Mr Macron. Je ne cédère pas.
Notre Président nous donne le la, comment ne pas avoir une envie folle de faire comme lui ?
Oui Mr le Président, je ne cèderai pas en cette année 2019 comme pour toutes les autres où vous aimeriez que je prenne le risque de me rendre aux urnes.
Les élections ne sont qu’une mascarade, une période où le mensonge plane sur tous les discours des hommes politiques quelle qu’en soit la couleur de leur veste.
Ces élections européennes sont le symbole d’une domination archaïque, un amalgame de décisions incohérentes qui ne tiennent pas compte de ces nations qui composent l’UE.
Chacun des pays qui composent cette UE, fait ce que bon lui semble, un gâchis monumental d’argent pour nourrir les prétentions des uns et des autres.
Monsieur le Président, depuis votre accession à la Présidence, l’union de tous les citoyens que vous aviez envisagée dérive vers une désunion totale, l’injustice que vous cultivez nous mène vers cette rébellion des gilets jaunes.
Toutes les décisions que vous prenez nous dirigent vers une guerre civile certaine. Aucun de vos propos ne mérite la moindre attention.
Cette injustice sociale que 75% des français ressentent perturbe le bon fonctionnement de nos institutions.
Cette manifestation des <Gilets Jaunes> en est un exemple frappant, la taxation des carburants n’est qu’un des éléments qui fâchent les citoyens les plus modestes.
Votre attention a maintes fois sollicitée, n’a pas retenu un quelconque intérêt, vous n’avez jamais admis que la politique que vous imposez pourrait avoir des lacunes.
Certains, représentants de votre majorité ont tenté de vous ouvrir les yeux, ceci révèle que votre soutien chancelle déjà. Le nombre de vos sympathisants fond comme neige au soleil.
Les moyens employés pour maintenir l’ordre de cette manifestation sont instrumentés pas les services du ministère de l’intérieur qui ont voulu nous faire croire que les incidents de VIRSAC notamment pouvaient avoir leur origine chez les manifestants des <gilets jaunes>.
Pourquoi donc, après avoir délogé ces manifestants, un détachement de gendarmerie ou de CRS n’est pas resté sur les lieux pour sécuriser les installations ?
Pourquoi a-t-on laissé s’engager tous ces véhicules sur les autoroutes ?
Pourquoi ne pas avoir organisé le retour en créant une brèche sur les lisses de séparation de sens ?
Monsieur Le Président, nous pouvons nous poser la question de savoir si la responsabilité du gouvernement n’est pas engagée ?
Nul besoin d’user de la force pour mettre fin à des revendications légitimes, la force d’un gouvernement réside dans sa capacité à trouver une sortie honorable à tout conflit.
Le gouvernement redoute l’organisation d’une marche sur la capitale, car, les images alimenteront les informations au niveau mondial, cela n’est jamais bon pour un Président qui se croit au-dessus panier.
L’interdiction faite à cette manifestation parisienne démontre bien que le gouvernement n’est pas en mesure de contrôler les débordements.
Pourtant ces derniers sont des actions menées par des groupuscules bien connus des renseignements. Comment ne pas penser qu’ils soient les bienvenus dans ces circonstances ?
L’humain qui n’a plus d’espoir, n’a plus rien à perdre et ne craint plus la peur.
Comment ne pas croire dans cette hypothèse que les gouvernements successifs, évoque ces groupes de casseurs pour créer un climat de peur ?
Je ne peux croire un seul instant que notre nation soit incapable de maîtriser ces comportements inacceptables.
Nos forces de maintien de l’ordre seraient-elles incompétentes ?
Monsieur le Président, comment pourrions un seul instant, croire que vous soyez devenu un fervent défenseur de la planète ?
En créant les compagnies de bus Macron, n’avez-vous pas contribué à aggraver la situation ?
Ne pouvait-on pas moderniser les lignes de chemins de fer, moyen de transport écologique ?
Comment expliquez-vous que les grandes firmes automobiles françaises nous proposent encore des voitures neuves avec des moteurs diesel ?
Que faire de tous ces véhicules et moteur déjà construits et stockés en attente de vente ?
Quelle société pourrait envisager la destruction de ces stocks sans mettre en péril son outil de production ?
La voie de l’écologie ne serait-elle pas en un premier temps, la fabrication de carburants moins polluants en attendant des voitures électriques suffisamment performantes ?
Monsieur le Président, vos très fréquents déplacements en avion ne sont-ils pas incohérents avec votre subit intéressement à la planète ?
Vos taxes démesurées appliquées aux carburants pour venir au secours de l’écologie, nous paraît être une bien médiocre idée.
Ceci n’a pas échappé au commun des mortels, ce qui a déclenché une pénible sensation d’injustice, cumulée avec toutes les autres insatisfactions que votre politique à mise en place.
Je constate que ce n’est pas le nombre de manifestants qui déambulent sur la chaussée qui vous inquiète, mais ces 75% de sympathisants qui soutiennent les actions des gilets jaunes.
Je crois que les français ont présentement une bonne mémoire et qu’ils sauront vous le rappeler lors des consultations électorales futures.
Tous vos discours ne pourront convaincre toute cette population meurtrie par des promesses incohérentes et impossibles à honorer.
Les français sont saturés par votre préférence pour l’UE, cette UE qui dicte des obligations inapplicables à toutes les nations.
La fissure s’élargit, l’Allemagne chancelle, nos voisins italiens cherchent le divorce, d’autres, encore plus à l’est n’apprécient pas le comportement de la France.
A quoi bon être 27 nations, quand seulement deux veulent imposer le dictat.
Qui trop embrasse mal étreint…
Bayard.
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