La CAMPAGNE au peigne fin.
Le peigne fin n'est pas nécessaire aux chauves mais très intéressant pour la recherche d'une aiguille dans une meule de foin.
Comment ne pas revenir sur le problème des Lacs de LAUBESC après tant d'informations aussi utopiques qu'incohérentes, aussi infantiles qu'in crédibles.
Rien de tel pour attirer la curiosité.
Commençons par l'attribution du titre de propriété.
Première question : a qui appartiennent ces lacs ?
Et bien voilà une réponse simple et significative ; les lacs appartiennent aux lacs.
Voilà une réponse laconique utilisée par ceux qui ne connaissent pas le sujet ou plus grave encore par ceux qui ont quelque chose à dissimuler.
Quant à son financement, l'historique de cette affaire est un imbroglio inextricable.
Les éléments financiers concernant son fonctionnement ne satisfont pas ma curiosité tant les résultats sur la fréquentation du site me paraissent incohérents.
Aux dires de certains, la pratique de la pêche aurait apporté l'équilibre des comptes.
Cela ressemble un peu à la sardine qui a bouché le port de MARSEILLE, sauf qu'ici il s'agirait d'un trou financier.
Si de tels arguments ont pu satisfaire la crédulité de certains, ce n'est pas mon cas.
Dans mon esprit la suspicion est prépondérante. Pourquoi ?
Pour ma part, je considère qu'une entreprise est viable quand tout au moins elle arrive à équilibrer ses comptes.
Ce qui n'est peut-être le cas de la gestion des lacs.
Un inventaire succinct du budget met en évidence l'improbabilité de cet équilibre.
Il y a :
L'amortissement de la dette.
Les nombreuses dépenses de fonctionnement
Les charges fixes de toute entreprise.
En recettes nous avions
Les entrées
Les activités (pédalos, barques...) ces dernières n'étaient plus praticables pas plus
d'ailleurs que l'utilisation de la salle de restaurant déclarée hors normes.
La pêche
Parmi les dépenses de fonctionnement il y avait surtout les salaires et les charges du personnel d'entretien du site (3 personnes affectées annuellement) et le surveillant de baignade pour les mois d'été.
L'entretien du matériel (tracteur, débroussailleuses, tondeuses ...), le carburant, ...
Et surtout ne pas oublier l'amortissement de la dette, relativement important en comparaison des recettes.
La fréquentation du site n'a cessé de décliner surtout depuis la modernisation du centre de BLASIMON.
Le plus forte fréquentation se faisait le dimanche pendant les mois de juillet et août, sous réserve que les conditions climatiques soient bonnes.
De ce constat, je tire pour conclusion que l'équilibre financier ne pouvait se faire sans la participation d'autres organismes.
Par rétention ou déformation de l'information, nous avons été grugés.
Sur ce point, certains se plaisaient à nous annoncer que cela ne coûtait rien à la commune.
Certes, par le jeu d'écritures comptables on peut faire cadrer une comptabilité.
Cela n'était qu'un leurre malhonnête.
Le financement par le Conseil Général notamment de presque la totalité des salaires des employés du lac n'était autre que la part départementale des impôts supportés par les Cessacaises et Cessacais.
Le bulletin d'INFOS COMMUNAUTAIRES de février 2008 dans son paragraphe TOURISME (Lacs de Laubesc à Cessac) déclare :
<<La Communauté de Communes réalise par le biais d'un bureau d'études un audit sur les Lacs de Laubesc à Cessac.
Suite à la réalisation de l'audit, souhait de la Communauté de Communes de ne pas prendre en charge ces lacs en raison de l'investissement trop important. >>
A la lecture de ces quelques lignes, il est regrettable de constater que la Municipalité de Cessac n'est pas été en mesure de prendre en compte les nombreux avertissements.
Un petit retour en arrière sur les propos de la campagne pour les municipales pour vous rappeler les informations fournies par un candidat à sa réélection. Il a fait état d'une mise en garde faite par certains citoyens de la commune quant aux chances de réussite de ce projet.
Voilà à quoi on s'expose quand on donne libre cours à un aveuglement personnel.
Cautionner activement ou passivement de tels comportements nous implique dans la complicité avec toutes les conséquences qui en découlent
Réagissez aux articles par des commentaires. QUI NE DIT RIEN CONSENT.
Alors ne me laissez pas croire que j'ai totalement raison.