Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 09:54

C de C de TARGON

 

La Revue de décembre 2008 au peigne fin.

 

DEUXIEME PARTIE.

Voilà déjà pas mal de temps que nous sommes dans la fromagerie au milieu des camemberts un peu trop salés au goût des citoyens.

L'affinage laisse un peu à désirer.

Je ne crois pas que ce résultat soit dû au lait des vaches car ces dernières ont une bonne production.

Dans ma première partie, j'ai dénoncé une action sociale injustifiée, cela se confirme notamment par l'examen des camemberts <<Budget annexe enfance/jeunesse >> poste de fonctionnement. En dépenses 70% sont affectés aux charges et aux remboursements ; par ailleurs, en recettes, 75% proviennent du budget général.

Chacun comprendra que ces 75% sont le fruit d'une majeure partie des impôts payés par les citoyens.

On peut remarquer également que très peu de familles adhèrent à cet établissement (6,08% de ce camembert).

On aurait pu concevoir le bien fondé de cette construction si, par ailleurs il n'existait pas de possibilités de garde d'enfants. Or ce n'est pas le cas, de nombreuses gardiennes agréées peuvent recevoir ces enfants.

La synthèse montre bien que ce projet est disproportionné et utopique.

D'autre part, il est bien regrettable de voir les budgets présentés sous forme de camemberts et non en valeurs clairement chiffrées.

Quant au budget principal de fonctionnement de la C de C, plus de son quart est affecté aux charges de personnel et pour un autre quart aux ordures ménagères (OM).

Ce poste OM fait grincer des dents les citoyens tant ce problème est traité avec une désinvolture volontariste.

Les quelques éléments de ce paragraphe succinctement exposés ne sont pas de nature à clarifier une situation que l'on déclare préoccupante. Ceci afin de culpabiliser le citoyen contribuable.

Si je veux reconnaître un brin d'honnêteté dans ces propos, je considère alors que l'auteur de l'article ne connaît pas bien ce sujet.

Il est fait état d un poids de 360 Kg d'OM par an et par habitant, alors que Mr Le Président du Conseil Général, par un courrier adressé au Président d'une association œuvrant pour l'environnement fait état de 652 Kg. Jugez du peu de différence.

Voilà plus de 20 ans que je m'intéresse au sujet des OM et qu'à maintes reprises j'ai fais des propositions au Conseil Général et à la C de C.

Cette dernière n'a jamais souhaité que nous débattions de ce sujet.

Il faut noter au passage, preuves à l'appui que le montant de la redevance à pratiquement doublé de 1999 à ce jour.

Une augmentation des tarifs pour 2008 de 5,97 % a été votée à l'unanimité des membres présents le 29 juillet 2008.

Voilà une attitude démocratique : prendre des décisions avec une minorité acquise à la cause afin d'exclure les opposants.

La taxe n'est pas incitative à réduire nos déchets.

La redevance ne l'est pas davantage quand elle est déterminée par le prestataire de service qu'est le SEMOCTOM (voir rapport de février 2008).

Ce ne sont pas la taxe ou la redevance qui vont réduire le poids des déchets.

Seul le poids des <<déchets ultimes>> peut être réduit. (Déchets ultimes : ceux qui restent après compostage et tri).

Cette réduction a été rendue possible dans plusieurs régions de France, notamment en Alsace, simplement par un désir politique d'équité et de protection de l'environnement.

Ce procédé est connu de la C de C depuis plusieurs années, mais aucun désir d'application n'a jamais été pris en considération.  

Non sans faire sa cuisine sociale inacceptable, actuellement, la C de C répercute sur les citoyens les chiffres fournis par le SEMOCTOM.

Ces éléments sont incontrôlés et incontrôlables.

A ce jour, aucun dispositif homologué et vérifié ne permet d'établir par ménage le poids des OM enlevées.

Pourquoi par ménage ? Parce qu'il n'est pas nécessaire de connaître pour cela le nombre de personnes vivant sous ce toit. De nombreuses raisons confortent ce point de vue.
Ceci permet en toute équité d'établir une facturation en fonction du service réellement rendu.

La C de C est donc dans l'illégalité par le fait qu'elle ne peut justifier cette facturation dépendante du poids qui lui-même ne peut être déterminé.

Rappelons au passage que toute commercialisation d'un produit soumis à la pesée nécessite le contrôle de ces appareils par un organisme homologué indépendant.

Or dans notre cas, la C de C est dans l'impossibilité de connaître le poids des OM enlevé par communes.

Cela la conduit à facturer par répartition ce qui est une profonde injustice et entraine des comportements irresponsables et inhibe tout désir de trier, de composter donc de réduire le poids des déchets ultimes.

Cela confirme bien que cette facturation est injustifiée pour ne pas dire ind.

Alors me direz-vous qu'ai-je à vous proposer ?

Tout simplement la mise en application du dispositif utilisé en Alsace.

Chez eux, par une redevance incitative calculée au poids réel enlevé dans chaque ménage, le poids moyen national de 360 Kg a été divisé par quatre.

Ce n'est pas là le seul résultat obtenu. Les nouveaux incinérateurs prévus ne sont pas nécessaires et ne seront pas construits, les centres d'enfouissement existants voient leur vie prolongée de plusieurs années.

Cette C de C d'Alsace a su imposer à son prestataire de service les conditions d'attribution du marché.

Notons au passage qu'il s'agit d'une société privée présente sur tout le territoire y compris La Gironde et non d'un SEMOCTOM politisé.

Sur notre département, deux sociétés sont en mesure d'offrir des prestations similaires.

Pourquoi ne fait-on pas jouer la concurrence alors que cela figure sur les statuts et que c'est une obligation.

La C de C souhaite peut-être rencontrer les mêmes problèmes que la CUB ? Je fais allusion au marché des transports urbains.

La conjoncture actuelle devrait être une motivation capitale pour que nos élus acceptent d'avoir un brin d'humilité et reconnaissent qu'il existe des modèles applicables par tous.

Je termine par ce proverbe :

 

CELUI QUI VEUT FAIRE QUELQUECHOSE TROUVE TOUJOURS UN MOYEN,

CELUI QUI NE VEUT RIEN FAIRE TROUVE TOUJOURS UNE EXCUSE.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
Hey, je ne veux pas non plus que tu le prennes mal. C'est vrai que c'est sympa de voir quelqu'un de sa région, ça m'arrive de tomber sur des blogs qui évoquent des lieux près de chez moi (nous). Soit je garde la coïncidence pour moi, soit, si je connais bien le bloggueur, je lui en fais part, sans plus.<br /> <br /> Ce qui me gêne, c'est que je conçois cette conversation comme anonyme, pour le moment du moins. Je ne veux pas l'ancrer dans un espace-temps trop réel, trop personnel. Je suis sûrement devenue trop méfiante, par expérience, car je suis de nature très naïve, vois-tu. Ce que je voulais te faire comprendre, c'est que tu es allé trop loin, ou trop près justement, que tu entres sur un territoire qui t'es défendu. Mon blog est très personnel, il l'est justement par l'abstraction de cette réalité-là, ce que je suis matériellement. Je dévoile l'intérieur, mais il n'est pas question d'évoquer l'extérieur, comprends-tu ? Le plus difficile est que l'intérieur s'attache aussi à des lieux... Je sublime alors certaines choses sur mon blog, des titres ou des phrases qui n'appartiennent qu'à moi, pour faire référence à cette réalité-là sans la dévoiler. Ca peut paraître hermétique... et ça devient compliqué... Mais peut-être as-tu compris ce que je veux dire? Mon blog, et cette conversation de bloggueur à bloggueur, n'est possible que dans cette optique-là... Excuse-moi de nous réduire à des "bloggueurs", mais c'est un fait, même si nos mots véhiculent des sentiments humains, des bouts de ce qu'on est peut-être. Je sais que c'est à un homme et pas à un ordinateur que je m'adresse. J'ai un ami que j'ai connu par le blog, mais à part quelques exceptions qui se sont faites avec le temps (et l'intuition), je reste très stricte quant aux relations internet...<br /> <br /> Depuis peu, comme dit mon copain, je construis mon être social et m'applique à réaliser ce que je suis à l'intérieur, ce que je peux dévoiler sur le blog, avec les gens autour de moi. Ca me paraît très important, c'est la vie réelle, et internet vient en second plan.<br /> <br /> Internet est pour moi aussi un moyen de communication et je suis très contente de parler avec toi. Je te souhaite à toi aussi de voir le bonheur où il est. Comme toi, je m'adapte beaucoup au caractère des gens. Pour moi en tout cas, rentrer dans sa coquille n'est pas forcément la bonne solution.<br /> <br /> Quant à ton commentaire sur l'article "au bout du fil" : en soit, il ne me dérange pas, et je vais même te dire que j'ai trop peu de commentaires comme les tiens, ou même de conseils, mais ce qui m'a gênée, c'est que tu prennes trop tes aises. D'autant plus que le sujet est sensible !<br /> <br /> J'espère que ce que je veux dire est clair. Il ne s'agit pas de mettre fin à nos conversations ni de s'emballer dans un sens ou dans l'autre, et j'espère ne pas te blesser,<br /> <br /> Bonne soirée
Répondre
B
<br /> Bonsoir la MISS,<br /> J'avais déjà répondu hier mais techniquement cela n'a pas fonctionné. Donc je recommence.<br /> J'avoue honnêtement ne pas avoir déchiffré ton commentaire, cependant je précise que je ne veux nullement rentrer dans tes secrets ou tout simplement dans ta vie autrement que par des échanges<br /> d'idées. Tu penses que je suis allé trop loin, peut-être as-tu raison car je conçois que chacun d'entre nous peut avoir une interprétation différente de notre langage. C'est l'un des graves défauts<br /> de notre langue qui laisse une trop grande place à l'interprétation ce qui notamment en matière de lois laisse la porte ouverte à des applications partisannes.<br /> Je reconnais qu'inconsciemment j'ai utilisé le blog comme une adresse internet. Dorénavant, je m'en tiendrai à commenter éventuellement tes articles. Si tu souhaites parler de problèmes que tu<br /> ne veux pas voir s'exposer au grand public, je t'ai offert la possibilité de le faire.<br /> Je n'en garde pas moins le plaisir de te lire malgré tes griffes au-dehors.<br /> Très bonne soirée la MISS.<br /> <br /> <br />
D
Il n'y a aucune raison à tous ces détails. Ce n'est surtout pas de la curiosité de ma part et je ne veux en aucun cas t'offenser, mais simplement converser. Si cela te gêne dis le moi. J'irai cependant voir ton blog de temps à autre parce que j'ai plaisir à te lire. Je ne suis pas là pour importuner les gens et si je sens que je suis antipathique je rentre dans ma coquille. Je fais d'internet un moyen de communication et cela me semble normal. Il me semble agréable de rencontrer sur le net des gens qui connaissent la même région. Mais bon je suis habitué à vivre avec le caractère des gens et je respecte leur façon de voir. Très amicalement je te souhaite beaucoup de joies et de bonheur et si j'ai l'occasion d'aller au vallon, je me rappellerai que tu as également foulé cet endroit magnifique.
Répondre
P
Non, j'ai changé plein de fois de pseudos. Ce n'est qu'un pseudo, un masque. Et non, je ne connais pas cette prof, pourquoi tant de détails ?
Répondre
D
Dès ton premier commentaire, j'ai interrogé le net en tapant Petite Noire. Je suis tombé sur un blog avec des photos d'un cheval se roulant dans la neige et j'y ai laissé un commentaire.Peux-tu me dire s'il est de toi. Si oui ce blog doit être d'au moins 3 ou 4 ans parce qu'il fait allusion à l'âge de l'auteur (14 ans). Quand à mon village tu as raison tu y passe sûrement quand tu vas à 65200 Bag. Vois-tu j'ai fais une partie de mes études au lycée Victor Duruy et je fesais le trajet en vélo matin et soir depuis mon patelin. Nous connaissions chaque mètre linéaire du trajet. Une bonne équipe de copains et copines. Tu as sûrement fréquenté le lycée de jeunes filles en entrant dans cette ville. Si c'est le cas, tu as eu comme prof une madame DOUX Denise de son nom de jeune fille DUBAU Denise.<br /> A bientôt le plaisir de te lire. Amicalement.
Répondre
P
J'ai répondu à ton dernier commentaire.<br /> <br /> Je parlais de Paris.<br /> <br /> Ton village, je vois très bien duquel il s'agit. A 10 minutes à peine, en allant vers l'autre capitale. J'ai vécu des années à Bagnères, encore d'autres dans des villages alentours, donc pas besoin de chercher tant que ça.<br /> <br /> J'ai vu ton adresse mail et je te remercie de ton aide. J'en userais si besoin.<br /> <br /> Je ne crois plus aux coïncidences tu sais, je pense que ce qui est arrive doit arriver, non pas à cause du destin, mais à cause de nos propres décisions et de ce qu'on a choisi. J'use de ces prétendues coïncidences en les reliant, ou j'en fais abstraction. Cette coïndence-là n'est pas si exceptionnelle...
Répondre

Présentation

  • : 33-laubesc
  • : Réflexions sur les sujets d'actualité. Recherche de l'éveil d'une société déboussolée. Clins d'oeil à la nature et à l'environnement sur les sujets quotidiens
  • Contact

Recherche

Liens