LA DEBÂCLE de nos INSTITUTIONS
Ce samedi 08 décembre 2018, les manifestations des <Gilets Jaunes> dans toute la France ont encore donné lieu à des affrontements avec les services de l’ordre. Pourtant un appel à la retenue, à la maitrise de son sang-froid était demandé. D’autres manifestations avaient lieu simultanément, toutes ont eu droit au déploiement des forces du maintien de l’ordre, alors que la majorité défilait dans le calme.
Ces forces de l’ordre, félicitée par le Président, n’ont pas été très efficaces dans la protection notamment des biens des citoyens, les institutions avaient une préférence.
Dans ce comportement de Monsieur le Président, il y a encore, me semble-t-il un nouveau faux pas. Un sentiment de peur et de crainte se sont emparé de lui, il voit son image s’effondrer et ne sait plus à quel saint se vouer.
Toutes ces interpellations annoncées me semblent être une machination, car la plupart des personnes interpelées n’ont rien à se reprocher si ce n’est d’être au mauvais endroit au mauvais moment.
Les images prises en pleine action, montrent que les actions des forces de l’ordre n’étaient pas bien coordonnées. L’intervention des forces de l’ordre n’avaient rien de l’anticipation, en est pour exemple, ces voitures renversées puis violemment et facilement incendiées par les casseurs.
Je me pose alors la question de savoir si l’encadrement de ces services est vraiment à la hauteur ?
Un véhicule inerte ne s’enflamme pas si facilement sans addition d’un produit inflammable porté par l’auteur de cet acte. Un indice qui ne peut échapper à un professionnel de ce type de surveillance.
A moins qu’en notre ignorance, ces services aient reçu des ordres opposés à toute logique, pour une démonstration peu glorieuse. Peut-être permettre d’augmenter les dégâts pour discréditer davantage les <Gilets Jaunes>
Si personnellement, j’étais allé à Paris en visite, je n’aurai pu y accéder parce que dans ma voiture il y a de nombreux outils nécessaires à un dépannage, marteau, tournevis, pinces, couteau et bien d’autres encore. Perquisition, et me voilà conduit au poste de police. Pendant ce temps perdu, les vrais casseurs coupables pénétraient dans Paris pour réaliser leurs méfaits.
Ces casseurs sont bien organisés et on des soutiens sur les lieux mêmes où ils feront leurs méfaits.
Qui peut être sûr que parmi eux il n’y ait pas un encadrement militaire type combattants revenus de Syrie ou d’ailleurs.
Le Président et son gouvernement minimisent les dégâts de ces affrontements alors qu’en ce qui concerne les magasins, cela parait être le contraire. Mais voilà, on a mieux protégé les monuments publics, et le gouvernement sait que les citoyens d’un certain âge y sont très attachés.
Il faudrait que Monsieur le Président soit exceptionnellement devin pour pouvoir concocter un discours qui ramènera la paix sociale, lui qui a fini de détruire notre pays.
Trop de points qui blessent les citoyens sont en première ligne, pour les résoudre il faudrait toute la bonne volonté des acteurs de notre économie, capables de s’assoir autour d’une table de négociations.
Le temps presse, notre Président et son gouvernement ont gaspillé un temps précieux en polémiques et paroles impardonnables.
Ils ne veulent pas admettre que cette action des Gilets Jaunes est révélatrice d’un chaos sans pareil, un désastre économique et intellectuel dont notre pays ne pourra se relever sans heurs et malheureusement effusions de sang.
Socialement tout est à reconstruire, l’injustice sous tous ses aspects verrouille toute avancée constructive.
Un facteur que je dénonce depuis trop longtemps n’est jamais pris en compte, et même pas envisagé.
Cette démographie galopante qui alimente les sources du mal être, de la promiscuité insupportable, de la vie en communauté solidaire, du respect de l’autre …
La solidarité générationnelle est bien présente, mais elle s’amenuise rapidement avec la disparition de ces aînés. Les gouvernements le savent bien, c’est pour cela que ces aînés sont pressés comme des citrons, tirer le jus tant qu’il en reste un peu. Cependant nos responsables politiques ne veulent pas admettre que s’il n’y avait pas ces retraités pour alimenter les foyers des enfants et petits-enfants, la France serait à feu et à sang depuis bien longtemps.
Je suis en colère quand j’entends Mr JUPPE maire de BORDEAUX, dire qu’il est triste et désolé en constatant les dégâts causés dans sa ville.
N’est-il pas l’un des acteurs de ce mécontentement ? Que pensent ces parisiens récemment venus loger à BORDEAUX, attirés par de faux atouts, des nouveaux logements flambant neufs, inabordables par les bordelais aux salaires de misère.
Monsieur JUPPE est bien responsable de la fiscalité monstrueuse des impôts locaux, responsable également du rejet vers le milieu rural de ceux qui recherchent un terrain à un prix abordable pour construire un modeste logement.
On voit bien que ces responsables sont totalement déconnectés de la triste réalité, une pauvreté s’installe également dans les milieux de la classe moyenne.
On dirait que ce maire comme bien d’autres veulent nous faire croire que Bordeaux est vierge de tous casseurs. Comme toutes ces grandes concentrations, elle subit depuis longtemps des actes délictueux très graves, mais ordre est donné pour les minimiser ou même les cacher.
Ces responsables, ne feraient que de mauvais bergers incapables de détecter les brebis galeuses.
Quel ignoble propos que celui de dire aux <Gilets Jaunes> de ne pas défiler pour éviter que ces casseurs entrent en action.
Les forces de l’ordre préfèrent s’en prendre à des lycéens ou ces <Gilets Jaunes> donc leur action est pacifique et responsable.
Parmi les <Gilets Jaunes>, il y a peut-être quelques débordements dus à la lassitude, à l’accumulation des injustices. Parmi les forces de l’ordre n’y a-t-il pas des éléments fougueux incontrôlables ?
Nous ne saurons jamais avec certitude, pour quels motifs il y a eu toutes ces interpellations.
A-t-on volontairement augmenté le nombre pour discréditer ces courageux <Gilets Jaunes> ?
Des témoignages commencent à voir le jour, peut-être irons-nous vers un scandaleux chantage.
Dans quelques heures, notre Président se décidera à parler.
Que pouvons-nous attendre de lui qui a les pieds et les mains liés, par l’UE d’une part, par le monde du capital, le monde du patronat, et surtout par ces généreux donateurs de sa campagne.
Quand on la main tendue seulement pour recevoir, le bras fatigue rapidement.
L’antipathie de notre Président pour le peuple n’a pas de précédent, la confiance a disparu, laissant place à la méfiance. Dix-huit mois de perdus, un accroissement des injustices, le doute sur l’efficacité des institutions de la République qui ne daignent pas répondre à nos demandes dont certaines relèvent de la sécurité des citoyens.
De source bien informée, je sais que nos ministères reçoivent énormément de courriers les informant de ces comportements qui exaspèrent les honnêtes citoyens.
Quand la confiance s’en va, les citoyens boudent les urnes. Ceci est la simple action dont nous pouvons user.
A quoi bon choisir un dirigeant, ils fonctionnent tous de la même manière.
Je condamne cette violence envers les personnes et les biens qu’elle vienne des casseurs, des manifestants ou des forces de l’ordre.
Je soutien les <Gilets Jaunes>, par leur courage et la ténacité, ils ont mis au grand jour ce terrible malaise social qui plane au-dessus de nos têtes depuis trop longtemps.
Ils inscrivent dans notre histoire, l’un des plus noble combat sociaux depuis la Révolution.
De nombreuses années me semblent nécessaires pour retrouver un rythme de vie sociale respectueux de toutes les classes de la société.
Rien n’en paraîtra avant 2040, je ne serai plus là pour me réjouir de cela, mais notre descendance en profitera.
Mon grand souhait en terminant cet article serait que Monsieur le Président et tous les acteurs économiques trouvent rapidement la solution pour régler ce crucial problème.
Ces <Gilets Jaunes> s’organisent et seront capables de présenter une liste de revendications indispensables.
Tout ce qui sera obtenu profitera à chaque citoyen quel qu’en soit son rang dans la hiérarchie sociale.
Il faudra s’abstenir de prendre à l’un pour donner à l’autre, la pression fiscale est la principale cause du disfonctionnement de notre société, elle gangrène toute notre économie.
Il y va de notre responsabilité à tous, de notre participation, sous le contrôle de responsables issus de la consultation du peuple.
Nous n’avons plus droit à l’erreur.
Le Président De GAULLE, a eu le courage de demander au peuple de lui renouveler la confiance, la réponse négative le conduit à donner sa démission.
Certes, il a aussi fait des erreurs, mais il a eu le courage de protéger son image.
BAYARD
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