Par devoir de DIRE
Pour le plaisir d'ECRIRE
Par amour du LIRE
Nombreuses et pertinentes sont les questions que se posent les citoyens.
Ils ne sont pas dupes de tous ces <<effets d'annonces >> incongrus dont on nous inonde.
Pourquoi renflouer le capital des banques?
Serais-ce qu'elles auraient dilapidé l'argent des besogneux citoyens?
Serais-ce l'aveu et la confirmation qu'elles ont prêté pour des opérations à risques?
Serait-il qu'elles sont dans l'impossibilité de nous restituer immédiatement notre argent?
L'Etat consent-il donc à reconnaître qu'il a failli à ses obligations notamment en matière de contrôle?
Serais-ce un aveu de complicité opaque ou d'incompétence?
Les fonds débloqués ne seraient-ils pas le cousin du <<Paquet Fiscal>>?
Qui donc l'Etat veut-il aider, le Capital ou les producteurs d'économie que sont les travailleurs?
Pourquoi l'Etat a-t-il besoin de passer par les banques pour aider les entreprises?
A-t-on besoin d'aider en permanence les entreprises? Une entreprise bien gérée fonctionne pour le moins en équilibre financier ou réalise des bénéfices.
Pourquoi n'y a-t-il pas solidarité et entraide entre elles quand nous savons que beaucoup font des bénéfices colossaux?
Pourquoi demandent-on aux Préfets de faire la police des finances? C'est encore <<un effet d'annonce>>;
Pourquoi ce gouvernement revient-il aux contrats aidés tant décriés sous les gouvernements de l'opposition?
Ou trouverons-nous un Président et un Premier Ministre qui voudront mettre en application l'évidence même, qui consiste simplement à rémunérer le travail à sa juste valeur?
Cela permettrait de renflouer les caisses de retraite, de la Sécu, de donner un pouvoir d'achat suffisant pour que chaque citoyen puisse au moins disposer de l'indispensable.
C'est à dire un toit, se nourrir, se soigner ne sont-elles pas les bases sages d'une société?
Il est grand temps de revenir à des comportements raisonnables, en encadrant les crédits par des règles strictes, interdire peut être aux grandes surfaces de se substituer aux banques, afin de
limiter le crédit total attribué à 25% des ressources du ménage.
Mais qui donc osera mettre cela en application?
Vaut-il mieux avoir une consommation impayée qui met en péril l'équilibre financier des entreprises ou des commerces qu'une consommation réduite et des achats financièrement honorés?
Ne faudrait-il pas en un premier temps revoir à la baisse les dépenses injustifiée de l'Etat et des Collectivités territoriales?
Ne faudrait-il pas également revoir à la baisse les différentes taxes qui accablent le citoyen consommateur?
Est-il acceptable par exemple que, pour l'électricité, le téléphone, le gaz, la part abonnement et les diverses taxes soient plus élevés que les consommations?
Aucun gouvernement ne résoudra ces problèmes s'il ne pas donner une préférence à l'action concertée au détriment du comportement politicien.