PONT de LIAISON ÎLE de RE et CONTINENT.
Après le pont MORANDI à GÊNES, voici que le pont de RE pose des problèmes.
L’être humain est certainement le plus surprenant des prédateurs, rien ne doit lui résister.
C’est ainsi qu’il voudrait dominer La FORCE NATURELLE, faire d’elle ce que l’homme a décidé. Il ne veut pas admettre qu’il est en situation d’infériorité. Aller contre toute logique est une attitude suicidaire.
Notre planète a été modelée en fonction de données que nous ne pouvons assimiler.
Si cette parcelle de terre qu’est l’Île de Ré, c’est qu’elle devait avoir un rôle à jouer dans la protection de notre littoral. Des courants marins et des trajectoires de vents forts ont certainement entrainé cette barrière naturelle. En modifier cette donnée pour satisfaire des intérêts et non des besoins logiques, par la construction de cet ouvrage, mettent en évidence aujourd’hui les conséquences de cet acte de création.
Toutes ces piles implantées, ont très certainement modifié les courants marins, et la structure dans son ensemble la puissance et la direction des vents. Des anciens, qui connaissent les deux situations avant et après, notamment les marins pêcheurs peuvent nous transmettre leurs remarques, parce qu’ils sont les meilleurs experts dans de telles situations.
Qui peut aujourd’hui, se sentir rassuré par les déclarations faites par les responsables de cet ouvrage d’art ?
D’après les informations fournies par les articles de presse (dont certains sont ambigus comme le nombre de câbles) et également l’âge du pont dont la fin de construction daterait de mai 1988, mais son âge serait à peine de 20 ans. Or, 1988 à 2018, le compte n’est pas bon.
Tout ce beau monde veut nous rassurer notamment sur la rigueur de la surveillance de l’ouvrage.
On nous annonce que ces 12 câbles qui équipent ce pont, notamment celui qui s’est rompu a pour dimensions, une longueur de 440 m et un diamètre de 15 cm, soit sensiblement un poids 60 tonnes.
C’est déjà, une pièce difficile à manœuvrer dans des conditions optimales, c’est-à-dire en cours de construction. A présent en raison de la présence des autres circuits, eau potable, câbles d’énergie électrique, de télécommunications et autres la manœuvre se complique.
Le plus étonnant à cela, ce sont les vérifications d’usage qui n’ont décelé aucune dégradation progressive d’un câble d’un tel diamètre ! Tout aussi surprenant, nous laisser penser que la rupture a été brutale sans que les dispositifs de contrôle (s’ils existent) n’aient pas donné l’alerte.
Minimiser un tel incident, comme cela se fait, me parait insensé.
Une telle rupture brutale ne peut pas être sans incidence sur toute la structure de l’ouvrage, les contraintes de tous les éléments constitutifs sont certainement modifiées.
Que va donc devenir cet ouvrage en attendant de mesurer toutes les conséquences d’une telle rupture.
Le pire serait que dans l’attente du remplacement de ce câble, une fermeture totale de l’ouvrage devienne nécessaire, principe de précaution oblige.
Si cela devait arriver, ou trouver le nombre de bacs transbordeurs pour désenclaver cette île, d’autant que ceux qui résident sur l’île et travaillent sur le continent, font la traversée deux fois par jour.
Avant le pont le nombre de voiture était très certainement moins important qu’aujourd’hui, cela complique la résolution du problème et entrainera de grosses difficultés financières à supporter par les ménages.
Problème récurrent, acte et multiples conséquences.
A BORDEAUX, le Pont d’AQUITAINE sera-t-il le prochain mutilé ?
Bayard.
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