GILETS JAUNES. Acte 5
En réponse à l’obstination de Mr le Président, les <GILETS JAUNES> se sont rendus à PARIS symbole de la concentration du pouvoir et des institutions dirigeantes.
Le dispositif de sécurité a été légèrement modifié, les forces de maintien de l’ordre semblent pour l’instant employer des méthodes mieux appropriées au mode de répression.
A l’heure où je commence cet article, les conditions ne sont pas remplies pour que les casseurs entrent en action.
Les autorités ne voulaient pas reconnaitre que ces <GILETS JAUNES> ne sont pas les fouteurs de troubles et les casseurs.
La violence de la répression ne donne pas à notre nation l’image d’un pays respectueux de la vie humaine.
Les malheureux actes d’attentat de STRSBOURG ne semblent pas avoir traumatisé les citoyens qui s’affairent davantage aux préparations des festivités de fin d’années, qu’à prendre des attitudes d’autoprotection.
Le risque d’attentat est, à mon avis important, les conditions sont requises pour mûrir dans l’ombre, et éclater à tout moment.
Le risque est d’autant important, que nous venons de constater que des individus dangereux, connus de nos services sont en liberté sans contraintes.
La revendication est-elle authentique, personne ne peut le garantir à 100%, pourtant, de nombreux combattants islamistes sont de retour en France, la majorité ayant profité de cette masse de migrants pour s’infiltrer plus ou moins clandestinement.
Je répète que je condamne les dégradations faites aux monuments publics et aux magasins, mais encore il faudrait que nos dirigeants ne se servent des<GILETS JAUNES> pour diviser davantage les citoyens.
La France souffre d’individualité qui porte ombrage au fonctionnement logique d’un pays.
Les revendications portées au-devant de la scène sont réellement cruelles, cependant, difficile pour ces commerçants d’admettre que leurs pertes seront plus grandes demain, quand cette classe moyenne qui encore aujourd’hui consomme, et qui aura, demain dégringolé d’un niveau.
Monsieur le Président et son gouvernement jouent avec le temps, espérant ainsi calmer les esprits.
Comment avec son comportement durant ces dix-huit mois de mandat de dédain envers ces concitoyens, peut-il espérer un revirement de la situation.
Un répit verra peut-être le jour en ces fêtes de fin d’année auxquelles les citoyens sont attachés, mais dans leurs têtes, la grogne persistera pour mieux s’afficher à la rentrée.
Ce combat, est encore bien soutenu par tous ceux qui souffrent depuis de nombreuses années de cette indifférence de nos dirigeants.
Mr le Président est arrivé au mauvais moment et supporte les erreurs du passé.
Etant lui-même membre du gouvernement précédent, il ne peut pas déclarer qu’il ignorait l’état de cette situation.
Pour cela il est doublement responsable, et aux yeux de beaucoup d’entre nous, est acte prémédité.
C’est pour cela, qu’il y a urgence à changer rapidement de cap, s’il ne veut pas subir une terrible humiliation aux prochaines consultations électorales.
Les <GILETS Jaunes> vont profiter de cette trêve pour s’organiser, se structurer, car parmi il y a des compétences insoupçonnées.
Alors viendra le temps où, il ne pourra plus se retrancher sur l’absence d’une représentativité.
Mr le Président, veut écarter les principaux sujets urgents, principalement celui du pouvoir d’achat qui conditionne toutes activités dépendantes, la consommation, l’économie du pays, la création d’emplois productrice de richesses et de paix sociale.
Monsieur le Président, soit vous voulez continuer votre mandat avec un peu de répit, soit vous choisissez le refus, et vous exposez la France à un chaos sans Précédent.
Le drame de FORD à BLANQUEFORT, n’est qu’un début, il semblerait que là aussi vous n’avez pas voulu croire que l’Amérique de TRUMP est un laminoir capable de détruire l’UE, parce que pour lui, dorer son blason c’est détruire celui des autres et le vôtre particulièrement.
Cette affaire était cousue de fil blanc, le plus terrible, encore, c’est cette France Laborieuse qui paye l’addition.
Les consultations que vous avez prévues, seront très difficiles, car vous avez écarté ces maillons de notre sociétés, les élus locaux à qui vous avez ôté le pouvoir en leur réduisant des dotations importantes, pire encore en leurs demandant malgré cela des efforts particuliers. Je crains pour cette réconciliation.
Sur votre programme page 3, vous reconnaissez que depuis trente ans, nous ne parvenons pas à régler le problème du chômage de masse ni celui de l’intégration.
Quand est-il après dix-huit mois de pouvoir ?
Les engagements d’un président antérieur, devraient obligatoirement être honorés par son successeur, car il s’agit d’un héritage que vous n’avez pas refusé en faisant acte de candidature.
Le pouvoir d’achat est la principale revendication des <Gilets Jaunes>, mais aussi de bien d’autres sympathisants du mouvement où anonymes.
Pour ce qui concerne ce sujet, je note sur votre programme, au chapitre, Le deuxième chantier… <je veux par-là créer des emplois, protéger efficacement chacun et améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs.
N’êtes-vous pas l’employeur des forces de l’ordre ?
Corporation qui cumule un nombre pharaonique d’heures de RTT non payées ou compensées.
Ces heures non rémunérées, provoquent évidemment une réduction importante des salaires si on divise les salaires réellement perçus par le nombre d’heures œuvrées.
Comment, dans cette hypothèse, osez-vous demander aux employeurs d’entreprises de faire un effort budgétaire pour faire tomber la fièvre de la crise qui perturbe aujourd’hui notre pays.
Ce qui m’inquiète gravement, ce sont les propos que vous tenez dans le paragraphe <comment ce programme a-t-il été construit ?>.
Je cite : ce programme a un seul point de départ : La réalité. Tout ce que nous proposons procède de la Grande Marche, cette immense opération de porte-à-porte que nous avons menée l’été dernier et durant laquelle nous avons<ausculté> la France à travers les yeux de 100 000 de nos concitoyens.
Je comprends à présent que vous n’ayez pas entendu les doléances de ces concitoyens, ausculter avec les yeux, cela me parait bien difficile. Un stéthoscope avec amplificateur vous est indispensable.
Votre cinquième chantier me semble prioritaire afin que ce renouveau démocratique devienne une réalité.
Pour ma part il doit être réglé avant toute autre consultation. Le taux de bulletins pour ou contre doit être déterminé en fonction du nombre d’inscrits sur les listes électorales et non des suffrages exprimés, ceci afin d’atteindre votre but d’associer tous ces potentiels, artisans d’une démocratie participative. Considérant ainsi les raisons de leur choix. Nul ne doute qu’après tant d’années de mépris de nos concitoyens, la réconciliation avec tous les citoyens devienne mission impossible
Quelle qu’en soit la suite immédiate donnée à ce mouvement revendicatif, sa suspension, portera préjudice à la poursuite de votre programme du quinquennat, car certains autres mouvements pourraient s’associer à celui des <GILETS JAUNES>, parce que nous avons constaté que votre capacité à maitriser certains sujets est tout aussi fragile que celle de vos prédécesseurs.
BAYARD
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