opaque transparence.

Ce projet fractionné sur le CD 671 s’étend du carrefour sur le CD 936 (lieu dit Planteyre) jusqu’à Sauveterre de Guyenne.

La fraction s’étendant  de la commune de CREON à celle de La SAUVE, réalisée précédemment fait apparaître une négligence environnementale qui peut avoir de graves conséquences.

Il s’agit de l’effritement du talus qui vient combler progressivement le fossé entrainant la submersion partielle de la chaussée. Cet incident pouvait être évité par la mise en place de plantes prévues à cet effet. Ce phénomène peut également entrainer le basculement des postes électriques de transformation.

En continuant notre parcours sur ce CD 671, sur le côté gauche du virage situé avant le panneau d’entrée de BELLEBAT, la chaussée se fissure et se désagrège depuis plusieurs mois ce qui peut entraîner la perte de contrôle des véhicules hauts et lourds.

Le tracé à la traversée de BELLEBAT ne permet pas aux véhicules de grande longueur de respecter la ligne continue, ils engagent donc la partie gauche de la chaussée obligeant par cela les véhicules circulant en sens inverse à freiner brusquement.

Voilà pour les critiques.

Voici ce que je suggère pour le point noir de La SAUVE :

-         l’implantation judicieuse d’une signalisation à distance.

-         l’implantation judicieuse d’une signalisation de proximité appuyée par un feu clignotant jaune.

-         l’implantation d’une signalisation d’interdiction de stationner des deux côtés depuis le commerce d’informatique NOPANIK.

Les citoyens sont toujours le réceptacle des critiques, soit parce qu’ils ne participent pas, soit parce qu’ils critiquent.

Je peux concevoir que certaines erreurs de décision peuvent être excusables parce qu’elles doivent être prises en urgence, mais ce n’est pas le cas pour ce projet qui a trop traîné dans les tiroirs.

La vie d’un être humain n’a pas de prix, pensez-y aujourd’hui pour n’avoir pas à le regretter demain.