Blottie dans un écrin de verdure, au coeur de L'ENTRE-DEUX-MERS, cette petite bourgade d'environ deux cents âmes mériterait bien de se doter d'un Conseil Municipal
compétent et démocrate.
Le maire sortant exerce ses fonctions depuis plus de trente années et, malgré ses 83 ans il briguera sûrement un nouveau mandat.
Pour la première fois depuis bien longtemps, au moins deux listes lui seront opposées.
Au regard de son néfaste bilan et surtout pour sa tentative d'escroquerie à l'assurance dont il a été reconnu coupable (voir page 2-4 du quotidien Sud-OUEST du mercredi 01 septembre 2004), il
serait suicidaire d'être son colistier.
Qui donc pourrait se risquer à figurer sur une telle liste sans craindre de perdre son honneur et sa respectabilité?
Comment ne pas imaginer une éventuelle complicité dans cet acte malveillant?
Le quotidien poursuit par:< Mr.............. dont les explications n'ont pas toujours été d'une grande clarté, a seulement admis avoir déclaré le vol par
erreur.>
Dans cette hypothèse comment ne pas envisager une irresponsabilité inquiétante confortée par une incapacité naissante à conduire les affaires de la
commune?
Une telle attitude se qualifie généralement de méprisable, mais connaissant son aisance à subordonner les citoyens du village, je devrais leur accorder des circonstances atténuantes.
Son autoritarisme démentiel fait de lui un véritable despote, réfutant tout dialogue qui ne partage pas ses idées.
Dans nos petites communes rurales, être conseiller municipal et à fortiori premier magistrat annhile toute humilité.
La création des communautés de communes a décuplé la boulimie de mandats, un marchandage malsain dansl' attribution des responsabilités reflète l'absence de toutes les valeurs morales indispensables à la démocratie et à la souverraineté nationale.
Dans ce ciel assombri, un coin bleu se dessine. Des citoyens organisent une réunion débat conviant toutes les âmes du village.
L'objectif étant d'évoquer les sujets présents, les projets d'avenir et de solliciter celles ou ceux qui voudront participer au renouveau de la commune, en souhaitant que l'endettement de cette dernière ne la condamne à l'immobilisme.
Il serait grand temps que les citoyennes et les citoyens de cette commune sortent de leur léthargie.
Gageons que les urnes récompenseront les candidates et les candidats avides de transparence et de démocratie. Ne laissons pas au générations futures un handicap supplémentaire.
BAYARD