L’OSTINATION du PRESIDENT.
Demain, la campagne pour les élections européennes sera terminée.
Une mascarade de plus pour assombrir l’image du<politique débutant>.
Comment pourrait-on prendre au sérieux ces apprentis sorciers qui auraient dans leur chapeau la colombe immaculée, bardée du savoir-faire.
Des inconnus qui veulent se projeter au-devant de la scène déjà encombrée par des meubles démodés.
Des personnages qui n’ont pas les moyens de fournir leurs bulletins pour mettre dans l’urne.
C’est un nouveau procédé à la mode, celui de lancer une collecte des fonds, ou de nous demander d’éditer nos bulletins.
Mais qui donc peut encore mordre à ces hameçons.
Nous savons tous que si un seul parti politique français ou étranger, pouvait obtenir seul, les 77 députés européens qui nous représenteraient à l’UE, il ne représenterait que le 28ème du parlement européen.
Comment imaginer qu’une alliance avec des partis de même sensibilité pourraient constituer un bloc, quand on connait le déchirement que nous vivons en France.
Pourquoi donc, les jeunes électeurs sont aussi nombreux à bouder les urnes ?
La politique menée dans notre pays n’encourage pas à donner le pouvoir à ceux qui ne tiennent jamais leurs promesses.
La construction de l’UE est un total échec qui prive chacune des nations de son destin, la contraint à supporter des règlementations inadaptées à sa situation géographique et à sa propre culture.
Comment n’a- t-on pas su remarquer qu’au sein de notre pays, la vie à Lille n’est pas la même qu’à Nice ?
Les conditions climatiques, sont tellement différentes qu’elles impactent notre comportement.
L’écologie est le cheval de bataille de tous nos candidats, une fièvre montante, soudaine, qui retombera avec les résultats de ces élections.
La planète terre est comme chacun d’entre nous, chaque jour qui passe nous vieillit.
En France comme dans tous les pays du monde, la modernité apporte son fardeau de contraintes nuisibles.
Nos institutions fonctionnent en autarcie, au point de se contredire dans l’application des textes.
Les polémiques vont bon train, des dispositions coûteuses sont mises en place, et, annulées parce que l’examen des conséquences souvent irréversibles n’a pas été approfondie.
Voilà le triste résultat, qui empêche la mise en place d’une politique sociale et solidaire.
Le gouvernement met en place des dispositions qui laissent croire que c’est pour une amélioration de notre pouvoir d’achat, alors qu’elles nous sont reprises par de nouvelles taxes ou impôts.
Le carburant, objet des manifestations des <Gilets Jaunes>, devait provoquer une diminution de nos charges quotidiennes. Deux mois plus tard la situation s’est aggravée.
Les gouvernements nous mentent, parce qu’ils ont le moyens de limiter la répercussion du prix du baril.
Le prix à la pompe englobe les taxes de l’état, sur cette variable, les gouvernements peuvent intervenir, mais ne le font pas.
Alors peut-on faire confiance à ces prochains acteurs de théâtre ?
QU’ELLE EST TRISTE,
LA VIE D’ARTISTE,
QUAND ON N’EST QUE FIGURANT.
Bayard.