CE QUI M'INTERESSE CE N'EST PAS LE BONHEUR DE TOUS LES HOMMES, C'EST CELUI DE CHACUN. Vian BORIS.
L'INDIFFERENCE est la plus grave humiliation que l'être humain peut supporter.
Je ne peux pas m'imaginer sans éprouver un sentiment quel qu'il soit.
Quand je croise quelqu'un, je porte mon regard avec respect et pudeur. Il évolu en fonction de l'accueil que je reçois, l'agrémente d'un sourire ou d'une parole si son visage s'illumine, mais
tout au moins d'un salut si les circonstances si prêtent.
Nul intérêt n'est associé à ma démarche si ce n'est celui d'avoir apporté un peu de réconfort en son coeur.
Tout celà me paraît si simple que je ne peux imaginer la vie autrement.
Peut-on être indifférent à la détresse de nos semblables, un simple geste suffit parfois à lui redonner espoir, à réveiller une énergie qu'il croyait perdue.
Quelle meilleure récompemse que la satisfaction d'avoir participé si modestement à sa résurrection morale.
Peut-on être indifférent à cette petite larme sur la joue d'un enfant. Son regard implore notre tendresse, cherche l'étreinte de nos bras pour étouffer contre notre poitrine des sanglots
interminables.
Peut-on être indifférent au bonheur qui illumine la vie de nos voisins, à l'annonce de bons résultats scolaires de nos enfants, aux brillants résultats de nos sportifs quelle qu'en soit la
discipline, indifférent en écoutant l'hymne national saluer un exploit, indifférent tout simplement en regardant mourir un coucher de soleil sur l'océan.
Certains pensent qu'il s'agit là d'une faiblesse, libre à eux d'avoir d'autres états d'âme.
L'indifférence engendre l'égoïsme, ce fléau qui ennivre la nouvelle société, et qui n'épargne aucune couche de la société.
Elle est indépendante de la pluralité de nos caractères, de nos origines, mais dépendante de l'éducation reçue.
Elle module nos sentiments affectifs à tel point que ces derniers s'amenuisent avec les nouvelles générations.
Je ne peux être indifférent au comportement de ces adolescents car je mets en eux ma confiance, à leurs premiers ébats amoureux, partageant le premier baiser, découvrant avec
émerveillement la fièvre qui monte en eux. Je suis heureux à l'idée que ces instants pouraient être éternels.
NE PAS ETRE INDIFFERENT EST UN LOURD FARDEAU A PORTER.
Il faut à tout instant être attentionné, voire prévenant et surtout désintéressé
LE VRAI BONHEUR N'EST PAS CELUI DONT ON REVE MAIS CELUI QUE NOUS AVONS SU CREER.
BAYARD