A CHACUN SON ANALYSE.
Ce samedi 21 septembre, Paris et diverses autres villes devaient accueillir des manifestations de thèmes différends, mouvement pacifiques qui dénoncent une urgence générale.
Le climat, le pouvoir d’achat, les retraites, le chômage et d’autres préoccupations latentes qui mettent notre patrie en effervescence.
Je dis bien <devaient accueillir> ces manifestations. Mais voilà, il y avait ces <Gilets Jaunes> ciblés comme étant des irresponsables saccageurs de la capitale.
Ces derniers n’étaient pas les bienvenus, et, donc les porte de la capitale se sont fermées devant leurs pas.
Pour moi, il s’agit tout simplement d’une <INTERDICTION de MANIFESTER>.
Surprenant, quand on entend Monsieur le Président de la République discourir sur ce sujet par des assurances qu’il ne s’agit pas d’une interdiction.
De quoi donc s’agit-il ?
Discourir me paraît être une habitude, quand j’entends dire par la majorité de la presse que notre gouvernement a identifié les perturbateurs démolisseurs qui traumatisent les commerçants de notre capitale.
Quand un citoyen lambda a commis un acte répréhensible, les autorités savent très bien le trouver et l’interpeller afin de le protéger ou protéger les autres citoyens
Qui donc a un principal intérêt a ne pas appliquer la même méthode pour ces individus ?
Combien je serais comblé si l’un d’entre vous pouvait m’apporter la réponse.
Mais oui, pourquoi attendre cette réponse quand on n’a pas le courage de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas.
Les forces de police peuvent décupler en nombre, rien ne changera parce que les ordres qu’il faudrait donner ne le seront jamais.
Alors, on préfère interdire à ces citoyens lambda de s’exprimer sur leur mal être, leur précarité, et, pousser vers la pauvreté ces enfants, cette jeunesse vers une délinquance croissante.
Les autorités ont encore démontré leur incapacité à résoudre le problème de l’encadrement de ces manifestations sauf à les interdire.
Que pensent donc ces commerçants parisiens qui ont barricadé leurs enseignes et privé la commercialisation de leurs produits.
Certes il n’y a pas eu de dégradations importantes, mais leur chiffre d’affaire n’a pas été au rendez-vous par cette journée estivale propice à la flânerie, à la lèche vitrines.
Faut-il se poser la question de savoir si ces actions de saccage ne sont pas le résultat d’une trop importante présence policière ?
Croyez-vous que l’image d’une action de guerre soit supportable par ces millions de citoyens ?
N’est-ce pas là le moyen d’augmenter le mécontentement et d’accélérer la division des citoyens ?
Bordeaux, lors des précédentes manifestations des <GILETS JAUNES> a connu des déprédations tout aussi importantes qu’à Paris.
Pourquoi donc, pour cette dernière, ce ne fut pas le cas ?
Moins de présence policière et surtout plus discrète, tous les effectifs étaient dirigés sur la capitale. La province, y compris les mégapoles sont reléguées aux rangs inférieurs.
Bordeaux a accueilli plusieurs manifestations, chacune exposant des sujets différends. Une convergence s’est emparée de tous ces mouvements pour se rassembler.
Je ne peux que me réjouir de cette initiative, et voir là, peut-être un élan de solidarité perturbateur des intentions du pouvoir centralisé.
Nombreux journaliste et non des moindres déclarent ouvertement, que le mouvement des <GILETS JAUNES> ont marqué pour longtemps l’opinion de la population.
Des sacrifices importants ont été consentis, parce qu’ils sont persuadés d’avoir réalisé une grande opération citoyenne. Ils ont raison sur ce point.
Est-ce le présage d’actions collectives, nécessaires pour équilibrer les forces actives de notre pays.
Il est temps pour nous de méditer sur cette situation qui conduit notre pays vers le chaos.
Bayard.
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