DE LA VAGUE AU TSUNAMI

DE  LA  VAGUE  AU  TSUNAMI.

Depuis de nombreuses années, nos politiques, incapables de traiter des problèmes récurrents de maintien de l’ordre, <pour ne pas faire de vagues> disaient-ils, ont laissé s’installer des comportements anarchiques, devenus un véritable <Tsunami>.

C’est peut-être regrettable de devoir le constater, mais il aura fallu le mouvement des <Gilets Jaunes> pour contraindre le gouvernement à réagir. Force est donc de constater que les citoyens ont une vue d’ensemble des problèmes de notre nation.

Ces longues années d’immobilisme démontrent que nos institutions sont devenues incompétentes, aveugles et sourdes.

En est pour preuve leur incapacité à faire le tri dans cette vague de protestations légitimes.

Ces<CASSEURS>, ainsi nommés, sont facilement détectables, encore faudrait-il que les forces de l’ordre soient bien formées et capables de faire preuve de déontologie.

Le petit doigt sur la couture du pantalon a ses limites.

Tous ces comportements illégaux connus depuis la nuit des temps, ont certainement évolué, mais les sanctions auraient dû perdurer avant que le mal devienne chronique.

Aujourd’hui, ce gouvernement comme les précédents, par son comportement, me pousse à croire, qu’il ne sait comment résoudre ce problème.

En un premier temps, il a pensé que la contestation légitime de défendre son pouvoir d’achat, allait s’essouffler, assimilant cette dernière à une grève encadrée par des délégués syndicaux.

Concernant ces derniers, Mr le Président, les a écartés du tissu social, tout comme il l’a fait avec  les maires des moyennes et petite communes.

Grossières erreurs, car, pour ce qui concerne ces derniers, il fait appel à eux pour une fausse consultation des citoyens dont il ne tiendra pas compte.

Il ne trouve pas la manière pour calmer et faire disparaître la contestation qui perdure.

La répression par la méthode <Guerrière> ne peut qu’apporter un accroissement du mécontentement en moyens et en nombre.

Sa précipitation à révolutionner nos principes, précipitation, reconnue par certains députés de LREM, s’avère inefficace et pernicieuse. La sagesse voudrait que ces réformes soient réfléchies et discutées  avant d’être actées.

Les dispositions prises pour assoupir les revendications des <Gilets Jaunes>, et, des très nombreux sympathisants, ne sont pas de nature à mettre fin à une telle contestation.

Les moyens pris ne résolvent en rien les problèmes du pouvoir d’achat, ou d’embauches dans les entreprises

Concernant ces < mesurettes>, Il faudrait expliquer au grand public plusieurs points :

  Ce sont des allocations qui semblent juteuses, mais il faut savoir que très peu de <bénéficiaires> vont réunir les conditions d’attribution. 

  Que ces allocations peuvent-être supprimées sans préavis, nous en avons l’exemple dernièrement.

  Que certains bénéficiaires vont voir apparaître une imposition qu’ils n’avaient pas.

  Qu’il s’agit là d’une augmentation déguisée du salaire, augmentation accordée par les citoyens contribuables,    

  et non par le patronat.

  Des sommes qui ne sont pas prises en compte pour le calcul des retraites, donc, à terme, absence de retraite ou

  de   pension insuffisante pour vivre normalement. Donc, encore une volontaire action précipitée, manque

  d’anticipation.

C’est définitivement un coupe-feu pour inciter les <Gilets Jaunes> à cesser leur mouvement de protestations.

Nous sommes dans la phase du chaos total qui me fait redouter un inutile bain de sang.

BAYARD.

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