Pour le devoir de DIRE
Pour le plaisir d'ECRIRE
Par amour du LIRE
La crise financière qui secoue le monde entier nous apporte quotidiennement son lot de déclarations aussi mensongères que ridicules.
L'argent est le nerf de la guerre, mais sait-on combien cette guerre fera de victimes.
Nul doute dans ce conflit des trois grandes puissances financières que sont les étasuniens, les européens et les asiatiques, les plus démunis seront encore une fois la chair à canons.
Nul besoin en FRANCE de mettre notre nez de Cyrano à l'extérieur de l'hexagone pour constater ou entendre des déclarations utopiques et malsaines.
Mais ou sont donc les valeurs essentielles ? Nos politiques en seraient-ils totalement dépourvus?
Sans relâche nous les entendons dire que nous n'avons pas d'argent, et que les caisses de l'Etat sont vides.
Aujourd'hui, le Chef de l'Etat en personne promet des sommes colossales pour recapitaliser les banques, cautionner des actes inqualifiables, venir en aide aux entreprises.
Mais quel crédit pouvons-nous donner à ces déclarations contradictoires?
Mais que vaut donc aujourd'hui notre monnaie?
C'est un criminel mensonge car l'Etat n'a pas les moyens d'honnorer toutes ces garanties qu'il promet.
Que fait-il en définitive si ce n'est opérer comme les banques viennent de le faire: prêter sans s'assurer de la valeur de la garantie.
La guerre est sans merci.
Si l'Etat doit encore emprunter, qu'arrivera-t-il?
Nous deviendrons les vassaux d'une puissance financière étasunienne ou asiatique et serons absorbés sans résistance
possible.
Le but recherché par les étasuniens sera atteint: anéantir financièrement l'Europe qui l'assombrit.
Notre seule chance viendra sûrement de la sagesse de l'Angleterre qui a su ne pas adhérer à l'euro, se libérant ainsi des contraintes néfastes à l'économie individuelle.
Analysons objectivement les conséquences que nous pouvons attribuer à cette crise. Cette dernière n'est pas vraiment responsable même si elle y contribue, en est pour témoin cette remontée
spectaculaire du chômage , une inflation mal venue, et une nouvelle flambée des prix des produits de consommation courante alors que la crise en France n'avait pas encore commencé.
La grossière erreur commise par les politiques de gauche comme de droite a été de préférer le crédit à l'attribution de salaires permettant aux ménages de satisfaire au moins aux besoins
essentiels.
L'excitation pernicieuse à multiplier les mini crédits , l'insouciance des ménages à contrôler leur budget a permi de créer une société de naÏf paresseux.
Si cette crise venait à être maîtrisée elle perdurera au moins pendant deux longues années, ce qui n'exclut pas une rechute dont les conséquences annéantiraient le monde dans son ensemble.
Voila à quoi nous a mené un libéralisme incontrôlé.
Comment encore croire à la capacité de conduire notre pays quand les mêmes intervenants ont tout fait pour privatiser les sociétés durant ces dernières décennies, et, qui aujourd'hui, du bout des
lèvres murmurent de renationaliser par un actionnariat étatique.
En pareil cas de situation, les entreprises n'embauchent plus, c'est pour eux un justificatif souvent mensongé qui leur permet de faire pression sur leurs employés pour un meilleur rendement avec
des conditions de travail désastreuses.
L'augmentation du chômage va engendrer l'augmentation de la précarité, de la misère, des maladies disparues vont réapparaître, la détresse va créer le désespoir et les actes irréversibles.
Oui tous ces dirigeants avaient la responsabilité de veiller au fonctionnement rationnel des banques, mais nous citoyens nous avons notre part de responsabilité en négligeant de les sanctionner.
Nous avons créé une société de parresseux égoïstes. Cet égoïsme va décupler avec la crise mais, que l'on ne s'y trompe pas, par étapes successives toutes les couches sociales subiront la turbulence.
CETTE GUERRE PUISSE-T-ELLE POUR UNE FOIS REUNIR LES BONNES VOLONTES POUR UNE PROTECTION MUTUELLE.