ELECTIONS MUNICIPALES. BILAN
Malgré le désintéressement massif de mes concitoyens, nombreux savent que des élections auront lieu ce mois de mars 2020.
Avant de porter un jugement sur le présent mandat, rappelons que la commune est l’institution de notre République au rang le plus bas de l’échelle.
Il aura fallu la révolution du peuple en 1789 pour créer cette institution.
Aujourd’hui encore, je constate que seul un mouvement populaire est capable de modifier notre conception de mode de société. Pour ce faire, il faut du courage, de la ténacité et des sacrifices.
Cependant, si la responsabilité humaine est défaillante, cela peut tourner au drame de l’affrontement, provocateur de pertes humaines inutiles.
Si en 1789 et les années qui suivirent, on déplora des morts par centaines, des emprisonnements et des déportations, pour l’instant, seules les interventions malheureuses des forces de l’ordre font tache noire dans ces manifestations des <Gilets Jaunes>.
De tels incidents ne grandissent pas les valeurs humaines de notre nation.
Pourquoi en arriver à de tels agissements, alors qu’une concertation honnête et responsable peut régler sagement les différents inévitables.
Si le peuple se révolte, ce n’est pas par plaisir, mais parce que la pression qui lui est imposée par de multiples artifices est devenue insupportable.
L’institution des communes a souvent été mise à mal, certainement, parce que c’est le peuple, ce vassal, qui a pris partiellement les commandes de cette machine infernale du pouvoir.
Il faut prendre en considération que les citoyens ne demandent pas l’abnégation de l’existant, mais l’aménagement de ces textes parfois inadaptés aux nouvelles contraintes.
Aujourd’hui, au crépuscule de ma vie, je me pose la question de savoir si cette institution de <commune> peut encore exister. La direction centralisée de notre pays, par son unique Président et les gouvernements associés, prennent des dispositions souvent inadaptées, mais bénéfiques à leur domination. Nous sommes des vassaux inexistants, exclus des décisions capitales.
C’est ainsi que les référendums sont écartés des possibilités de règlement des litiges.
Les communes, sont devenues ingérables, surtout les plus petites, parce que les citoyens qui les peuplent, ne possèdent pas les compétences à traiter les sujets en applications des textes règlementaires en cours.
Pour remédier à cette carence, les gouvernements successifs, font en sorte de les mettre sous tutelle de communautés de communes. Conséquence à cela, l’éloignement des décideurs des problèmes à traiter.
Je me rends compte que malgré cela, des décisions sont prises en dépit du bon sens, peut-être parce que ces nouveaux décideurs n’ont pas les connaissances requises ou que les conseillers traitent les problèmes sans examen approfondi.
Il faut avoir vécu un acte pour en mesurer l’importance, or, souvent ce n’est pas le cas.
Qui peut imaginer que dans notre monde rural, communes qui parfois sont seulement peuplées de moins de cinquante habitants, nombreuses sont celles qui ont moins de deux cents habitants.
Si en zone urbaine, on rencontre parfois des clans opposés, dans le milieu rural c’est systématique, des querelles ancestrales perdurent. Cette situation est pénalisante dans la création d’une liste électorale.
Tous ces différents provoquent des concentrations opposées, qui se neutralisent parce qu’il n’y a pas assez de candidats pour composer au moins une liste. Conséquence, on y retrouve des citoyens qui sont là pour ne pas décevoir ses <Amis>. Etre conseiller municipal dans de telles communes, c’est avoir atteint un important échelon dans la société.
Comment dans de telles conditions peut-on se sentir en sécurité.
La discrimination prend la place de l’objectivité, bloque toute analyse logique des sujets à traiter.
Un mandat se termine, un bilan devrait s’en dégager.
Notons au passage que dans ma commune, le conseil municipal, coûte aux contribuables le versement des indemnités du maire et celles des deux adjoints pour un montant mensuel d’environ mille euros, soit douze mille euros annuels, et, soixante mille euros pour un mandat de cinq ans.
Que représente donc cette somme au regard des investissements qu’une telle commune devrait pouvoir faire ?
Gérer une commune devrait correspondre, à ce que certains nomment une <gestion en père de famille>, quand il s’agit de l’argent de la collectivité, cette notion est totalement occultée.
Plus grave encore, sont, les investissements inutiles parce que sans effets et souvent dangereux.
Il en est au moins un sur le territoire de notre commune.
Sans consultation de la population, du moins à ma connaissance, car, le mandat s’achève, et nous attendons encore la parution du premier bulletin d’information, des ralentisseurs sont installés sur notre territoire (fièvre qui a contaminé les communes avoisinantes).
L’inefficacité de ce dispositif dont j’ai informé Mme Le Maire, est le qualificatif qui s’impose, car je crois que les excès de vitesse ont décuplé.
Conscient de la dangerosité de cette installation, j’ai saisi les institutions au plus haut sommet de l’Etat, dont une récemment dont j’attends un résultat difficile à obtenir, parce que toutes ces institution rejettent le sujet sur une jugée plus compétente.
Voilà peut-être pourquoi des drames arrivent alors qu’ils pourraient être évités, mais pire encore voilà comment on détourne les citoyens de leurs responsabilités.
A quoi sert une mairie dans une commune inconnue de la population départementale, le secrétariat de la commune est très peu assuré. Comment satisfaire la curiosité des quelques touristes qui traversent cette bourgade ?
Comment les intéresser à ce site du Lac de LAUBESC, dévasté par une végétation mal entretenue, un bâtiment en délabrassions ?
A ce jour, pour ce qui nous concerne, nous ignorons tout de ce renouvellement du conseil municipal.
Sera-t-il reconduit ? Notre commune sera-t-elle fusionnée avec une voisine ? Deviendra-t-elle une annexe ?
Mais pourquoi me poser toutes ces questions ? Mon choix est déjà fait.
Cependant, je serai attentif à toute réalisation qui pourrait être envisagée et ne manquerait pas de réagir le cas échéant.
Pour mon franc parlé, je sais que je fais l’objet d’une discrimination personnelle, mais cela n’entame en rien ma détermination.
Peut-être qu’une nouvelle équipe viendra redorer notre commune, c’est mon plus cher souhait.
BAYARD
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