Voici la lettre d'envoi à Mr Le Président de l'article :REPONSE à MONSIEUR Le PRESIDENT
Monsieur Le PRESIDENT de la REPUBLIQUE, L’Elysée
55, rue du Faubourg Saint Honoré
75 008 PARIS
Monsieur Le Président,
C’est avec une particulière attention que je prends connaissance de votre lettre, à laquelle, je réponds paragraphe après paragraphe.
Avec le profond respect que je porte à votre rang, et mon devoir de citoyen responsable, j’exprime mon sentiment personnel sur la situation qui agite notre nation.
Nous avons un point commun non négligeable, un sang Bigourdan irrigue nos veines, MONTGAILLARD, TREBONS, POUZAC, BAGNERES de BIGORRE.
Monsieur le Président, je ne peux cautionner votre comportement humiliant et la répression guerrière infligé au peuple qui vous a hissé au sommet de la Présidence de la République.
A l’aube de cette année 2019, mais également au crépuscule de ma vie, je suis triste en constatant l’état de délabrement de la France, ma patrie, mon pays des droits de l’homme et du citoyen.
Je ne suis pas fier d’être Français. Pourtant, comme une majorité de mes concitoyens, je suis Français avant d’être Européen. Je pense donc, que nos problèmes intérieurs doivent avoir la priorité. Une solution urgente et pérenne nous redonnera une place importante que d’autres nations voudront imiter.
Les évènements qui ébranlent actuellement mon pays, me font craindre le pire. Je ne crois pas que de laisser pourrir la situation soit une bonne méthode. Le passé est là pour nous le démontrer.
Ce qui m’intrigue également, c’est la précipitation à vouloir tout régler, comme si les solutions sont faciles à trouver.
J’aime bien me reposer sur des citations qui rayonnent de force et de modestie à la fois.
Monsieur Nelson Mandela disait : Je ne perds jamais, soit je Gagne, soit j’APPRENDS.
Monsieur Malraux disait : Tous les combats ne doivent pas être menés en même temps, mais les simples sont parfois les plus importants.
Je crois donc, que le problème du pouvoir d’achat des citoyens les plus démunis doit être prioritaire. En conséquence, le salaire minimum (SMIG) doit être au minimum de 1500 € net mensuel, et qu’aucun contrat inférieur à 35 heures ne doit être retenu. Pour ce faire, le gouvernement doit impérativement réduire les charges des entreprises et imposer en contre- partie la création d’emplois.
Cette réduction des charges doit impérativement être soumise à ces deux conditions.
Tous les autres sujets se résoudront par d’autres mesures, qui surgiront après analyse des propositions faites durant les débats.
Monsieur Le Président, de votre réactivité dépend, la reconquête de la confiance du peuple, le retour au calme social, et facilitera la suite de votre mandat.
Pour cela, il vous faut rapidement , changer de voie.
Veuillez agréer, Monsieur Le Président de la République, l’Expression de mes respectueuses salutations.
BAYARD