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7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 10:46

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Nous apprenons aujourd'hui, alors que la décision est prise depuis deux semaines, que la lettre ne nous sera pas adressée par courrier. Pour ma part, j'ai répondu à Mr Le Président par un courrier, qu'il ne lira sûrement pas, vous aurez compris pourquoi. Je vous en livre le contenu. Dans un autre article, je mettrai le courrier d'accompagnement.

Pardonnez-moi pour la longueur du texte, c'est pourtant un minimum. A vous de vous faire votre opinion sur la pertinence du désir de Mr Le Président.

LETTRE  de Monsieur Le  PRESIDENT.

 

  

 

                                      Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes.

Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.

La France n’est pas un pays comme les autres.

Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.

Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités.

Monsieur le Président,

Je vais certainement vous surprendre, l’objet principal et irréfutable de tous les problèmes, en France, comme dans le monde, c’est la démographie galopante. Un sujet tabou chez nous mais que certains pays ont pris en considération. L’absence de création d’emplois en est une des multiples conséquences

Il est donc très important et urgent de donner à l’emploi une principale priorité.

Ce n’est pas le cas depuis des décennies. Tous les gouvernements y compris le vôtre préfèrent accorder des aides (allocations de tout genre et notamment l’allocation chômage), également financées par ceux qui travaillent.

 

Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités.

 

Qui donc a créé ces inégalités ? Les employeurs cautionnés par les gouvernements successifs.

Il réduit les inégalités dont les citoyens ne sont pas responsables.

Je ne suis pas certain que le taux d’imposition soit proportionnel au montant des salaires.

 

Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice est accessible à tous indépendamment de la situation et de la fortune.

 

Mr Le Président, je constate que vous ignorez ce qu’est le parcours de combattant de ceux qui font des études dites <supérieures>.

La majorité d’entre eux sont méritants, pourtant, ils sont obligés de travailler parallèlement pour payer leur logement et leur nourriture.

Quant à la santé, nombreuses sont les familles qui manquent de soins, notamment pour les enfants, qui devenus des adultes auront des carences pouvant entraver le déroulement d’une carrière professionnelle.

Ajoutons à cela tous les frais lourds des actes médicaux, supportés par ceux qui sont en bonne santé.

Pour ce qui concerne la sécurité, elle n’est pas à la hauteur des enjeux de notre nation, ce qui donne lieu à des inégalités et des injustices.

Le monde rural est délaissé dans tous les domaines, (labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France).

Ces citoyens survivent dans la médiocrité  alors qu’ils œuvrent pour donner aux urbains une alimentation de qualité.

 

Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l’effort partagé par tous.

 

A qui revient la cause du chômage ?

Encore et toujours au même binôme, employeurs et gouvernements successifs.

Pourquoi avoir laissé la délocalisation des entreprises se développer dangereusement et envahir la France de produits de mauvaises qualités.

Des produits obtenus par une main d’œuvre mal rémunérée, vendus chez nous aux mêmes prix que ceux fabriqués en France.

Qu’avez-vous fait pour éviter ces inégalités et donc l’injustice ?

 

C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.

 

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C’est aussi une des plus libres, puisque que chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion,

de conscience de croyance ou de philosophie.

 

Ceci est un leurre permanent. La protection de nos droits n’est possible qu’après recours à un avocat.

Ce dernier est souvent commis d’office et nécessite l’aide judiciaire accordée au compte- gouttes.

Des avocats laminés par les ténors du barreau.

 

Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans la conception des lois, dans les grandes décisions à prendre.

 

Certes c’est vrai, mais pourquoi alors impose-ton que ces représentants appartiennent à un parti politique.

Ne s’agit-il pas d’un droit inutilement encadré ?

 

Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la nation française.

 

Comment ne pas éprouver la fierté d’être français ?

 

Monsieur Le Président,

Je ne partage pas ce sentiment.

A l’aube de cette année 2019, mais également au crépuscule de ma vie, je suis triste de constater l’état de délabrement de la France, ma patrie, pays des droits de l’homme et du citoyen. Comment pourrait-il en être autrement quand de très nombreuses associations font appel à notre générosité pour compenser l’ignorance voulue de nos gouvernements

 

Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu où la famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.

 

Monsieur le Président,

Je constate avec étonnement que votre programme présenté pour la campagne des Présidentielles ne soit pas accompagné des possibilités de financement. Les paragraphes suivants confirment cette observation, car, à maintes reprises, vous nous demandez comment financer vos engagements. Je constate que les gouvernements changent, mais les procédures perdurent. Pour financer, vous faites allusion à de nouvelles taxes et impôts, alors que par ailleurs vous dites qu’elles sont injustes et mal réparties.

 

Cette impatience je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations et de fortune, mais d’effort et de travail.

 

Les citoyens français ont toujours répondu présent pour un travail honnêtement rémunéré. Ils ne demandent pas l’aumône mais du travail que l’on ne veut pas leur donner. Alors, Mr le Président, que voulez-vous comme moyen de production et de société ? Une industrie totalement robotisée avec des millions de malheureux dans la rue ? Dans votre programme n’avez-vous pas annoncé que vous ne voudriez pas voir des citoyens dormir dans la rue ? Avez-vous songé à construire des cimetières pour au moins leur donner une sépulture ? La création d’emplois pérennes est urgente, sans quoi, il faudra taxer les robots des entreprises pour financer les caisses de retraite et la SS.

 

En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.

 

Mr le Président,

Cela ne fait aucun doute, la France, passe au deuxième rang de vos préoccupations, pour ma part, je suis prioritairement Français, parce que le rayonnement de la France est important pour l’UE, car cette

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dernière sera obligée de nous emboîter le pas si elle ne veut pas disparaitre. Il faut impérativement se gérer, établir des règles intérieures sans avoir à demander le consentement de l’UE. Rappelez-vous, que nous citoyens Français avions voté contre cette UE parce qu’elle ne répond pas à nos valeurs notamment sociales.

 

Mais il y a pour cela une condition : n’accepter aucune forme de violence. Je n’accepte pas, je n’ai pas le droit d’accepter la pression et l’insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n’accepte pas et n’ai pas le droit d’accepter la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait.

 

Mr le Président,

Je porte à votre rang un profond respect, parce que cela fait partie de mon éducation. Pour ce faire, je suis tout à fait d’accord pour que vous ne puissiez pas accepter tout ce que vous énumérez dans ce paragraphe.

Nombreux sont ceux qui partagent cela, mais aussi nombreux sont ceux qui n’ont pas apprécié vos petites phrases humiliantes et dévastatrices. Pensez-vous que notre jeunesse puisse apprécier un tel comportement d’un Président dans l’exercice de ses fonctions.

 

Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.

 

C’est pourquoi j’ai proposé et je lance aujourd’hui un grand débat national qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain.

 

Mr le Président,

Cette décision est souhaitable, cependant, et vous n’êtes pas le précurseur, vos homologues précédents ont également mis la charrue devant les bœufs. Vous ne pouviez pas, à votre prise de fonctions, ignorer le mécontentement de la population en matière de pouvoir d’achat. Vous avez précipité des réformes pour des raisons que nous connaissons, mais pire encore avec une injustice que de nombreux citoyens ne vous pardonnent pas, à savoir l’utilisation du 49-3 déguisé. Les citoyens attendaient une amélioration des revenus de leur travail, un travail dont les conditions d’exercice sont devenues intolérables.

Qui peut croire que vous lirez attentivement l’innombrable courrier que vous devriez recevoir.

 

Depuis quelques semaines, de nombreux maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J’ai eu de nombreux retours que j’ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions  et vos idées. Dans l’hexagone, outre-mer et auprès des français résidant à l’étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l’initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens … Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.

 

Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l’intermédiaire légitime de l’expression des citoyens.

Mr le Président,

Je constate que vous ne savez pas comment fonctionnent les petites communes, très nombreuses dans cette belle France.

Dans 90% des cas, les maires et les conseillers n’ont aucune notion du fonctionnement des institutions, et ont une orientation politique qui leur colle à la peau, tirée de l’influence des appartenances générales de la région. Ces maires s’engagent dans des projets inutiles et parfois dangereux, que les institutions devraient contrôler. Ces institutions qui ne répondent pas à nos demandes de contrôle. Voilà un point sur lequel des économies peuvent être envisagées.

Comment pouvoir croire à l’impartialité de l’élu du terrain, s’il est idéalement proche de Mr le Président ?

 

Pour moi il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre.

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Mr le Président,

Je suis pour ce débat, mais comme vous le dites, nous ne serons pas d’accord sur tout, j’en suis persuadé.

Force est de constater que le dernier mot vous reviendra.

A quoi donc aura servi ce débat, si les orientations ne sont pas soumises au vote de tous les citoyens ?

Un référendum s’avère nécessaire si, comme vous le souhaitez les aspirations de la majorité soient réellement prises en compte.

 

 

Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d’accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu’on ne le croit.

 

Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l’emploi se

crée avant tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l’épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces orientations, ma détermination n’a pas changé.

 

Mr le Président,

Comment pourriez-vous tenir compte des remarques des citoyens, quand, vous dites : Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle.

Cela pour moi suffit à douter sur l’issue fructueuse de ce débat.

 

Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées.

 

A ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d’entre nous, puisse participer.

 

Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé  ces dernières semaines. C’est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux  de la nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques- unes  qui n’épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.

Mr le Président,

Je voudrais bien croire que ce débat est ouvert à tous les sujets, cependant vous avez  retenu quatre grands thèmes. Je pense, pour ma part, que certaines actions découleront automatiquement d’autres qui me semblent impératives.

Tout acte, engendre au moins une conséquence et souvent de multiples.

La démographie galopante est à l’origine de graves malaises :

 -elle est la source du terrible chômage, (création d’emplois insuffisante pour absorber cette croissance humaine)

-d’une mauvaise éducation (concentration de population par classes sociales)

- d’un mauvais enseignement (par manque d’enseignants et de locaux)

-prolifération du nombre de citoyens vivant dans la rue.

-propagation de maladies contagieuses graves (par manque de soins et d’établissements médicalisés)

- désertification du monde rural (absence d’entreprises, disparition des services publics, concentration des écoliers dans une même commune avec ramassage scolaire perturbateur de la vie des enfants)

-télétravail impossible par absence d’installations fiables de transmission de données.

- accroissement de la pollution  par utilisation intensive de la voiture individuelle.

Une liste exhaustive pourrait peut-être apurer le sujet.

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Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l’action publique. L’impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d’avenir, notre recherche, notre culture, ou d’entretenir nos infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays à contractée au fil du temps.

Monsieur le Président,

Cette fameuse dette, vous n’étiez pas sans l’ignorer quand vous avez créé votre programme.

Je crois, que comme vos prédécesseurs que vous ne vouliez pas imiter, vous avez malheureusement pensé que le citoyen allait pouvoir, par ses impôts, continuer à contribuer à son impossible disparition. Cela fait beaucoup d’erreurs dans vos évaluations.

Je crois que cette dette peut se stabiliser si, nos institutions étaient mieux gérées.

Les déplacements présidentiels dont vous usez facilement sont-ils indispensables ?

Les réceptions à Versailles ne sont-elles pas inutiles ?

Faut-il autant de députés ou de sénateurs ? Combien de citoyens ont-ils consulté ceux-ci dans l’exercice de leur fonction ? Quel poids ont-ils dans notre démocratie chancelante ?

Les dotations de certains Ministères sont-elles justifiées (armée avec la prévision d’un nouveau sous-marin) alors que par ailleurs vous dites œuvrer pour éviter tout conflit ?

Dans nos multiples petites communes, nos départements, nos collectivités territoriales, nos régions, ne faudrait-il pas un meilleur encadrement ?

Par votre lettre, vous posez de nombreuses questions aux citoyens. Je suis très surpris car j’estimais qu’elles auraient dues  être abordées en amont de votre programme et vous éviteraient les actions en cours dans notre pays. 

 

Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d’être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche s’interroger pour aller plus loin.

 

Monsieur le Président,

Je cite : Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage.

C’est vrai, l’impôt prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Ces travailleurs voudraient bien investir dans divers domaines, l’amélioration de leur habitat en donnant du travail aux artisans et dans le commerce des matériaux, tout en participant à la transition écologique en remplaçant un véhicule pollueur par un nouveau plus propre. Cela ils ne peuvent pas le faire parce que leurs salaires ne leur suffisent pas à boucler les fins de mois.

Les mesures prises pour améliorer leur situation, vont à l’encontre de vos dires, par la simple remarque que vous ne souhaitiez pas faire appel à des aides ponctuelles qui ne résolvent pas le fond  des problèmes.

Pourquoi cette absence de cohérence ?

Les citoyens ne sont pas totalement déconnectés de la réalité, ils savent bien que ces primes peuvent être supprimées à tout instant au gré de la conjoncture.

Vous savez très bien que seul, un salaire minimum de base (SMIG) de 1500 € net mensuel pour une durée de travail hebdomadaire de 35 heures peut permettre de calmer cette injustice qui frappe principalement les plus démunis.

Oui les Français sont solidaires si la justice sociale les accompagne, ce qui n’est pas le cas présentement.

 

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?

 

Monsieur le Président ?

Croyez-vous que nous citoyens soyons en mesure de répondre à cette question qui devrait être la vôtre à la prise de vos fonctions. Lors du quinquennat précédent, ceci relevait de <l’amateurisme>.

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Ceci est, dans votre cas bien plus important, compte tenu de vos fonctions au sein du gouvernement de Mr Hollande.

Quand on parle <impôts>, on a tendance è oublier toutes les taxes qui accablent les uns et les autres, parce qu’elles accablent principalement les classes laborieuses.

Je crois, formuler le sentiment de nombreux de mes concitoyens en vous demandant de revoir la taxation des produits de première nécessité. Pour ce faire, il faut revoir la liste de ces produits tant elle est ridicule et désuète.

Cet acte implique au moins une conséquence, le contrôle permanent de l’augmentation du prix de ces produits de première nécessité.

J’y vois également, le blocage des prix de l’immobilier, à la construction, mais également à la location. Celui du prix des carburants et des matières nécessaires aux utilisations journalières indispensables.

La mobilité que vous avez imposée précipitamment par des lois est incompatible pour la majorité des ménages, parce que cela impose soit le déménagement du conjoint et des enfants, donc la perte d’un emploi, soit l’occupation d’un deuxième logement que les ressources du ménage ne peuvent supporter.

 

Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.

 

Monsieur le Président,

Cette remarque est concevable, qui mieux que vous et votre gouvernement est mieux placé pour en mesurer les conséquences. Qui des citoyens ou de vos institutions dépensent les impôts qui nous sont prélevés ?

Qui donc décide du choix des gros investissements ? Ne sont-ils pas ceux pour qui vous nous avez demandé d’être représentés ?

A tous les échelons de la hiérarchie de nos élus, des dépenses inutiles sont faites, sans qu’aucun des citoyens ne soit consulté.

Ceci confirme le souhait des revendications en cours, à savoir un contrôle par le peuple de la nécessité de ces investissements, un choix démocratique à chacun de ces actes.

 

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

 

Monsieur le Président,

Pour répondre en toute objectivité à votre question, il faudrait que chaque citoyen ait le temps et les moyens de s’impliquer dans la vie locale. Pour ce faire, il faudra négliger des actions capitales pour un ménage, surtout s’il y a des enfants.

Faut-il pour cela sacrifier l’éducation et l’enseignement de nos enfants, négliger les tâches partagées dans un ménage ? Toutes ces réflexions ne se posent pas quand on a les moyens d’employer du personnel pour cela.

 

Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? A l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?

 

Monsieur le Président,

Vous dites être conscient que la désertification du monde rural est un problème important, mais il n’y a pas que le monde rural dans ce cas il y a aussi ces concentrations en périphérie qui posent de gros problèmes.

Les bureaux de poste ferment, les tribunaux, les perceptions, les sous-préfectures disparaissent, les institutions de l’état ne répondent pas à nos courriers. Pourtant nos informations sont capitales, par exemple quand on porte à leur connaissance, des réalisations dangereuses notamment en matière de circulations routières.

L’application des textes règlementaires n’est pas retenue, ce qui entraine l’absence d’uniformité d’un lieu à un autre.

La Poste jusqu’alors service public devient un service privé payant, telle l’assistance aux personnes.

Comment ne pas se poser la question de la pertinence de l’exécution de certains projets, dont les montants cumulés provoquent un gros investissement.

 

 

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Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d’autres, trop cher en raison des cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la formation comme des services de l’emploi est souvent critiquée.

 

 

Le gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour notre santé, pour lutter contre la pauvreté, et pour lutter contre le chômage.

 

Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?

 

Monsieur le Président,

C’est une question cruciale qui doit être réglée en priorité si nous ne voulons pas un embrasement national.

Je mets à votre réflexion deux citations, qui me semble-t-il sont d’actualité et utiles pour débattre de ce pacte social.

Mr Nelson Mandela disait : Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends.

Mr Malraux disait : Tous les combats ne doivent pas être menés en même temps, mais les plus simples sont parfois les plus importants.

Pour ma part ce qui m’importe, c’est que Mr Le Président, quelle qu’en soit son appartenance, ne soit pas en fonction pour préparer une éventuelle réélection, mais pour tenter, avec le concours des citoyens,  de redresser, du moins partiellement, les erreurs du passé.

Comprendre un sujet, un problème, nombreux sont ceux qui peuvent le faire, mais rares sont ceux qui veulent admettre la solution à mettre en œuvre.

Le plein emploi voilà la priorité des priorités.

Vos prédécesseurs et vous-même avez, par des aides inconsidérées données aux chefs d’entreprises des sommes colossales pour favoriser l’emploi. Malgré cela aucun emploi nouveau n’a été créé, pire encore le nombre de demandeurs d’emplois n’a cessé de fluctuer tantôt à la baisse, tantôt à la hausse.

Pour ce qui me concerne, je crois qu’il faut freiner l’envahissement de notre pays par des produits manufacturés venant de l’étranger, afin de revenir à une consommation de produits français. Cela vaut également pour les produits agricoles.

Encourager les artisans à former des apprentis, avec un intéressement évidemment. Ce dernier attribué après contrôle de l’évolution de cette formation.

Quant aux grosses entreprises qui font d’énormes bénéfices, après avoir remplacé le personnel par des robots, soumettre ces sociétés au versement des charges sociales (Chômage, SS, Retraites) pendant une durée correspondante aux nombre d’années que ces employés devaient encore travailler pour arriver à l’âge de la retraite.

Abandonner toute idée de reporter l’âge de la retraite au-delà de l’âge actuel. Le maintien des employés à deux conséquences négatives, la première le travailleur n’a plus le même rendement dû à son âge, la deuxième est de bloquer un poste qui serait mieux tenu par un jeune formé aux nouvelles techniques.

Pourquoi ne pas envisager la création de centres de formation de jeunes à des métiers manuels qui manquent de candidats. Ils pourraient être formés par ces nouveaux retraités pour une rémunération modique qui leur permettrait de compenser leur manque à gagner.

 

Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c’est l’organisation de l’Etat et des collectivités publiques. Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale.

 

 

Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour quels services ?

Monsieur le Président,

Je crois nécessaire de revoir le nombre de niveaux administratifs des collectivités territoriales. Dans le milieu rural, la fusion des communes devrait s’amplifier, certaines comptent moins de cent habitants. Déjà, de nombreuses communes n’ont pas d’écoles, le ramassage scolaire se pratique déjà. Ce n’est pas en soi une bonne solution car certains enfants sont défavorisés par la situation géographique de leur commune, ce qui entraine de la fatigue pour ces enfants ;

 

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La difficulté que nous allons rencontrer est celle de déterminer la commune qui aura les locaux et les compétences pour traiter tous les sujets dus à la gestion. Qui déterminera le montant de  l’imposition ?

Comment gérer les besoins en équipements, en entretien de voirie, PLU, etc.

Comment et par combien de personnes chaque commune sera-t-elle représentée ?

 

Quels seront les représentants de chaque commune qui recevront les indemnités de représentants ?

Une réforme souhaitable, mais à quel coût pour les citoyens ?

 

Comment voudriez-vous que l’Etat soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?

 

Une participation plus importante des citoyens est indispensable pour mieux répondre non pas aux attentes de chacun, mais pour une meilleure efficacité de nos institutions.

Jadis, quand un problème surgissait nous faisions appel à Mr Le Procureur de la République qui répondait à nos demandes. A présent, le citoyen ne peut plus exposer son différent.

En conséquence, oui, il faut revoir le fonctionnement de nos institutions. Le citoyen a le sentiment d’être délaissé, seulement indispensable pour se rendre aux urnes.

 

Comment l’Etat et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?

 

Mr le Président,

Ce dont notre pays souffre énormément, c’est de l’incohérence dans tous les domaines et de l’absence d’anticipation qui a conduit le pays dans le chaos présent. Des décisions sont prises sans analyse approfondie.

Pour exemple, la signalisation routière. En matière d’application de limitation de vitesses, les panneaux installés pour une limitation identique, ne sont pas les mêmes d’une commune à l’autre. Conséquences, la police verbalise dans un cas et pas dans l’autre.

Comment dans de telles conditions les citoyens peuvent-ils être traités égalitairement ?

 

La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir. Je me suis engagé sur des objectifs de  préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.

 

Mr le Président,

Vous mettez à contribution aujourd’hui des citoyens que les gouvernements successifs ont jetés dans un brasier.

Le temps n’est pas si lointain, ou nos agriculteurs produisaient sans produits chimiques, désherbants ou pesticides.

Qui donc a dit que la production n’était pas suffisante pour nourrir la population croissante, et qu’il fallait améliorer le rendement pour satisfaire cette population ? Les gouvernements successifs qui n’ont pas tenu compte des remarques justifiées de nos producteurs. Les scandales se sont succédés, et la méthode de production a perduré.

Une surproduction est arrivée, nous avons jeté nos produits et indemnisé les producteurs.

Croyez-vous que cela est un modèle de gestion à suivre ?

Comment les citoyens pourraient accepter de payer à présent des erreurs qu’ils n’ont pas commises ?

 

Faire de la transition écologique permet de réduire les dépenses contraintes des ménages en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes.

 

 

 

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Mr le Président,

Encore une fois, vous êtes en contradiction avec le fait que vous ne voulez pas gorger les citoyens avec des aides de l’état, et vous octroyez des aides, pour changer des voitures qui répondent encore aux normes

antipollution, des chaudières qui fonctionnent parfaitement, encourager l’énergie électrique issue de méthodes propres, alors que nous sommes en déficit de ce type de production.

Croyez-vous que ces méthodes vont dans le sens d’économies préconisées pour les ménages ?

Comment résoudre le problème des transports, quand les modes individualisés sont une nécessité ?

Investir massivement ? Par qui et avec quels moyens quand nos concitoyens n’arrivent pas à se nourrir.

 

Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.

 

Les Français ont un comportement solidaire, cependant, à l’impossible nul n’est tenu.

 

 

Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?

 

Mr le Président,

La transition écologique pourquoi se polariser sur ce sujet, alors qu’il y a d’autres priorités ?

Tous les prétextes sont bons pour culpabiliser les citoyens et les orienter vers la nécessité de s’investir.

Les changements climatiques qui s’opèrent aujourd’hui ne sont pas différents de ceux qui ont eu lieu des siècles durant. Notre planète, tout comme sa population vieillit et donc se transforme.

Ce qui me désole c’est de constater que des tragédies récentes ne soient pas prises en compte dans de nouvelles décisions. C’est le cas pour des villes qui construisent le long de rivières alors que la marée remonte leur cours sur plusieurs centaines de kilomètres ?

Qui peut dire aujourd’hui qu’un tsunami ne viendra pas immerger ces nouvelles constructions ?

Comment ne pas soupçonner que cette transition écologique n’est pas un motif pour intérêts financiers.

Oui, les citoyens mettent en doute tous les comportements de nos gouvernements, le passé nous donne raison.

 

Comment rend-on  les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière où sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur le plan financier ?

 

Des solutions simples il n’y en a pas parce qu’il est trop tard pour effacer les erreurs volontaires du passé.

 

Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?

 

Ces solutions peuvent, je crois relever du niveau local, à condition, qu’au niveau national vous ne preniez des dispositions contraires.

Pour accélérer la transition environnementale, il faut laisser faire la nature, excellent régulateur de l’environnement dans son ensemble. Lui laisser prendre seule ces décisions.

 

La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous.

Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?

 

Monsieur le Président,

Force est de constater que L’UE dysfonctionne dans bien des domaines notamment dans les choix en matière d’agriculture et d’élevage. La France a toujours affiché ses qualités exceptionnelles dans ces deux disciplines. En France nous disons : on ne change pas une équipe qui gagne. C’est le contraire que nous

 

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faisons en suivant les directives de technocrates de l’UE, pire encore en les durcissant, ce qui met nos producteurs hors course.

Pourquoi des petits producteurs des milieux les plus reculés sont-ils si sollicité pour fournir des produits de hautes qualités ? Parce qu’ils appliquent les méthodes anciennes qui ont fait leurs preuves et qui respectent les directives données par la nature.

Le recours à la chimie destructrice de ces bases, est depuis très longtemps critiqué par des scientifiques de renom, cependant, aucun gouvernement depuis la libération n’a voulu prendre ces remarques en considération. Ce n’est pas avec  la loi sur l’alimentation que votre gouvernement vient de voter que nous allons réussir à garantir à ces producteurs les revenus leur permettant de sortir du seuil de pauvreté.

 

Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu’il nous faut donner plus de force à la démocratie et à la citoyenneté. Etre citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de représentants à l’échelon local, national et européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l’issue des élections.

 

Monsieur le Président

Permettez-moi d’être surpris par cette déclaration.

Cette évidence me semble bien opaque dans votre esprit. Comment donner plus de force à la démocratie, si pour appliquer votre programme vous usez d’ordonnances ou du 49-3 ?

Les citoyens prennent conscience qu’ils ne peuvent pas faire confiance à ses élus. Les revendications qui agitent présentement notre pays en sont une réelle démonstration.

Le citoyen constate bien qu’il ne peut se contenter de cette représentation, car ces  représentants ne rapportent pas à l’assemblée, la réalité du sujet débattu.

Comment peuvent-ils le faire alors que la majorité des citoyens n’ont pas débattu avec eux ?

Cet état de fait nous conduit obligatoirement  à un référendum ? Là apparait l’impossibilité.

 

Faut-il reconnaitre le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ?

 

Reconnaitre le vote <blanc> est une nécessaire priorité démocratique.

Non il ne faut pas rendre le vote obligatoire, c’est pour moi une atteinte à la liberté de s’exprimer.

Pourquoi obliger les citoyens à se rendre aux urnes, si pour eux aucun des candidats ne représente pas sa façon de penser ?

Lors des réunions débats actuellement organisés nombreux sont les présents qui ne s’expriment pas.

Ce n’est pas pour cela qu’ils n’ont pas leurs opinions.

 

Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?

 

Cette élection a pour but de désigner nos représentants à l’assemblée nationale, de présenter les projets propres à un site géographique qui doit être préalablement défini. Ils sont, pour la majorité, inconnus des citoyens.

Chaque citoyen, fait son choix en fonction de ses idées <politiques>, c’est-à-dire à l’aveugle, pour une déception presque certaine.

Ce phénomène s’est accentué depuis au moins trois décennies, parce que les partis politiques ne représentent plus l’authenticité. Ce phénomène a conduit l’électorat à repousser le monde politique dans son ensemble.

Quant à une représentation plus juste de tous les projets politiques, ceci relève de l’utopie.

Pour ce faire, il faudrait que tous les partis politiques soient conscients et capables d’admettre que les arguments des autres ont une valeur identique ou supérieure à la leur.

L’élu ne peut-être autre que celui qui aura récolté 51% du nombre d’inscrits sur la liste électorale dont il dépend.

Il serait judicieux que pour avoir droit à se présenter au deuxième tour s’il y a lieu, le candidat devra  avoir recueilli 40% au premier tour.

 

 

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Monsieur le Président,

Pour arriver à ce résultat encore aurait-il fallu que vous arriviez à réconcilier les Français.

 

 

Faut-il et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d’élus ?

 

J’opterai, pour ma part, une attribution par zone géographique et non par densité de population, ce qui permettrait une représentation mieux équilibrée dans tout le territoire.

 

Quel rôle nos assemblées, dont le sénat et le conseil Economique, Social et Environnemental doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les t

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