Monsieur Le Président et l’astronomie.
Notre Président, serait-il un adepte des astres ? Tout prête à le croire, lui qui se déclare être <Jupitérien>.
A-t-il choisi <JUPITER> parce qu’elle est la plus grosse des planètes du système solaire, la plus importante au point de vue de la masse, ou tout simplement qu’elle est protégée par au moins treize satellites.
Mais peut-être également, parce qu’elle émet deux fois plus d’énergie qu’elle n’en reçoit du soleil.
Voilà peut-être par ce choix, voulant démontrer sa supériorité et son énergie décuplée à dominer le reste du monde et faisant du peuple son vassal.
L’un de ces satellites ou commette s’est approché du soleil pour se recharger avant de repartir pendant cinq ou six ans. Ces nombreux voyages ne suffisent pas pour éviter une perte inévitable d’énergie.
C’est peut-être ce phénomène qui frappe actuellement notre Président.
Conscient de ce phénomène, il sent sa protection rapprochée lui échapper, il tente donc de s’assurer de la valeur exacte de sa garde.
Certaines faiblesses le poussent à faire machine arrière en <cédant> un peu de lest dans son comportement humiliant envers son peuple.
Cela suffira-t-il pour regagner la confiance des citoyens, j’en doute, mais quand on vogue sur cette mer des astres tout est possible.
Mais voilà, réellement il n’est pas sur cette mer des astres, et la vie sur notre planète est bien plus ingrate.
Soixante-cinq millions de satellites s’agitent autour de la planète<l’ELYSEE JUPITER>, agressifs et coléreux parce qu’humiliés et dépossédés de leur dignité, des malheureux rongés par la pauvreté.
Monsieur le Président, aura-t-il le courage de se porter au niveau de cette France agonisante, aura-t-il les moyens de réduire ces inégalités qui divisent les citoyens ?
Il y a et aura toujours des inégalités, parce que nous avons perdu un peu de notre solidarité.
Cette dernière existe pourtant, mes nos dirigeants ne veulent pas la prendre en considération.
Ce n’est pas en donnant quelques miettes que l’on nourrit un peuple affamé.
Monsieur le Président est arrivé à la plus haute marche de la hiérarchie, mais il ne s’est pas rappelé cette phrase célèbre d’un illustre girondin :< Si haut que l’on puisse s’asseoir au sommet de la hiérarchie, on n’est jamais assis, ailleurs que sur son cul>.
Il aurait suffi de peu de chose pour que son projet réussisse, mais JUPITER est reconnu indestructible, mais, voilà, Monsieur le PRESIDENT n’est pas ce dernier.
BAYARD