LA DEBÂCLE DE NOS INSTITUTIONS
La DEBÂCLE de nos institutions.
Je ne peux responsabiliser Mr le Président de la République pour toutes les situations qui pénalisent notre pays.
Cependant, je regrette de ne pas constater un minimum d’améliorations, pire encore, je constate une profonde dégradation dans le fonctionnement de nos institutions.
Monsieur le Président en est bien conscient, pour cela il semblerait qu’il surveille le fonctionnement de ses ministres.
Comment pourrait-il arriver à un quelconque résultat, sauf à refaire un nouveau gouvernement, mais cela serait encore peine perdue.
Le malaise qui règne dans notre pays, et la grogne qui s’amplifie quotidiennement ne sont pas de nature à tranquilliser les esprits.
Toutes nos institutions souffrent des mêmes maux, principalement du manque de moyens humains et financiers.
Les citoyens sont totalement déconnectés de ce monde instable qui cherche vainement des solutions.
Dans l’immédiat, on pare au plus pressé pour colmater la brèche, mais l’édifice s’écroule ailleurs.
Le monde médical est à bout de souffle, les urgences manquent profondément de ces deux moyens, pourtant, malgré leur statut de grévistes, ils assurent le minimum vital de ce service.
La rentabilité voilà le maître mot de ce malaise. Le personnel a dépassé la limite autorisée par notre corps.
Pourtant, je peux vous dire que ce personnel est capable du plus grand dévouement.
Les interventions chirurgicales décuplent, à tel point que l’ambulatoire devient une priorité.
Il faut courir le risque de renvoyer un patient alors qu’une présence du monde médical est indispensable pour pallier à une urgence. La responsabilité est reportée sur la personne chargée de la surveillance du patient retourné chez lui.
Sur d’autres sujets pris au hasard, vous avez l’obligation de faire certaines déclarations par le système informatique. Qui donc est capable de dire à ce jour, combien sont ceux qui ne sont pas équipés d’un ordinateur, pour de multiples raisons, les principales étant le manque de moyens financiers et l’absence de formation à la pratique de l’informatique.
On culpabilise ces citoyens en leur opposant l’argument que des ordinateurs et du personnel sont mis à notre disposition dans ces institutions. De ces arguments faut-il en rire ou les blâmer ?
Nos grosses têtes pensantes de tous ces ministères pensent qu’en quelques minutes nous pouvons apprendre ce qu’eux ont mis plusieurs mois et parfois même des années. Tout cela, sans tenir compte des actualisations multi quotidiennes.
Si, par nécessité, vous appliquez les pratiques du passé, recommandées par ailleurs pour vous garantir d’action nécessaires au bon déroulement de votre démarche, à savoir par exemple l’envoi d’un courrier recommandé avec accusé de réception, qui vous garantit que cette missive est bien arrivée, et à bonne destination. Cependant, dans la majorité des cas, un simple courrier ne nous est pas adressé pour nous assurer que notre démarche est bien dirigée vers le service que nous voulions contacter, notamment quand une réponse urgente est indispensable et souhaitée.
C’est le cas par exemple pour les services préfectoraux. Ainsi nous ne savons jamais s’il faut faire une réclamation et à qui l’adresser dans ce dédale de services qui se rejettent la responsabilité du traitement.
Nous signalons un problème mettant en danger la sécurité des citoyens, on ignore notre demande, mais, s’il est reconnu que nous avons omis de le signaler, nous sommes rendus responsables.
Cette pratique n’est pas réservée aux institutions locales, les ministères usent de ces pratiques communément. Notre requête valse d’un ministère à un autre, et, à l’intérieur du ministère d’un service à l’autre, pour finir à la poubelle.
Voilà ce qui finit par faire du citoyen l’être humain irresponsable de notre nouvelle société
A quoi donc servent toutes ces lois qui manquent de cohérence tant elles se contredisent ?
A quoi bon se rendre aux urnes pour élire ces députés qui ignorent tout du quotidien des citoyens ?
Les services d’intégration de ces populations de migrants, laissent dépourvus ce flot d’êtres humains.
Cette intégration devrait en première action les contraindre à apprendre notre langue afin de pouvoir s’exprimer librement, lire et compter.
Malheureusement, au siècle ou nous sommes, de nombreux français de souche sont eux aussi dans cette situation.
Parler une même langue est primordial.
La création de l’UE, faite en précipitation, a occulté le problème de priorité de la langue usuelle de nos patries respective, et a introduit notamment l’anglais dans tous les domaines.
Encore une incohérence incontestable qui éloigne encore davantage ceux qui doivent traiter leurs problèmes quotidiens avec l’ordinateur. Cette machine infernale qui use trop souvent de cette langue.
Certains pays de l’UE imposent aux migrants de se familiariser à la langue du pays pour pouvoir prétendre s’installer.
La France, en dépit de toute logique, au gré d’une poignée de perturbateurs, ne cesse de modifier l’orthographe de notre vocabulaire, inconscients des problèmes de relations scolaires avec nos enfants.
Ces derniers, perturbés par cette pratique, déclarent que leurs parents font des fautes d’orthographe.
Ainsi nous voyons entrer dans notre langage courant des termes inappropriés.
Mais qui donc est mandaté pour uniformiser nos pratiques de la vie courante.
Comment s’étonner que des conflits sociaux éclatent ?
Comment s’étonner que des citoyens français repoussent l’ordinateur, généralement conçu avec un langage anglo-saxon, quand ce dernier corrige leur texte et présente une écriture différente de certains mots ?
Les services de la sécurité routière et les concepteurs de règles de signalisation, n’arrivent pas à une cohérence indispensable d’application du code de la route avec la signalisation rencontrée.
En est pour exemple, cette polémique de limitation des vitesses.
Tantôt nous rencontrons un panneau d’origine de limitation de vitesse sur un certain parcours, ce dernier est ensuite pourvu d’un panneau de fin de cette limitation, ou d’un panneau modifiant la vitesse limite.
Les routes du territoire sont jonchées de situations contradictoires qui mettent l’utilisateur face à des comportements inexplicables, source de confusions et d’interprétations.
C’est sur un sujet comme celui-là que j’attends encore des explications. Pour cause l’impossibilité de justifier de telles pratiques.
La gendarmerie et la police, chargées de la répression de certains comportements sont incapables de justifier pourquoi nous sommes verbalisés alors que ce sont eux qui ne sont pas en phase avec l’attitude que nous devrions avoir sur ce type de parcours.
Choisissez un exemple bien concret et posez leur la question, la réponse vous surprendra.
Bien souvent nous sommes gagnants parce qu’ils surveillent en agglomération le dépassement du 50 km/h alors que la vitesse autorisée n’est que de 30 km/h.
Vitesse souvent injustifiée due à une signalisation incomplète.
Peut-on leur en vouloir, certainement oui parce que pour nous il y a injustice, mais en sont-ils responsables ?
Le manque d’effectif et la multiplication des méfaits de toute nature ne leur permet pas de s’informer des nombreuses modifications du code de la route.
Conséquence, nous citoyens avons envers eux des comportements indignes alors qu’ils sont comme nous des citoyens français.
Je pourrais citer d’autres institutions qui sont dans la même situation, mais je ne veux pas vous lasser avec un déferlement d’informations qui sont malheureusement notre quotidien.
Ses situations qui dilapident l’argent de nos impôts, alors que de nombreux citoyens sont sans emploi, sans nourriture, sans logements, et que des largesses du monde du G7 emploi à sauver la forêt amazonienne, alors qu’ils sont les premiers responsables.
L’injustice a de beaux jours devant elle si nous ne mettons pas un terme à de telles pratiques.
Les discours de nos dirigeants politiques ne sont pas de nature à nous rassurer, le ras le bol est sous pression, nous serons tous touchés par une crise sociale inévitable, l’inégalité est inévitable, cependant il est temps d’ouvrir les yeux.
Je souhaiterais, au crépuscule de ma vie, voir une lueur d’espoir briller dans les yeux de cette jeunesse vouée aux turpitudes insupportables du quotidien.
BAYARD
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