QUI donc se rappelle ?
Ces petites vignettes qui étaient obligatoires sont déjà un mode de solidarité forcée.
Elles nous invitent à constater, que déjà le malaise d’une partie de notre société, affichait les difficultés d’assumer sa survie d’une façon convenable.
Je vous parle d’un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître.
L’argent collecté devait venir en aide à ceux qui, par leur âge avancé ne pouvaient plus travailler, donc vivre normalement du fruit de leur besogne.
La défaillance de l’état s’affichait au grand jour.
A cette époque on pouvait le comprendre et l’admettre parce que la plupart d’entre eux ne pouvait prétendre à une retraite, faute de ne pas avoir cotisé à une quelconque de ces caisses.
Cependant, la responsabilité des gouvernements était déjà engagée.
Durant des années, les gouvernements ont fermé les yeux, autorisant ainsi des salaires non déclarés.
Aujourd’hui dénommé <travail au noir>, système qui perdure parce que les citoyens ne peuvent vivre du salaire qu’ils obtiennent légalement.
En ce temps-là, la France jouissait encore des résultats acquis par les combats sociaux de mai 1968, nous étions dans cette période que certains qualifient des <Trente Glorieuses>.
J’étais encore jeune à cette époque, et fortement imprégné des valeurs essentielles de notre éducation.
Nous avions la fierté de pouvoir aider nos parents et grands-parents.
Endormis par ces principes, les gouvernements ont profité de cet essai provisoire pour le transformer en procédure permanente.
Des gouvernements déficients en tous les domaines, qu’ils soient de tel ou tel autre bord.
Il y avait du travail pour presque tout le monde, que l’on soit qualifié ou pas. Des grands chantiers étaient engagés, la construction de logement était indispensable parce qu’il fallait loger ces rapatriés d’Algérie.
Alors oui, la France était encore prospère, cela, cependant ne lui a pas permis d’anticiper pour que l’avenir soit plus facile et surtout plus juste, car, aujourd’hui, c’est de cette injustice que nous souffrons.
Ces rappels pour vous dire qu’aujourd’hui les méthodes sont identiques.
Pourtant, qu’il s’agisse des derniers présidents et gouvernements, Mrs Hollande, ou Macron, nous annonçaient un grand <chambardement>, qu’ont-ils changé ?
Mr Macron ponctionne les retraités avec la <vignette> CSG, sans compter sur toutes les taxes augmentées parce que les produits ont eux-mêmes augmenté.
Français, allez en paix, dit Mr Macron, car je sais que vous êtes comme moi des malentendants.
Qui se rappelle également l’année 1976 avec son été torride ?
Un impôt sur la sécheresse était instauré, là également, comme aujourd’hui avec la taxe carbone, le gouvernement tente de nous faire croire que c’est pour le bien de notre planète.
Mais où donc va tout cet argent ?
La manifestation des <Gilets Jaunes> quelle qu’en soit l’issue de ce conflit a le mérite de mettre au grand jour le profond déclin de notre admirable patrie.
Regrettons profondément, que le démentiel comportement de notre Président ternisse notre rayonnement mondial.
A quand, le prochain acte démoniaque ?
Il faut certainement revoir notre constitution afin de donner au peuple le droit de corriger ces dérives insupportables.
Bayard.
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