REFORME DES RETRAITES. LREM S’EXPLIQUE.
Ce jour, 24 janvier 2020, une représentante de la République En Marche est venue à l’antenne de radio locale Bleu Gironde pour démontrer qu’elle maîtrisait parfaitement le sujet.
Sa présentation ne m’a pas convaincu loin d’en faut. Bien modestement, je lui dirai qu’elle n’a pas analysé les propositions du gouvernement.
Il en est une particulièrement, celle du financement, mais également du comment faire pour obtenir, un jour, le droit à l’attribution du montant de sa retraite.
La maladresse du gouvernement de demander aux responsables syndicaux, comment financer le déficit et rétablir l’équilibres des comptes est ridicule.
Je demande donc à cette représentante de La République En Marche de clarifier les conditions requises pour avoir droit un jour à cette retraite.
Pour ma part, quel qu’en soit le type de constitution de ce pécule, il n’y a qu’une seule solution, celle de cotiser durant son activité. C’est là que le bât blesse.
Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont négligé le maintien de comptes équilibrés.
En clair pour pouvoir constituer cette retraite, il faut cotiser, pour cotiser il faut un emploi.
Or la démographie galope, et, les emplois s’amenuisent.
Le point noir de ce dilemme est bien l’absence de création de ces derniers, par faute de nos gouvernements de s’investir dans cette création, conséquence de manœuvres politiciennes, qui visant une réélection lors du prochain mandat, favorisent le patronat et les actionnaires.
Madame, je ne peux imaginer que vous ignoriez cet engrenage d’un rouage enfantin.
Je ne peux donc me résigner à admettre votre démonstration et votre comportement.
Il faudrait être d’une naïveté exceptionnelle pour cautionner vos propos, et considérer que cette loi sur les retraites est la seule préoccupation des citoyens. Les revendications parallèles qui viennent émailler les mouvements de protestations, sont tout aussi inquiétantes.
Le pays glisse et s’enlise dans une destruction massive des relations entre citoyens, mais aussi avec nos institutions.
Impuissantes présentement, les forces contestataires, s’organisent dans un combat légitime de protection de régimes sociaux. Le monde de l’enseignement, indispensable dans toute nation, tout comme le monde médical protecteur des conditions de vie de l’être humain, s’animent de revendications capitales pour l’équilibre et la tranquillité d’un peuple responsable qui demande un peu de considération.
BAYARD.