ELYSEE. INCANDESCENCE DES AFFAIRES.
Un peu d’histoire pour se situer dans le temps.
La troisième République nous intéresse parce qu’elle a le record de longévité, de 1870 à 1940, soit 69 ans,
10 mois et 6 jours. Quatorze Présidents se succédèrent, le dernier fut Albert LEBRUN, de 1932 à 1940.
Depuis cette date deux autres Républiques virent le jour avec des durées fluctuantes des mandats. La cinquième est encore en place.
Avec la naissance de cette dernière, naissent également des méthodes de gouverner très souvent incohérentes. Une même continuité s’installe pour des résultats généralement décevants.
A chaque changement de Président, les éléments développés durant la campagne sont toujours prometteurs de changement et d’amélioration des conditions de vie des citoyens.
Des grandes réformes nous étaient promises, cependant, après quelques mois, nous constatons que ces promesses sont impossibles à tenir parce que les détails ont été négligés, soit par incompétence, soit par incohérence de compatibilité entre les divers éléments.
Avec notre nouveau Président, M. MACRON, nous sommes dans l’extrême de la démonstration de ce qu’il aurait fallu faire avec beaucoup plus de vraie concertation. Cela pour dire que le changement promis par le Président et très attendu par les citoyens n’est pas au rendez-vous.
Depuis la fin de la III IIème République, c’est une répétition des erreurs qui caractérise chaque changement.
Ce dernier est une copie conforme des précédents mandats quel qu’en soit l’origine du Président.
Tous ces chefs d’état, sans exception ont usé de la même stratégie, pour un même résultat, récolter un maximum d’adhésions pour une réélection.
Tous les chefs d’état et leurs gouvernements ont subi des revers. Des affaires parfois très embarrassantes ont mis à mal la crédibilité de ces derniers.
Ils ont dans leur jeu un atout qu’ils croient infaillible, l’écran de fumée. Pourtant, un simple coup de vent peut le réduire à néant.
Le prélèvement à la source en est un présentement.
L’affaire BENNALA, a fortement secoué le Président, une pointe douloureuse dans la chaussure est venue troubler la gouvernance. Comme par habitude, cette affaire aurait pu passer en arrière-plan si la justice ne s’en était pas mêlée.
La mise en application du prélèvement à la source était l’écran de fumée, parler de lui et tenir en haleine les citoyens les détournerait de l’affaire BENNALA.
On n’apprend pas aux vieux singes à faire la grimace, c’est bien connu, alors les plus jeunes peuvent éventuellement mordre à l’hameçon, mais ce n’est pas certain.
Un élément nouveau apparait, il n’est plus nécessaire d’être âgé pour débusquer une grimace de politiques.
Il serait bon que nos gouvernants le comprennent et surtout l’admettent.
Un sujet abracadabrant illustre les capacités du gouvernement.
La SOLIDARITE INTERGENERATIONNELLE, voilà le slogan du Chef de l’Etat quand il ponctionne les retraites de ceux qui ont au cœur, le générationnel.
Encore et toujours une incohérence dans les propos et les actes.
Pour que cette solidarité perdure, il faut préparer le futur, parce que cette aide ponctuelle n’a pas l’intérêt que le gouvernement veut lui attribuer.
Comment assurer cette solidarité, si personne ne peut et ne pourra alimenter les caisses de retraite, faute de salaires donc de prélèvements pour pérenniser le système générationnel.
Le retour au plein emploi est la condition indispensable, encore faudrait-il que le patronat y consente.
Oui, Monsieur le Président, vous manquez d’innovation et de cohérence dans vos prévisions, incapable de maitriser l’inflation qui dépend d’autre chose que votre bon vouloir.
Pas nécessaire d’être « un grand financier » pour constater que nous ne sommes pas sur la bonne voie pour résoudre ce problème enfantin.
L’UE constate bien que vous ne faites pas mieux que vos prédécesseurs.
Des centaines de jeunes ne savent pas comment et où faire leurs études supérieures capables d’apporter de l’essor au pays. A quoi, pour eux, ressemble cette rentrée ?
Des millions de citoyens, qui voudraient participer à cette solidarité en travaillant, ne trouvent pas d’emplois.
Cette démographie galopante grève ces deux phénomènes, on l’ignore, pour se donner bonne conscience, qu’il n’y a pas assez de naissances.
Quel est ce cataclysme qui fait marcher sur la tête ? BAYARD. http://33-laubesc.over-blog.com/