AFFAIRES BENALLA.
Les absents ont toujours tort dit-on ;
Cela suffirait à rendre le Président de certains français, coupable.
L’analyse serait trop simple et sa déclaration désuète.
Monsieur le Président de la République est généralement entouré de collaborateurs capables de se substituer à ses fonctions en son absence.
Cet incident du mois de mai nous invite à remarquer le contraire.
Les représentants de nos institutions grouillent dans un immense panier à « crabes ».
Ils sont en contact permanent, mais ne se connaissent pas, du moins c’est cela qu’ils pensent nous démontrer.
De cette affaire, un député de la majorité de la BRETAGNE déclare qu’elle est la pire de celles des gouvernements précédents.
Aucun respect de la hiérarchie ou chacun agit à sa guise et néglige la discipline et le respect de la législation.
Des ordres contradictoires sont donnés dans la plus grande confusion.
Voilà ce que notre Président nous offre. Pourtant, lors de sa campagne, il nous promettait une clarté totale.
Les affaires BENALLA, tâches indélébiles l’atteignent brutalement et provoquent une remarquable chute de popularité.
Si ce sujet impacte sérieusement les citoyens français, il ternit surtout notre image sur le plan international.
Certains pays se saisiront, le moment opportun venu pour ramener notre Président, à de moindres exigences.
Le président est bien conscient de la gravité de la situation, cependant, il se laisse entraîner dans un schéma inapproprié de dissuasion des esprits.
Ces remèdes ne guérissent pas le mal, mais l’aggravent.
Sa réunion en comité restreint dans un espace de l’Elysée confirme qu’il n’est pas le Président de tous les français.
Cette attitude se confirme par son déplacement en altitude à La MONGIE, en plein cœur de la BIGORRE, parmi les « notables » de son enfance.
Quelques « Amis » d’antan avaient à grand peine réussi à rassembler une centaine de personnes.
L’altitude n’est pas un élément suffisant pour favoriser la remontée dans les sondages.
Le banal tour de France, avait un bien meilleur succès.
Il est revenu en ces lieux d’enfance avec un comportement d’autosatisfaction d’enfant.
Voyez-vous, mon comportement n’est pas désapprouvé bien au contraire.
N’est-ce point là un signal d’immaturité ?
Qui donc, un jour, aura la sagesse de remettre le pays sur la bonne voie ; ce pays qui ne rêve que de ça.
Les mauvais résultats de ces jours derniers ne sont pas une sonnette d’alarme, mais le son du tocsin.
Cette commission parlementaire est une véritable mascarade Elyséenne.
Une présidente qui auditionne à plusieurs reprises les mêmes personnes, limite les auditions des partis de l’opposition.
Est-ce cela la vraie voix de la République ?
Une mise à pied de certains Ministres ou Chefs de cabinets serait la bienvenue.
Quelle autre mascarade viendra encore confirmer ce cafouillage ?
BAYARD.