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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 15:23

 

 

 

 

 

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BALBUTIEMENTS dans nos communes.

L’obsessionnelle boulimie du pouvoir.

On aurait pu penser que cette maladie ne touchait que les politiques au pouvoir au sommet de l’ETAT

Il est regrettable de constater que l’épidémie s’est transmise à tous les niveaux et même dans les fonctions hiérarchiques en général.

Nos communes n’y échappent pas. 

Les élections des conseillers municipaux sont programmées pour le premier trimestre de 2014, et pourtant, il se murmure déjà au sein de notre commune de CESSAC que plusieurs listes cherchent à se constituer.

Il faut admettre qu’en ce qui concerne cette commune, ce n’est pas chose facile.

Sa population d’environ 180 habitants est composée de nombreux citoyens d’âge avancé, d’enfants et adolescents non éligibles.

En 2008, au premier tour des municipales, trois liste étaient présentes, au deuxième tour, il en restait deux.

La composition de l’équipe municipale qui vit le jour eût recours au panachage.

Cette équipe municipale, s’est vue amputée de 3 conseillers (1 décès et 2 démissions).

On voit par cela qu’il est difficile de se doter d’une équipe homogène. La pluralité donne des signes de faiblesse parce qu’elle est soumise à la pression dominante.

C’est souvent le cas dans ces petites communes parce que des divisions existent depuis longtemps.

Comment voteront mes concitoyens ? Bien doué serait celui qui pourrait pronostiquer.

Le monde rural a ses particularités, tout comme le monde urbain. Cela se complique pour le premier par le mixage croissant des populations, et par les nouvelles générations qui voudraient revêtir les deux entités.

Ce monde rural que l’on considère à tort comme un acteur secondaire de notre économie, mériterait une meilleure attention s’il consentissait au moins à s’intéresser davantage à la vie de la commune.

Sur quels critères pourrions-nous s’appuyer pour faire notre choix ?

Qu’il s’agisse d’élections municipales ou présidentielles, nous ne pouvons pas connaître l’état réel des finances. Quand bien même nous le pourrions, quelle garantie aurions-nous sur les capacités de la nouvelle équipe à gérer la commune ?

Endettement ou équilibre, même les chiffres ne peuvent être de fidèles révélateurs.

Peut-on davantage s’appuyer sur la raison sociale  ou l’appartenance politique des prétendants ?

Les gouvernements successifs ne nous ont-ils pas éclairés sur ce point ?

L’image générale de la France n’est-elle pas révélatrice de l’incapacité de nos gouvernants ?

Il ne faut pas uniquement se focaliser sur les gouvernements de ces 20 dernières années, mais sur le comportement depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

La notion de l’argent facile vient en majeure partie du <marché noir> et de l’utilisation de la main d’œuvre à bas prix.

L’effondrement de notre société est en tout point semblable à celui d’un immeuble. Parce que l’argent produit par les loyers n’est pas réinvesti en travaux d’entretien, une tuile s’envole du toit, un volet tombe puis la fenêtre et enfin l’immeuble tout entier.

Aujourd’hui, c’est la vétusté qui envahit nos esprits, met le pays en  péril et le fondement de la société toute entière.

Le changement c’est maintenant. Maintenant c’est quand ?

Quand le pays sera à feu et à sang …      

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