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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 16:01

COVID-19. La Crise et après …

Ce virus, viendra-t-il réveiller les bonnes manières trop vite oubliées ?

Mr le Président est confronté à des problèmes insoupçonnés, c’est toujours le cas quand tout se déroule aisément.

Hors de responsabilités capitales, comme celles d’un chef d’Etat, on peut toujours espérer un peu de clémence, obtenir des appuis souvent injustifiés parce que dans ce monde politique, dans un groupe on serre les coudes.

Peu importe si les coups bas font mal, il y a toujours un remède pour penser les égratignures.

Un chef d’Etat devrait, plus que quiconque, être irréprochable, cependant il est avant tout un être humain avec son tempérament, ses qualités et ses défauts. Il faut avoir une maîtrise de soi qui ne s’invente pas mais que l’on acquiert. C’est valable pour chacun d’entre nous, mais ce n’est pas facile de tricher sans risquer de se faire repérer.

Notre Président semble négliger les raisons pour lesquelles une majorité de citoyens l’indiffèrent. Toutes les phrases blessantes qu’il a adressées à nos compatriotes ont ému le monde laborieux du pays. Des offenses gravées à jamais dans les esprits.

Aujourd’hui, dans cette période exceptionnellement dramatique, tout cela s’amplifie au point de porter un puissant désaveux à l’image d’un Président qui se déclarait être un rassembleur.

Le Président n’a pas souhaité écouter la détresse de tout un peuple qui a un grand besoin de justice sociale et d’écoute.

La voix d’un peuple qui souffre a une particulière résonnance, qui interpelle avec force.

Voilà, déjà bientôt trois années de mandat, durant lesquelles il a préféré traiter les problèmes de l’UE.

Une UE qui vacille sous les coups de bélier du covid-19, le déséquilibre entre les nations constituantes apparait au grand jour, chacun cherche à se protéger au mieux. Fini l’équilibre financier tant souhaité, advienne que pourra, sauvons nos meubles de ce brasier dont aucun membre n’est capable  d’avancer la moindre solution.

Aujourd’hui, Mr le Président, multiplie ses éloges envers tous ceux qu’il a ignorés, ce dévoué service de santé, qui dans des conditions déplorables, tente de sauver des vies humaines au péril de la leur. Il promet une montagne d’améliorations humaines et matérielles, oubliant les promesses faites à ces courageux citoyens, mais également à l’UE concernant la dette de la France.

Monsieur le Président a fait la sourde oreille, il espère maintenant que tout ce monde qui se bat, souffre également de surdité.

Une très forte majorité sait maintenant plus que jamais, qu’il faut se garder de faire confiance à ce monde politique, qui clame à chaque élection qu’il sera différent de ses prédécesseurs.

La crise est très grave, l’histoire est là pour nous rappeler, que chaque siècle en a supporté au moins une.

Personne ne peut imaginer l’ampleur de cette désastreuse crise.

Humaine principalement parce que les pertes de vies ne se limiteront pas aux causes du virus, mais également à la pauvreté qui va croître très rapidement.

Les prémices font déjà leur apparition, violences dans la rue, dans les familles.

Effondrement du nombre d’emplois, donc augmentation du chômage, précarité nutritionnelle, de soins indispensables, de moyens financiers pour se loger,  se nourrir, pour survivre.

Une nation, quel qu’en soit sa façon de gouverner, doit en toute circonstance, être en mesure d’assurer les besoins de sa population.

Faut-il en rire ou en pleurer, je n’ai pas le cœur à le dire, confiné, je ne vois pas le temps passer.

Cet état vient du fait que les informations données par les scientifiques sont sujettes à des mises au point permanentes, ce qui est dit à l’instant présent, n’est plus certaine dans la minute qui suit.

Nous ne pouvons pas en vouloir à tout ce personnel au dévouement exemplaire, leur tâche est si difficile, qu’ils découvrent eux aussi des comportements du virus jamais rencontrés.

Ils ont été trompés par la Chine qui a caché des informations capitales, et menti sur celles qu’elle a communiquées.

Nul ne connaîtra la date du début de la contamination, pour preuve la rapidité de propagation dans cette ville si touchée. Des intérêts importants sont en jeu, il faut démontrer qu’ils dominent le monde et qu’ils ne veulent pas partager le podium avec les US.

Malgré leur superficie territoriale, ils constatent à présent que la démographie galopante gangrène leur économie.

Ils exploitent avec un savoir-faire exceptionnel, la crédulité enfantine des pays occidentaux.

La France, incapable d’assumer ses responsabilités, principalement en matière de santé, achète par millions des masques de protection pour notre personnel soignant, alors que nous avions des fabrications de haute technologie.

Certaines ont cessé leur activité, jetant leur matériel, et, mettant au chômage leurs salariés qualifiés.

Quant au monde politique, nous savons quelle est la principale préoccupation, savoir comment faire pour rebondir sur ce tapis d’embûches qu’ils ont créé.

Une erreur capitale, parmi tant d’autres, c’est d’avoir maintenu la date des élections municipales.

Une partie de poker, il fallait rapidement savoir si le parti majoritaire de Mr le Président obtiendrait une majorité de communes.

Il a créé par cette erreur une situation inextricable, l’impossibilité d’organiser le deuxième tour dans les délais impartis.

Le covid-19, et le confinement tardif ont compliqué la situation. Ce confinement tardif est la conséquence du maintien de la date du premier tour.

Cette erreur, nous en payons déjà la note, par les décès d’une part, mais également financièrement par notre économie qui risque de s’effondrer, par une augmentation de la misère.

Une aggravation des revendications sociales est en voie de préparation, à craindre que ce gouvernement ne multiplie les moyens de répression et provoque cette guerre civile que bon nombre d’entre nous redoute.

Le confinement décidé ne tient pas compte de tous les paramètres, à tel point qu’aujourd’hui nous constatons que le nombre de décès journalier est stable ou en augmentation.

A ce jour, plus de vingt mille sont dénombrés, à cette cadence de 450 personnes au quotidien durant cette année 2020, au 31 décembre, au moins 150 000 concitoyens auront disparu.

Notre Président aurait-il la lucidité pour faire son choix, soit privilégier une politique économique, ou, une politique de santé.

Pour réussir la première, il ne connait pas tous les paramètres, quant à la deuxième il se heurte à ce covid-19 dont personne ne connait la durée de son action.

Aujourd’hui, Monsieur le Président, pouvez-vous nous dire qui sera ce premier de cordée auquel vous aviez fait allusion ?

Comme le précédent, finira-t-il donc l’escalade au fond de l’abîme ?

Pour faire une politique économique, il faudra de la main d’œuvre motivée et en bonne santé, si l’on en croit les souhaits du monde patronal qui réclame déjà le recours massif à des heures supplémentaires, le résultat ne semble  pas apparaître satisfaisant.

Dans mes articles, je fais souvent allusion à cette démographie galopante et à ses graves conséquences.

Aujourd’hui, plus que jamais les faits me donnent raison.

Pour 15 millions de concitoyens, la France à ce jour est incapable de satisfaire la détection du virus et de santé en général, de satisfaire aux besoins en logements, en nourriture, en matière de transport, en matière d’enseignement et bien plus encore.

Est-ce là, le modèle d’une nation exemplaire ?

Nous sommes tous responsables, soit, parce que nous n’avons pas su choisir nos politiques dirigeants, soit parce que nous, citoyens,  n’avons pas su créer une force d’équilibre capable de démontrer que nous étions sur un mauvais chemin.

La France souffre surtout de l’absence de scientifiques et du surplus de décideurs du monde administratif, incapable d’appliquer des attitudes relevant de la logique et du partage des idées.

Toutes nos institutions travaillent en dépit du bon sens, incapables, dans un même service d’appliquer la même disposition, des institutions qui bâclent les dossiers importants, mettant souvent en danger la vie de nos concitoyens.

Nous avons créé une population délinquante mal jugée par faute de lieux de détention.

Toutes ces carences sont tellement nombreuses que je ne pourrais jamais les  énoncer.

L’après covid-19, dont personne ne peut en définir la date, sera une terrible épreuve que nous ne saurons maîtriser.

A craindre un soulèvement populaire, souvent créé par cette impossibilité de trouver un compromis qui ne laissera personne sur le bord du chemin.

Nous n’aurons pas assez de larmes pour pleurer ceux que nous aurons perdus trop tôt.

Nul ne peut quantifier la force de tous ces bénévoles qui œuvrent pour soulager un peu cette misère.

J’espère que ce réveil sera le moins cruel possible et que chacun d’entre nous saura apporter, suivant ses moyens, un peu de cette solidarité qui nous fait défaut.

BAYARD

http://33-laubesc.over-blog.com

 

 

 

 

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