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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 16:18

CE QUI M'INTERESSE CE N'EST PAS LE BONHEUR DE TOUS LES HOMMES, C'EST CELUI DE CHACUN.  Vian BORIS.

L'INDIFFERENCE est la plus grave humiliation que l'être humain peut supporter.
Je ne peux pas m'imaginer sans éprouver un sentiment quel qu'il soit.
Quand je croise quelqu'un, je porte mon regard avec respect et pudeur. Il évolu en fonction de l'accueil que je reçois, l'agrémente d'un sourire ou d'une parole si son visage s'illumine, mais tout au moins d'un salut si les circonstances si prêtent.
Nul intérêt n'est associé à ma démarche si ce n'est celui d'avoir apporté un peu de réconfort en son coeur.
Tout celà me paraît si simple que je ne peux imaginer la vie autrement.
Peut-on être indifférent à la détresse de nos semblables, un simple geste suffit parfois à lui redonner espoir, à réveiller une énergie qu'il croyait perdue.
Quelle meilleure récompemse que la satisfaction d'avoir participé si modestement à sa résurrection morale.
Peut-on être indifférent à cette petite larme sur la joue d'un enfant. Son regard implore notre tendresse, cherche l'étreinte de nos bras pour étouffer contre notre poitrine des sanglots interminables.
Peut-on être indifférent au bonheur qui illumine la vie de nos voisins, à l'annonce de bons résultats scolaires de nos enfants, aux brillants résultats de nos sportifs quelle qu'en soit la discipline, indifférent en écoutant l'hymne national saluer un exploit, indifférent tout simplement en regardant mourir un coucher de soleil sur l'océan.
Certains pensent qu'il s'agit là d'une faiblesse, libre à eux d'avoir d'autres états d'âme.
L'indifférence engendre l'égoïsme, ce fléau qui ennivre la nouvelle société, et qui n'épargne aucune couche de la société.
Elle est indépendante de la pluralité de nos caractères, de nos origines, mais dépendante de l'éducation reçue.
Elle module nos sentiments affectifs à tel point que ces derniers s'amenuisent avec les nouvelles générations.
Je ne peux être indifférent au comportement de ces adolescents car je mets en eux ma confiance, à leurs premiers ébats amoureux, partageant le premier baiser, découvrant avec émerveillement la fièvre qui monte en eux. Je suis heureux à l'idée que ces instants pouraient être éternels.

NE PAS ETRE INDIFFERENT EST UN LOURD FARDEAU A PORTER.
Il faut à tout instant être attentionné, voire prévenant et surtout désintéressé

LE VRAI BONHEUR N'EST PAS CELUI DONT ON REVE MAIS CELUI QUE NOUS AVONS SU CREER.

                                                                                                                                                                                  BAYARD
 

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commentaires

B
Tout dépend de ce que vous mettez derrière le mot éducation.<br /> Je suis entièrement d’accord avec ce que vous me dites, mais pour faire une bonne analyse et aboutir à un bon choix, il faut avoir de bonnes informations. Or, le poids social est tel que votre choix est dès le départ orienté vers sa conclusion et à moins de tomber sur un maitre exceptionnel, vous resterez dans le troupeau.<br /> L’éducation donnée par les parents est peu de chose face à celle donnée dans les écoles de la république, surtout en histoire, géographie et en lecture ou récitation. Je suis tombé sur les livres scolaires et cahiers d’école de mes grands parents et de mes parents, et cela m’a montré combien les deux dernières guerres étaient programmées d’avance. La haine de l’allemand et l’esprit revanchard y étaient entretenus. Jaurès est sorti du troupeau, il a été assassiné.<br /> De nos jours, rien n’a changé et on voit le même phénomène se reproduire à propos de l’Islam et de l’Iran. A-t-on les bonnes informations sur ces sujets ? Je ne le pense pas.<br /> Alors oui, l’indifférence dépend de l’éducation, mais on vous donne sciemment une éducation qui cultive votre indifférence, et pour sortir du rang, il faut trouver le maitre, ou avoir une expérience forte qui vous ouvre les yeux.
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D
BONSOIR<br /> Je persiste à dire que l'indifférence dépend de notre éducation. Ce que vous dites est vrai vu sous l'angle des moutons de PANURGE.<br /> Faut-il suivre les médias, s'abrutir devant la télé ou son ordinateur?Savoir faire un choix, celà ne vient-il pas de notre éducation? Pour ma part je suis du genre crédule à condition que la crédibilité de l'autre soit confirmée. J'ai appris à analyser et celà est une part de mon éducation. Généralement je n'aime pas prendre un décision à la légère sauf s'il s'agit d'un geste de défense. Ce dernier échappe bien souvent au <br /> J'émets toujours des réserves quand il s'agit d'un projet.<br /> Tout acte de la vie mérite une analyse et un débat. Ensuite nous pouvons prendre une décision positive ou négative et seule une majorité prévaudra. Ce qui ne m'empêchera pas de voter contre si cela ne convient pas à mes souhaits. AINSI VONT LES LOIS.
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B
Mr BAYARD, vous nous dites : <br /> « L'indifférence engendre l'égoïsme, ce fléau qui ennivre la nouvelle société, et qui n'épargne aucune couche de la société.<br /> Elle est indépendante de la pluralité de nos caractères, de nos origines, mais dépendante de l'éducation reçue. »<br /> Je ne crois pas que l’indifférence soit dépendante de l’éducation reçue (si elle l’est ce n’est que pour une modeste part). Je crois que cette indifférence est la marque de notre civilisation matérialiste (socialisme et libéralisme confondu). L’individualisme est cultivé dans les médias et par les politiques qui se succèdent, pour vendre des biens de consommation. Chacun sa voiture, chacun son téléviseur, chacun son ordinateur, et « à chacun sa merde » comme je l’ai si souvent entendu dire. Notre mode de penser et de vivre le progrès matériel enferme chacun chez soi. Voilà les racines de l’indifférence !
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