QUE SONT DEVENUES NOS VALEURS ?

QUE SONT DEVENUES NOS VALEURS.

La fougue incontrôlable et insensée de notre Président, Monsieur MACRON et de son gouvernement, dilapide les valeurs essentielles d’un peuple civilisé, garant des droits de l’homme et du citoyen.

Les réformes engagées, ne sont pas celles de projets profondément réfléchis, mais celles d’un homme incapable de concilier intérêts financiers stabilisés et les valeurs sociales auxquelles les citoyens français sont attachés.

La démonstration d’une France innovante, n’a pas le reflet qu’il voudrait donner à l’UE.

La SNCF, même si elle mérite un rafraîchissement, ne peut supporter un tel chambardement sans une implosion totale.

Monsieur le Président devrait se pencher sur l’action de ces « grands hommes »qui ont fait de cette entreprise, l’un des plus beaux fleurons Français.

Tiré du magnifique ouvrage de « LA VIE DU RAIL » 1938-2018, 80ans de SNCF, je cite ici les propos de

Mr Raoul DAUTRY :

Parmi les tout premiers, en pionnier, il avait compris que le chemin de fer, plus généralement l’entreprise

« n’est pas une hiérarchie, une pyramide d’organes séparés, mais une « totalité sociale »dans laquelle la qualité des activités est déterminée par toutes les données naturelles et toutes les conditions économiques et affectives de la vie » dans laquelle encore tout se tient, interfère, et qui retentit dans toutes les fibres, de proche en proche, quand le moindre rouage grince dans quelque quartier éloigné.

Armé de ces idées neuves, méthodique et cependant enthousiaste, conducteur incomparable sachant s’entourer des meilleures équipes, réalisateur, M. Raoul DAUTRY allait s’attaquer avec bonheur, dès le premier grade, à l’appel de ses chefs d’abord ou de sa propre initiative, puis à l’invitation du gouvernement, à des problèmes de tous ordres.

Par ailleurs, M ; Raoul DAUTRY, lors de la remise d’une épée d’honneur à l’occasion de son entrée à l’Académie des Sciences morales et politiques, en 1948, il rappelait en ces termes l’esprit qui inspira ses premières décisions de directeur du réseau : « Nous nous mîmes d’accord pour écarter la politique et fonder la rénovation du réseau sur la mystique  de ses cheminots comme toutes les mystique ouvrières, elle était-suivant Péguy « faite du désir inconscient mais profond d’instaurer, de restaurer un ordre, un ordre laborieux, un ordre ouvrier, un ordre économique, temporel, industriel dont la contamination pour ainsi dire remontante, réordonne le désordre même », mais il s’y ajoutait le désir particulier de ces hommes de lier leur vie à une bonne exploitation, de s’unir étroitement pour lutter avec efficacité contre les injustices et contre les misères, d’accomplir avec dignité, c’est-à-dire dans un climat de vérité, de franchise, de décision, de liberté d’opinion et de discipline rigoureuse mais confiante, leur grande tâche humaine » .

IL ETAIT L’ENNEMI DE LA BUREAUCRATIE ET DE LA CLOISON HUMAINE.

Pour montrer  la place prépondérante  tenue par le chemin de fer, je cite également cet éloge du Prince de MONACO RAINIER III :

Chaque fois que je prends le train, je ne puis m’empêcher de penser avec émotion et reconnaissance à toute cette grande équipe des serviteurs du rail qui par leur vigilance et leur travail font le voyage en chemin de fer agréable et sûr. Aux cheminots qui, par tout temps, à toute heure, interviennent et se sacrifient pour assurer la bonne circulation, leur profession apparaît alors presque une vocation ! Comme le sang qui circule dans les artères assure la vie du corps, le chemin de fer assure la vie d’un pays et « La Vie du RAIL », le journal des cheminots, reflète admirablement à la fois, leur amour du travail et le rôle qu’ils jouent dans l’économie mondiale.

Qu’en est-il aujourd’hui de tout cela ?

Il est grand temps de se poser la question de nos choix et principalement de celui fait par les élections.

Le constat présent est plus que décevant, il est inquiétant. Les dernières péripéties du gouvernement en sont encore une piètre illustration.

BAYARD

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