C de C de TARGON
La Revue de décembre 2008 au peigne fin.
DEUXIEME PARTIE.
Voilà déjà pas mal de temps que nous sommes dans la fromagerie au milieu des camemberts un peu trop salés au goût des citoyens.
L'affinage laisse un peu à désirer.
Je ne crois pas que ce résultat soit dû au lait des vaches car ces dernières ont une bonne production.
Dans ma première partie, j'ai dénoncé une action sociale injustifiée, cela se confirme notamment par l'examen des camemberts <<Budget annexe enfance/jeunesse >> poste de fonctionnement. En dépenses 70% sont affectés aux charges et aux remboursements ; par ailleurs, en recettes, 75% proviennent du budget général.
Chacun comprendra que ces 75% sont le fruit d'une majeure partie des impôts payés par les citoyens.
On peut remarquer également que très peu de familles adhèrent à cet établissement (6,08% de ce camembert).
On aurait pu concevoir le bien fondé de cette construction si, par ailleurs il n'existait pas de possibilités de garde d'enfants. Or ce n'est pas le cas, de nombreuses gardiennes agréées peuvent recevoir ces enfants.
La synthèse montre bien que ce projet est disproportionné et utopique.
D'autre part, il est bien regrettable de voir les budgets présentés sous forme de camemberts et non en valeurs clairement chiffrées.
Quant au budget principal de fonctionnement de la C de C, plus de son quart est affecté aux charges de personnel et pour un autre quart aux ordures ménagères (OM).
Ce poste OM fait grincer des dents les citoyens tant ce problème est traité avec une désinvolture volontariste.
Les quelques éléments de ce paragraphe succinctement exposés ne sont pas de nature à clarifier une situation que l'on déclare préoccupante. Ceci afin de culpabiliser le citoyen contribuable.
Si je veux reconnaître un brin d'honnêteté dans ces propos, je considère alors que l'auteur de l'article ne connaît pas bien ce sujet.
Il est fait état d un poids de 360 Kg d'OM par an et par habitant, alors que Mr Le Président du Conseil Général, par un courrier adressé au Président d'une association œuvrant pour l'environnement fait état de 652 Kg. Jugez du peu de différence.
Voilà plus de 20 ans que je m'intéresse au sujet des OM et qu'à maintes reprises j'ai fais des propositions au Conseil Général et à la C de C.
Cette dernière n'a jamais souhaité que nous débattions de ce sujet.
Il faut noter au passage, preuves à l'appui que le montant de la redevance à pratiquement doublé de 1999 à ce jour.
Une augmentation des tarifs pour 2008 de 5,97 % a été votée à l'unanimité des membres présents le 29 juillet 2008.
Voilà une attitude démocratique : prendre des décisions avec une minorité acquise à la cause afin d'exclure les opposants.
La taxe n'est pas incitative à réduire nos déchets.
La redevance ne l'est pas davantage quand elle est déterminée par le prestataire de service qu'est le SEMOCTOM (voir rapport de février 2008).
Ce ne sont pas la taxe ou la redevance qui vont réduire le poids des déchets.
Seul le poids des <<déchets ultimes>> peut être réduit. (Déchets ultimes : ceux qui restent après compostage et tri).
Cette réduction a été rendue possible dans plusieurs régions de France, notamment en Alsace, simplement par un désir politique d'équité et de protection de l'environnement.
Ce procédé est connu de la C de C depuis plusieurs années, mais aucun désir d'application n'a jamais été pris en considération.
Non sans faire sa cuisine sociale inacceptable, actuellement, la C de C répercute sur les citoyens les chiffres fournis par le SEMOCTOM.
Ces éléments sont incontrôlés et incontrôlables.
A ce jour, aucun dispositif homologué et vérifié ne permet d'établir par ménage le poids des OM enlevées.
Pourquoi par ménage ? Parce qu'il n'est pas nécessaire de connaître pour cela le nombre de personnes vivant sous ce toit. De nombreuses raisons confortent ce point de vue.
Ceci permet en toute équité d'établir une facturation en fonction du service réellement rendu.
La C de C est donc dans l'illégalité par le fait qu'elle ne peut justifier cette facturation dépendante du poids qui lui-même ne peut être déterminé.
Rappelons au passage que toute commercialisation d'un produit soumis à la pesée nécessite le contrôle de ces appareils par un organisme homologué indépendant.
Or dans notre cas, la C de C est dans l'impossibilité de connaître le poids des OM enlevé par communes.
Cela la conduit à facturer par répartition ce qui est une profonde injustice et entraine des comportements irresponsables et inhibe tout désir de trier, de composter donc de réduire le poids des déchets ultimes.
Cela confirme bien que cette facturation est injustifiée pour ne pas dire ind.
Alors me direz-vous qu'ai-je à vous proposer ?
Tout simplement la mise en application du dispositif utilisé en Alsace.
Chez eux, par une redevance incitative calculée au poids réel enlevé dans chaque ménage, le poids moyen national de 360 Kg a été divisé par quatre.
Ce n'est pas là le seul résultat obtenu. Les nouveaux incinérateurs prévus ne sont pas nécessaires et ne seront pas construits, les centres d'enfouissement existants voient leur vie prolongée de plusieurs années.
Cette C de C d'Alsace a su imposer à son prestataire de service les conditions d'attribution du marché.
Notons au passage qu'il s'agit d'une société privée présente sur tout le territoire y compris La Gironde et non d'un SEMOCTOM politisé.
Sur notre département, deux sociétés sont en mesure d'offrir des prestations similaires.
Pourquoi ne fait-on pas jouer la concurrence alors que cela figure sur les statuts et que c'est une obligation.
La C de C souhaite peut-être rencontrer les mêmes problèmes que la CUB ? Je fais allusion au marché des transports urbains.
La conjoncture actuelle devrait être une motivation capitale pour que nos élus acceptent d'avoir un brin d'humilité et reconnaissent qu'il existe des modèles applicables par tous.
Je termine par ce proverbe :
CELUI QUI VEUT FAIRE QUELQUECHOSE TROUVE TOUJOURS UN MOYEN,
CELUI QUI NE VEUT RIEN FAIRE TROUVE TOUJOURS UNE EXCUSE.