Nous sommes tous des <Gilets Jaunes>
Tels que des rayons de soleil qui apparaissent dans les trouées des nuages, prometteurs d’un renouveau indispensable, les <Gilets Jaunes>, dans un climat d’injustice sociale sans précédent, nous montrent la voie à suivre pour retrouver l’équilibre dans notre vie quotidienne.
Dans notre belle France, il y a ceux qui <Crient>, ceux qui <Murmurent>, ceux qui sont <Muets>.
Pourtant, même le silence est éloquent, il permet aux autres de réfléchir, de méditer, pour enfin proposer.
Ceux qui murmurent, pèsent leur ressenti, communiquent entre eux, émettent à demi-mot leurs aspirations.
Il y a ceux qui ne peuvent plus supporter le poids du supplice, de la charge trop lourde sur leurs épaules malgré les efforts permanents, mais jamais reconnus.
Voilà plus de deux mois qu’ils cherchent à se faire entendre, les actes joints à leur voix, n’arrivent pas à obtenir ce dialogue dont notre gouvernement nous incite à croire qu’il est le concepteur.
Monsieur Le Président et son gouvernement, viennent de commettre une faute impardonnable, celle d’avoir méprisé les aspirations d’un peuple en souffrance.
Il aura fallu deux mois pour accepter ces échanges qui, en vraie démocratie, devraient être permanents.
Nous sommes en droit de croire que l’être humain ne sait plus communiquer, et qu’il faille avoir recours à des actes de batailles.
Nous pouvons dire, que le terrible résultat de ces manifestations incombe majoritairement à nos dirigeants au plus haut sommet de l’état.
Monsieur le Président, le boomerang lancé vers les élus locaux, vous frappe aujourd’hui, aussi violemment qu’il l’a fait envers tous ceux que vous avez humiliés par vos petites phrases.
Qui donc doit donner l’exemple, si ce ne sont ceux qui représentent notre nation.
Vous avez rejeté toute la responsabilité sur ce mouvement des <Gilets Jaunes>, vous n’avez pas imaginez qu’il y avait derrière eux tous ces nombreux sympathisants, silencieux mais efficaces.
Vous n’avez pas réussi à réunir les Français entre eux, et encore moins vers votre politique qui augmente cette scission entre les couches sociales.
Ces manifestations du 19 janvier 2019, me réconfortent, parce qu’elle démontre en priorité que les dégâts n’ont pas pour cause l’action de ces pacifiques manifestants.
Les <Casseurs> reçoivent l’appui de certains avocats, démontrant, qu’ils sont eux aussi des manifestants de l’ombre. Leurs mouvements d’insatisfaction, s’estiment par ce soutien incompréhensible envers ces fouteurs de troubles. Comment, ce soulèvement d’une classe sans repères a-t-il pu atteindre un tel degré de haine ?
Ce constat vous afflige, parce qu’il démontre que les services de maintien de l’ordre sont inefficaces malgré leur nombre impressionnant.
Il est grand temps que nos institutions se remettent en cause, qu’une coopération cohérente des services se remette en ordre de bataille, en écoutant plus attentivement cette population qui crie famine.
La priorité des priorités est le pouvoir d’achat. Celui-ci ne peut se résoudre en partie que par du travail mieux rémunéré, et surtout des emplois pour tous.
Monsieur Le Président, en disant qu’ils y en a qui<déconnent>, c’est-à-dire qu’ils ne veulent vivre que de donations de l’état, vous reconnaissez votre erreur.
Pourtant qu’avez-vous fait en augmentant dernièrement, sous la pression de la rue, des primes ou allocations ?
Une meilleure cohérence entre les propos et les actes s’avère obligatoire. Les citoyens vous le disent, ils veulent vivre honnêtement du fruit de leur travail.
L’emploi pour tous est un gage de prospérité pour notre pays, et par conséquence, le rayonnement de notre patrie qui parait être une de vos aspirations.
BAYARD.
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