Nous venons d'être sollicités par de valeureux bénévoles pour collecter un peu de nourriture pour les plus
démunis.
La générosité des concitoyens s'est encore une fois substituée à l'Etat de plus en plus défaillant envers ces nouveaux pauvres.
Oui, ne l'oublions plus jamais nous sommes les citoyens de la France d'en bas, ce boulet qu'il faut traîner et que tous les gouvernements successifs ont façonné.
Après cette crise qui perdurera trop longtemps, je serai, vous serez peut être leur compagnon d'infortune.
L'Etat a sû trouver des Milliards d'euros pour venir secourir ceux qui ne savent que recevoir sans jamais donner.
Réfléchissons un peu.
La France héberge plus de 60 millions d'individus, chacun d'entre nous fait des dépenses pour des futilités d'agrément.
Si seulement le tiers de cette population consentait à donner 1 euro, ces bénévoles récolteraient 20 millions.
Une vrai mane pour ces pauvres sans ressources et surtout sans travail, car c'est de travail honnêtement rémunéré que manque notre pays des droits de l'homme.
Le seul droit auquel il puisse prétendre c'est celui de se taire.
Alors il s'en va dans les bois , se cacher comme les oiseaux pour y mourrir.
Il ne se passe pas un jour sans effet d'annonce. Las de tant d'hypocrisie, les citoyens n'écoutent plus ces moulins à paroples.
Comment voulez-vous que ces monarques des palais dorés puissent mesurer la détresse quotidienne de ces citoyens en fin de vie, tout au moins pour ce qui est de leur capacité intellectuelle.
Honneur à toutes ces associations qui partagent au quotidien la souffrance de ceux qui n'ont pas eu la chance de trouver une main tendue pour leur rendre leur dignité par du travail.
Pourquoi donc ces politiques qui veulent trouver des solutions ne crééraient pas des sociétés nationalisées pour diriger ces entreprises défaillantes.
Ces dernières qui ont tant critiqué les grandes structures comme Renault, la SNCF...
quand l'Etat les soutenait financièrement et, qui aujourd'hui n'arrêtent pas de crier à l'aide et de tendre la main non point pour donner mais pour recevoir.
On voit mieux la paille qui est dans l'oeil du voisin que la poutre qui est dans le sien.
Si on faisait de ces périodes de grande consommation une période de grande compassion, et de Noël le jour de don utile. Si l'on remettait l'assiette du pauvre à la table de nos réveillons et que
l'on échangerait nos gadgets pour du mieux être? La fête n'en serait-elle pas plus belle, ne serions-nous pas plus fiers de nous et donc plus forts, pour affronter ces temps à venir que l'on nous
prédit tourmentés?
C'est peut-être cette chance qui se joue aujourd'hui.
Quelle qu'en soit notre situation aujourd'hui, à toutes et à tous, je souhaite qu'au moins un peu de bonheur entre dans vos coeurs.