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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 17:09

 

 

NOTRE PAIN QUOTIDIEN. . .

Comme le colibri, nous faisons un petit geste pour la planète.

Certes cela paraît bien insignifiant quand on voit la désinvolture qui nous environne.

Notre pauvre planète fléchit sous le terrible fardeau des modifications structurelles occasionnées par la débordante accélération des nouvelles pratiques.

A tout instant, souvent inconsciemment, nous blessons cette terre nourricière, joyau de cet environnement aux multiples facettes.

Nous avons peine à constater que tous ceux qui nous reprochent nos comportements, sont les premiers destructeurs.

Notre pays est incapable de maitriser les décisions prises dans la précipitation, parce que les enjeux financiers aveuglent ces décideurs.

Il faut nous dit-on favoriser les circuits courts, pour ce faire, il faudrait garder ce lien ancestral, jadis gage de logiques réflexions.

Nous avons la chance de découvrir des âmes capables de maintenir les traditionnelles méthodes de production de ces produits que l’on nous recommande de consommer, pour une hygiène de vie satisfaisante.

La disparition dans nos campagnes de ces artisans tels que les boulangers, a transformé nos habitudes, notamment celle d’aller acheter le pain chez notre boulanger.

Les industriels ont sauté sur l’occasion pour créer des grands centres de fabrication de cette denrée pratiquement indispensable qu’est le pain.

Longtemps, nous étions les plus gros mangeurs de pain du monde avec plus d’une centaine de kilogrammes par an et par personne.

Aujourd’hui, de nombreux concitoyens ne mangent plus de pain.

Une de ces âmes bienfaisantes, cultivent ces céréales, les conditionnent en farines succulentes, qu’il s’agisse du blé, du seigle, de l’épeautre, ou du petit épeautre, une culture BIO particulièrement règlementée et contrôlée.

Ce dernier est vraiment particulier par son goût et son parfum, mais surtout par ses qualités nutritives.

Il est devenu notre préféré.

Certes, il faut, comme il se dit, mettre la main à la pâte, contrainte, mais quel bonheur quand il sort de cuisson.

Mais qui donc s’intéresse à ceux qui subissent les contraintes climatiques de production de ces céréales ?

Cette année, la majorité des producteurs va souffrir de ces périodes longuement pluvieuses qui ont détruit leurs semailles d’automne, et, qu’ils ne pourront compenser par celles du printemps.

Les variétés sont exigeantes, elles n’admettent pas certaines contraintes, notamment la composition des sols qui les reçoivent.

Des situations frustrantes pour ces amoureux de la nature et du travail bien fait.

Religieusement, on nous dit : Donnez-nous notre pain quotidien …

A l’impossible nul n’est tenu, mais toutes ces belles paroles n’apportent pas un remède à tous ces caprices de la nature et de ses habitants.

Force est de constater que nous soyons de fervents protecteurs de la nature ou pas, cette dernière n’épargne personne.

Dans l’ombre, nombreux sont encore, en des lieux reculés, qui pratiquent les cultures à la méthode ancestrale, car sans avoir ce label BIO, ils savent amender leurs terres avec des produits naturels.

Durant des siècles, ces producteurs réservaient de leurs graines pour les futures semailles, procédé qui a fait ses preuves et dont le rendement égalait le présent.

Ils savaient que les plantes avaient des réactions semblables à celles des humains, à savoir que nous préférons notre territoire à tout autre inconnu.

Ces plantes savent profiter de cet avantage, parce qu’elles connaissent la qualité des nutriments qu’elles absorbent, nutriments qui protègent des maladies.

Aujourd’hui, dans ce domaine de l’agriculture, les producteurs sont sous la contrainte des pouvoirs publics, incapables de s’opposer aux producteurs de chimie destructrice, de directives incohérentes de l’UE.

La nature, réagit avec rage, inonde terres, villes et villages, au gré de ses mouvements d’humeur, plongeant les plus vulnérables dans un chaos de souffrances.

Personne ne peut aujourd’hui prévenir l’avenir.

Les élections municipales, sont en cours de préparation. Comme chaque fois à cette période tous les programmes s’orientent principalement vers un thème. En 2020, l’écologie et donc la protection de la planète figurent en lettres capitales.

Les annonces, aussi saugrenues les unes que les autres, transportent les citoyens vers un avenir de rêve.

On n’hésitera pas à démolir des habitations récentes jugées en zone dangereuse. Force est de constater toujours cette incohérence dans les décisions et les actes.

Que dira-t-on quand la métropole bordelaise sera noyée sous les eaux, que des morts par milliers seront acheminés vers l’estuaire, vers l’océan.

Comment les familles pourront-elles faire leur deuil sans savoir si leurs proches sont véritablement décédés.

Une chose est certaine, pour ces chers disparus, plus besoin du pain quotidien.

Mais tous ces candidats, n’ont aucune idée du comment faire pour réguler cette procréation galopante qui met en péril l’équilibre des populations, pas davantage pour améliorer les déplacements indispensables pour produire ou pour enseigner.

Ce monde imaginaire dont ils cherchent à nous faire rêver n’existera jamais.

Bayard.

http://33-laubesc.over-blog.com  

                                                                                                                                                                                                                                   

 

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