Par devoir de DIRE
Pour le plaisir d'ECRIRE
Par amour du LIRE
La nature nous donne quotidiennement le meilleur, le plus beau, la nourriture et l'équilibre.
L'ingratitude des hommes oublie trop souvent ces éléments essentiels.
L'ENTRE deux MERS n'échappe pas à ce comportement et nous assistons à des agissements inqualifiables qui, si nous ne les dénonçons pas nous rendent complices.
Le sol a donné généreusement par ses nombreuses carrières des pierres façonnées pour édifier la majorité des constructions de demeures, de ponts ou de viaducs.
Martyrisé par les outils ou les machines, il s'est vu dépouillé puis abandonné dès lors que les conditions d'exploitation ne correspondaient plus à l'air du temps, laissant de grands cirques sans
végétation et d'animaux.
C'est ainsi que des individus les ont reconvertis en sauvages dépôts de déchets ménagers ou industriels.
Nous avons hérité d'une décharge de pneus sur la commune de BAIGNEAUX.
Des asociations ont dénnoncé cette situation à de nombreux responsables locaux, ils ont également organisé une action humanitaire et acheminé jusqu'au BURKINA FASIO des véhicules chargés de
quelques uns de ces pneus.
Ils ont espéré que cette action motiverait les responsables à parfaire cette initiative afin de résorber le volume de ces déchets industriels.
Hélas, c'était sans compter sur les irresposabilités des acteurs de ces actes et de la passivité du premier magistrat de la commune.
La désagrégation de ces produits proches de l'ENGRANNE, magnifique petite rivière indolante et charmeuse, classée dans une zone Natura 2000, provoque une pollution certaine.
Il serait judicieux que le premier magistrat de la commune somme le propriétaire de débarrasser ces lieux de ces produits dangereux.
Un incendie volontaire ou involontaire peut être la source d'intoxications des habitations riverraines.
Il est important de rappeler que ces dépôts sont soumis à une règlementation stricte et leur exploitation est soumise à autorisation préfectorale.
A quelques centaines de mètres de là, sur l'autre rive de l'ENGRANNE, vient de s'installer un autre dépôt de gravats qui mériterait la vérification des documents l'autorisant à pratiquer cette
activité et s'assurer qu'un contrôle des gravats est réalisé par les services compétents.
La <Roseraie> politique dans ce secteur en fait par ses agissements une région de non droit.
Faudra-t-il comme à ESPIET non loin de là que les associations demandent l'intervention du ministère de l'environnement pour que soit nettoyé ce site, dénonçant par ce fait l'incapacité de
nos élus à faire respecter
la législation.
Notons au passage que, lorsque nous confions à un professionnel le remplacement des pneus de nos véhicules, ce professionnel inclu dans sa facture les frais de destruction ou de recyclage de
ce produit.
En les déposant illégalement sur ces sites, il met dans son bas de laine ce prélèvement.
Chacun d'entre-nous a le devoir de réagir pour la protection de l'environnement.
Pour ce faire choisissez un professionnel respectueux de l'environnement et des lois de notre République.